Citation du jour

"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .

lundi 31 mai 2010

Formation toujours

Lecture de mes mails.
Tiens mon horoscope pour la journée ? ...
(Je me poserai la question plus tard de savoir comment il a atterri ici).
Je lis

Les réunions où l’on baille seront au programme de la journée, mais vous saurez réveiller ceux qui vous entourent en vous montrant un brin provoquant...

Surtout 2e décan, et grâce aux bons aspects de Mercure/Vénus.

Vous vous sentirez très sûr de vous et aurez en même temps envie de réveiller les consciences en disant tout haut ce que tout le monde pense tout bas.


Je souris.
Quelle coïncidence !
Aujourd'hui, démarrage de la troisième semaine de formation, avec la seconde formatrice.
Du baillement ? Y'en a eu !
- Passer la journée devant des textes encadrés projetés sur un tableau blanc, et des vidéos nous présentant l'ensemble des corps de métiers dans le BTP ... croyez moi c'est long surtout quand on connait un peu le milieu.

Mais ce n'est pas tout.
Parmi nous une stagiaire insupportable et le mot est faible (une ado de ... 44 ans, et encore là je ne suis pas sympa avec les ados car je pense que beaucoup d'entre eux font preuve de plus d'intelligence qu'elle. Voilà c'est dit ! Tant pis pour elle !).
Fidèle à elle-même, nous avons encore eu droit à des réflexions assez cocasses.
Après une vidéo réalisée par un Conseil Régional :
"Ils n'ont pas parlé des emplois au black. Moi je croyais qu'il y en avait. Finalement non, y'en a pas !"
C'est certain, s'il y en avait, ils l'auraient dit !
Sur les logements : "20 000 logements sont construits par an, alors qu'il en faudrait 400 000".
"Ah bon ! Y'a pas assez de logements ? Mais comment ils font les gens ? Ils s'entassent dans les apparts ?".
Et là bien sûr, il a fallu que je l'ouvre !
J'ai perdu l'occasion de me faire une copine de plus.
Et nous n'en sommes qu'à la troisième semaine.
Il faut tenir jusqu'en octobre ...

dimanche 30 mai 2010

La fête des mamans

Petit poème de Thi ành

"A toi ma mère qui connaît toutes les recettes,
Celles
qui nourrissent
Celles qui font grandir bien sûr,

Mais aussi celles qui sèchent les larmes

Celles qui réparent les coeurs cassés

Et celles qui font que demain

Tout sera possible"


Bonne fête Maman.

vendredi 28 mai 2010

Saint Germain


Dicton du jour :
Soleil de St Germain nous promet du bon vin !
mais le soleil ... ne semble pas au rendez-vous aujourd'hui.

jeudi 27 mai 2010

Notre quotidien

Voici un petit texte qui circule dans toutes les boites mails depuis de nombreuses années.

1. tu envoies un mail à ton collègue assis juste en face de toi

2. tu composes un numéro de téléphone sur le clavier de ton PC ou de ta calculatrice

3. tu es au même poste de travail depuis 10 ans et tu as déjà eu 5 directeurs, voire même travaillé pour 4 entreprises différentes

4. tu rentres chez toi après une longue journée de travail, et tu réponds au téléphone comme si tu étais au bureau "Sté Pispala, bonjour»

5. tu téléphones de chez toi, tu fais le zéro pour prendre la ligne

6. tu appelles chez toi pour dire "j'arrive" alors que tu es à 200m et que c'est ton heure habituelle pour rentrer

7. tu as perdu le contact avec tes amis ou ta famille parce qu'ils n'ont pas d'adresse e-mail

8. ça fait des années que tu n'as pas joué au solitaire avec des vraies cartes

10. tu paniques si tu sors de chez toi sans ton portable, et tu fais demi tour pour le prendre

11. tu te lèves le matin et la première chose que tu fais c'est d'allumer ton ordinateur avant même d'avoir bu ton café

12. tu es entrain de lire ce texte, tu acquiesces et souris

13. tu es trop absorbé pour t'apercevoir qu'il n'y a pas de dans cette lite

14. tu viens à l'instant même de parcourir l'ensemble de ce texte pour vérifier


Alors suis ce conseil :
  • Lorsque ton travail t'ennuie, que tu es au bord de la dépression,
  • que vraiment plus rien ne va comme tu le voudrais au travail, etc. ...

Fais ceci :

  • en sortant du boulot, arrête-toi à la pharmacie, achète un thermomètre rectal Johnson & Johnson (et seulement cette marque)
  • ouvre la boite du thermomètre et lis les instructions, tu trouveras cette phrase : "chaque thermomètre Johnson & Johnson a été testé personnellement dans notre usine ".
Maintenant, ferme les yeux et répète 5 fois à voix haute :
Je suis heureux (se) de ne pas travailler au contrôle de la qualité chez Johnson & Johnson.

Et voilà, ça y est, tu rigoles ... enfin j'espère
Allez, fais un copier/coller et renvoie ce texte à tes copains, tu en meurs d'envie.
Et surtout rappelle-toi qu'il y a des jobs plus merdiques que le tien !

Si cette "blague"circule depuis de nombreuses années, comme je l'écrivais plus haut, le pire est quelle est toujours d'actualité.
J'entends souvent "Les années passent, les choses changent".
Malheureusement, dans le monde du travail, certaines se figent.
Bon courage.


27 mai

Le grand jour est arrivé !

Et les questions commencent à me tarauder l’esprit.

«Ta vie ne sera désormais plus la même ! Seras-tu à la hauteur ?»

«Est-ce que …, comment …, sauras-tu …, ... ? »

Etc, etc, etc …


La peur m’envahit.

Je flippe sérieusement.

Mais trop tard pour faire marche arrière !


Voilà, mon Zibou, dans quel état d’esprit j’étais il y a 25 ans,

le 27 mai 1985.

18H05, tu arrivais parmi nous.

Tu étais là avec tes grands yeux bleus.

Tu étais là et toutes mes craintes, mes peurs,

mes angoisses se sont envolées, disparues.


De jeune fille insouciante ou presque, je devenais mère et j’étais heureuse. Je te remercie pour ce bonheur que tu m'as apporté ce jour là et qui ne m'a pas quittée depuis.


Je pense avoir effleuré du doigt la maman que je souhaitais devenir.

J’ai toujours fait de mon mieux pour te rendre heureuse.


J'espère que tu me pardonnes mes imperfections, mes maladresses.

Je t’ai aimée et t’aime chaque jour davantage.

Je te souhaite un joyeux anniversaire mon petit Cha.

mardi 25 mai 2010

Fin de journée difficile

Hello mes fidèles lecteurs, vous devez vous demander ce qui se passe, mes visites quotidiennes se faisant plus rares (et là je pense à ma petite famille, bien loin de moi, qui avait pris l'habitude de me rendre visite ou plus précisément de venir chaque jour faire un p'tit tour sur mon blog).
Hé, c'est que je suis très occupée maintenant !
Levée tôt, rentrée tard ... et en plus devoirs à faire à la maison.
C'est un vrai retour sur les bancs de l'école.
Des devoirs ! Et puis quoi encore ! On n'a pas que ça à faire !
Rentrer, décompresser (un peu quand même), nourrir l'animalerie (et y'a du monde !), nous nourrir également (Manfred a un gros estomac), faire la petite gamelle pour le déjeuner du lendemain (pas resto tous les jours) , dîner, faire la vaisselle (pas de conchita à la maison, ni lave-vaisselle), un peu de détente, et enfin dodo.
On en prend plein la caboche toute la journée, car, si j'étais assez critique la première semaine, là on a mis le turbo.
En ce qui me concerne, je ne ressens pas du tout la même fatigue qu'après une journée de boulot.
Ce soir, en rentrant, je n'ai fait que des conneries.
J'ai commencé par égarer les clés de la maison (que j'ai retrouvées, je vous rassure, après avoir cherché 10 bonnes minutes).
Ensuite, j'ai renversé la bouteille d'huile. Et je n'ai pas lésiner, y'en avait partout !
Puis, je me suis brûlée la main.
Et après, ... après j'ai dit "STOP ! Assez pour aujourd'hui !"
Je suis venue m'installer devant le PC en prenant garde de m'asseoir sur ma chaise et ... pas à côté (les chaises à roulettes, vous les connaissez, elles ont une fâcheuse tendance à s'éclipser au moment où vous voulez y poser l'arrière-train).
Et maintenant, je vais m'installer confortablement sur mon sofa et regarder Dr House (même si c'est une redif).

lundi 24 mai 2010

"Sarkozy fait se marrer les Hongrois"


Avoir une adresse mail, c'est utile. Certes !
Mais y faire le ménage ou peigner la girafe, pour moi c'était du pareil au même.
(J'aime bien faire ma blonde, parfois.)
Et hier, la mouche m'a piquée.
En faisant le tri, je suis tombée sur un mail que j'avais complètement zappé de ma mémoire.

L'origine serait un article paru dans Charlie Hebdo en 2008 "Sarkozy fait se marrer les Hongrois".
Je cite :
"Lancés dans une grande enquête d'investigation, les journalistes de ce prestigieux hebdo sont allés voir les ressortissants hongrois vivant dans notre beau pays afin de trouver la réponse à cette épineuse question : "Que signifie Sarkozy", notre héros étant, comme chacun sait, d'origine magyare.
On apprend d'abord que son nom se prononce "char-köz-y" en hongrois et signifie littéralement "un lieu entouré de boue".
Il proviendrait de la ville hongroise de Sarköze, bâtie effectivement sur des marécages, le "y" final indiquant une origine noble (son nom complet est en fait Sarkozy (de) Nagy-Bosca).

Mais ce qui fait le plus marrer les Hongrois interrogés, c'est la prononciation de son nom à la française : "Sar-koz-y".
En effet, le phénomène "Sar" signifie merde en hongrois (qui s'écrit en fait "szar").
Et l'on apprend que "Sarkozy", prononcé à la française, signifie littéralement "dans la merde" en hongrois.


"Depuis 3 ans, nous sommes donc, chers Citoyens de France, "Szarközy" jusqu'au cou ..."

samedi 22 mai 2010

Rugby peut être, mais le foot ...

Coucou, me revoilou !
Bon, ce n'est pas parce que je fête la victoire du Stade Toulousain que je suis fan de sport.

Pas du tout. Mais j'ai un p'tit faible pour le Stade.


A mon grand désespoir, Manfred, lui, est fan de tous les sports.

Et j'ai eu l'excellente idée de prendre un abonnement au câble.

Lund
i foot, mardi foot, mercredi foot, jeudi foot, vendredi rugby ou foot je ne sais plus, samedi foot et rugby, dimanche foot et parfois rugby. Matchs français, européens, peu importe.
Ce soir, Ligue des Champions !

(
Car si la télé oublie certaines disciplines sportives, elle ne manque pas de diffuser le foot !)
Et s'il y a un sport que je ne supporte pas, mais alors pas : c'est le Foot !

Et
la Coupe du Monde qui arrive à grands pas !
Vous imaginez ce qui m'attend ?


JE N'EN PEUX PLUS DU FOOT.

ASSEZ ! Basta ! Stop ! Y'en a marre, ras le béret !


Si j'étais "télé" ... ce serait, crêpage de chignon quotidien !

Hip Hip Hip


HIP HIP HIP HOURRA : Le Stade est champion d'Europe !
Je veux parler du Rugby et du Stade Toulousain, bien sûr !
Un p'tit apéro pour fêter ça ! voire deux !
Je reviendrais peut être toute à l'heure !

jeudi 20 mai 2010

IZIA



Si vous n'aimez pas le Rock,
zappez de suite !

Je viens de découvrir IZIA,
fille de Jacques Higelin.
20 ans dans quelques mois, et bourrée de talent.





mardi 18 mai 2010

Enfin de la chaleur !

Comment allez-vous aujourd'hui ?
Moi, deuxième jour de formation.
Mais pas de commentaires !
(... quand on vous prend pour des crétins, des débiles, des billes toute la journée, on est bien heureux de rentrer chez soi et de passer à autre chose).
Je dirai seulement " Y a du soleil -bip bip" !"
Aujourd'hui c'est l'été ici. Du soleil plein les yeux.
On rentre les pulls, on ressort les débardeurs.
Ah si je pouvais m'installais confortablement sous un arbre, un bouquin entre les mains, sentir l'air chaud ! Mais il est trop tard. 18H50.
Je viens de rentrer. Je vais aller voir mes petits chats, pas vus depuis hier soir.
Debout 6h30mn, pas eu le temps ce matin.
Ensuite dîner, et détente devant Mister House ... si je ne m'endors pas.
Difficile de reprendre le rythme.
Ce trajet me tue !

lundi 17 mai 2010

Dur dur, la reprise

Récemment, je disais "j'ai perdu le rythme".
Je confirme.
Première journée de formation.
Ah ! la joie des embouteillages pour atteindre la première station de métro !
Ah ! le plaisir du métro bondé ! Les pieds écrasés, les bousculades ...
Et je vais devoir tenir la cadence pendant 6 mois !

Aujourd'hui, avant d'entrer dans le vif du sujet, journée tests sur
le module informatique (Word, Exel, Power Point, ..., Internet).
Faaaacile, ma nénette! Tout ça, tu le maitrisais sans souci, pendant ces longues années de labeur.
5 mois d'arrêt et ... trou noir.

Un clic par ci, un clic par là, une touche par ci, une touche par là, sans même réellement prendre conscience de ce que mes mains faisaient.
Résultat, pour répondre aux questions, je fermais les yeux et m'imaginais les doigts sur le clavier.
Le hic est que je ne regarde jamais le clavier.
Certaines questions sont donc restées sans réponse de ma part.

J'ai pris conscience que je faisais tout par automatisme.
Je ne suis qu'un ROBOT !
Mais là, un robot complétement immobile, coincé, rouillé.
Mets de l'huile, ma fille ! Mets de l'huile !

Oui mais, en attendant, cet après midi, j'ai vécu un grand moment de détresse !
Et ce n'était que des petits tests de remise en route !
Que va donnait la suite ?

Moi à qui on a répété, ces derniers temps, que j'avais un super CV, que je n'avais aucun souci à me faire, etc, etc, ...

Gonflée à bloc que j'étais ce matin.
Mais, ce soir, j'ai réellement l'impression d'avoir sauter d'un avion,
le parachute ... resté au sol.
Au secouououours !

dimanche 16 mai 2010

Permis de conduire

Ce matin, profitant d'un petit rayon de soleil - plutôt chétif, le rayon - nous avons pris l'air.
Et prendre l'air ne veut pas dire se balader, flâner, vadrouiller.
Et non ! Pour nous aujourd'hui, prendre l'air est synonyme de "il y a certainement un tas de choses à faire à l'extérieur après toute cette pluie qui nous a empêché de mettre le nez dehors !".
Une maison dans un hectare de bois plus jardin, vous imaginez, pas le temps de s'ennuyer !
Nous y avons donc mis le nez, mais aussi les pieds ... dans les bottes !
Manfred a décidé de déplacer un engin. Celui-ci pesant un âne mort, voire deux, impossible de le mouvoir à la force de nos bras.
Non pas que les miens y verraient un inconvénient, mais mon dos, lui, refuserait catégoriquement. Et sachant qu'il a déjà su me le faire savoir avec virulence, je ne vois pas pourquoi je le contrarierais davantage.
Donc, Manfred, toujours plein de ressources, me dit :
- Prenons le tracteur
Et oui, nous avons un tracteur ! Vieux, certes ! mais très utile.
Mais voilà, il faut attacher l'engin derrière le tracteur, le tirer, et ... le guider.
Allez guider un âne mort !
- Une seule solution : je guide, tu conduis !
Bien sûr Manfred ! Suis-je déjà montée sur un tracteur ?
Vite, vite ! Réfléchis ma fille ! Tu viens de la campagne.
T'as touché ton premier volant vers l'âge de huit ans, grâce à ton père.
Il réparait le matériel agricole.
T'as jamais eu l'occasion d'en conduire un ?
M'en souviens plus !
- OK ? C'est bon ?
- Ben, j'en sais rien, moi.
Je pensais "J'vais savoir viser entre les chênes ?".
Bon, ne voulant pas passer pour une gourde :
- OK, j'y GO !
Et on est parti !
Moi, perchée sur mon tracteur, Manfred à la suite guidant le fardeau.
Conclusion : un tracteur Massey Harris (je crois) des années 50, c'est quoi ?
... une décapotable, sans direction assistée !

C'est la fête du pain



Dimanche 16 mai, Bonne fête Honoré !
Mais c'est aussi la "Fête du pain".
Et oui, St Honoré serait le Patron des boulangers et pâtissiers.


Saint Honoré (mort le 16 mai, ca. 600) est le patron des boulangers et des pâtissiers : quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir. En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9 arpents de terre pour construire une chapelle à saint Honoré qui devint ainsi le saint patron des boulangers. Il est fêté le 16 mai chez beaucoup de boulangers à travers toute la France : c'est la "Fête du pain". L'occasion de célébrer une fois l'an sur le lieu des moissons, au moulin et au fournil, le travail des céréaliers, des meuniers et des boulangers qui maintiennent la tradition du bon pain français.


Je n'en ajouterai pas davantage sur ce Saint, la religion et moi n'entretenons pas d'excellentes relations ...

Passons plutôt au dicton du jour :
"A la Saint Honoré, s'il fait gelée,
le vin est diminué de moitié"

(Ouf ! il ne gèle pas !)
Et je terminerai non pas avec un dicton du jour,
mais un régional :
"Vau mai peta en companhiá que creva solet"
(Il vaut mieux péter en compagnie que crever seul)
Oui, je sais, j'aurais pu l'éviter celui-là !

vendredi 14 mai 2010

Ne plus lire depuis longtemps, c'est comme perdre un ami important


Je lisais. Mais pendant des mois, des mois, et encore des mois, je n'ai pas ouvert un seul bouquin.
En fait, si ! Seulement, chaque fois, le même malaise !
Après les premières pages, quatre ou cinq, pas davantage, une petite voix intérieure m'interrogeait :
- Tu peux me raconter ces quelques lignes ?
- Qui ? Moi ?
- Bien sûr toi ! Tu viens de commencer ce bouquin, et je serais curieuse de savoir de quoi il parle.
- Heueueueu ..., oui, c'est-à-dire ... et bien c'est un roman de Jean Rouaud "Les champs d'honneur".
- Mais encore ? Que t'inspirent les premières pages ?
- Difficile à dire.
- Essaie !

- J'voudrais bien !
- Alors dis moi !
- J'peux pas !
- Pourquoi ? C'est si complexe ?
- Non ! je suis tout simplement incapable de me souvenir de ce que mes yeux viennent de parcourir !
Au final, abandon. Livre reposé dans la bibliothèque.

Je laisse le temps s'écoulait. Nouvelle tentative mais autre livre.
Toujours cette petite voix intérieure qui, décidément, ne me lâche pas :
- Alors raconte ! Tu lis quoi ?
- Da Vinci Code.
- Et alors ?
- C'est un roman de Dan Brown.
- Et alors ? Et alors ?
- J'n'y comprends rien et ... Zorro n'arrive pas. J'laisse tomber !

Les semaines passent. Je récidive, je suis un peu têtue.
Changement de style. Trop haut, j'ai tapé trop haut avec ce Da Vinci Code.
Tentons la légèreté, pour changer.
En souvenir à "Et si c'était vrai" de Marc Lévy, mon choix se porte sur
"Mes amis, mes amours" du même auteur.
Nouvel essai, mais lui aussi couronné du même succès que les précédents !
Décision est prise, d'un commun accord avec moi-même, de rompre avec la lecture.

Quand je pense avoir lu "Les Piliers de la Terre" de Ken Follett - roman historique de plus de mille pages - et si mes souvenirs sont bons, je l'ai dévoré en trois jours.

Mais cette petite voix est tenace, elle revient à la charge.
- Pourquoi ? Pourquoi ? Tant de romans sur tes étagères ?! ... Ne sont-ils là que pour stocker la poussière ?
- Pourquoi ? Tiens-tu vraiment à ce que je ressasse ces heures, ces semaines, ces mois pendant lesquels mon esprit était ailleurs, assombri, embrumé, troublé, agité ... ? MOI PAS !
- Etait ? L'emploi de l'imparfait suggère-t-il qu'il ne l'est plus ? Alors, le moment est venu de te rabibocher avec la lecture, non ?
- Pourquoi pas ? Si c'est le cas, peut-être me lâcheras-tu enfin avec ce sujet ...

Et si elle avait raison ...
Je me risque.
"Tout est sous contrôle" - Hugh Laurie - Parodie de polar.
Je me lance donc dans l'aventure avec Thomas Lang - le héros de l'histoire, vous l'aviez compris.
A la 53ème page, je laisse Thomas deux jours. Oh miracle, à mon retour, je reprends le cours de sa vie sans lui demander de me faire un petit retour en arrière. Mes méninges avaient tout enregistré !
Me serais-je enfin réconciliée avec la lecture ?

jeudi 13 mai 2010

Un intellectuel assis ...

va moins loin qu'un con qui marche !
Michel Audiard

Je ne suis pas téléphage, et quand j'allume mon petit écran - je dis "petit", le mien l'étant encore - c'est pour un moment de détente.

Oui mais voilà, immanquablement, je tombe sur ces émissions où se pavanent des intellos décoiffés, arrogants, qui, vautrés dans leur fauteuil, lunettes rivées sur le bout de leur nez, débattent entre eux sur des sujets d'actualité que nous, les petites gens, vivons au quotidien.
Chacun y va de son discours incompréhensible, amphigourique.

Vous savez, tout comme ces jeunes cadres dynamiques qui nous managent aujourd'hui, dans un langage alambiqué, communiquent par mail avec des "ASAP, DQP" ou des "FC, PR, PCG, BNC, AC, ..." et j'en passe.

Bien que nous soyons concernés par la plupart de leurs sujets de discussion, chacun de ces verbiageurs donne dans le cataglotisme.
Il est si facile pour eux de nous mettre à rémotis.
Comment, pauvres apocos que nous sommes, pourrions-nous participer à leurs causeries ?
Nous, les prône-misère, qui, à leurs yeux, ne sommes que des malitornes, ne lisons bien souvent que des berquinades, passons notre temps à clabauder !

Claquez, claquez, Messieurs ! Car serez-vous capables, ici, de jouer les glossographes ? Voyez comme nous aussi pouvons donner dans le cataglotisme ! Mais rassurez-vous, en ce qui me concerne, je vous laisse ce privilège, si privilège il y a ! Je préfère le lantiponnage à vos hâbleries, vos forgeries ! Mes moments d'insouciance me permettent de vivre ce quotidien sur lequel vous aimez discourir et qui pourtant vous est étranger.

Suffit ! J'arrête de jouer au gâte-papier !
... et m'en vais travailloter, à moins que je n'aille baguenauder, après tout c'est férié aujourd'hui !
Je conclus donc mais avec ces derniers mots,
extraits des pensées d'Honoré de Balzac :
L'insouciance est l'art de se balancer dans la vie comme sur une escarpolette, sans s'inquiéter du moment où la corde cassera !

Décodage :
Amphigourique
: compliqué, confus, embrouillé
A rémotis : à l'écart
Apoco
: homme de peu d'esprit
Baguenauder
: s'amuser à des choses vaines et frivoles
Berquinade
: oeuvre où les réalités sont peintes à l'eau de rose
Cataglottisme
: emploi de mots recherchés
Clabauder : médire, critiquer
Claquer
: applaudir
Forgerie
: chose inventée, donnée faussement comme vraie
Gâte-papier : mauvais écrivain
Glossographe
: qui recueille et explique les mots obscurs d'une langue
Hâblerie : discours plein de suffisance
Lantiponner
: tenir des discours frivoles, inutiles et importuns
Malitorne
: qui a de mauvaises façons, mauvaises manières
Prône-misère
: qui se plaint continuellement
Travailloter
: travailler peu, sans conviction
Verbiageur
: qui emploie beaucoup de paroles pour dire peu de choses

mercredi 12 mai 2010

Le vieillard lubrique

Chaque âge a ses plaisirs

Dites-vous ?

Certainement, certainement !

Chaque âge a ses délires,

Clamez-vous ?

Certainement, certainement !


Seulement, moi, j'ai les cheveux blancs,

Et j'ai trop voulu batifoler...

Alors, un beau jour, je suis tombé !

Je n'avais déjà plus trop de dents,

Et voilà que je me casse le pied,

En plus d'avoir à porter un dentier !


Comment faire pour encor m'amuser,

Même si j'en ai toujours le désir

Et que bien coquines sont mes idées,

Puisque tout, tout est en train de flétrir ?


D'ailleurs l'autre jour chez la Thérèse,

J'ai eu tout à coup un gros malaise...

J'ai bien cru voir mon dernier soupir,

Que la faucheuse allait survenir !

Et quand le docteur est arrivé,

Il m'a conseillé de me calmer...


A présent, je suis chez moi, cloîtré,

Et de tout, me voici bien frustré !

Foutu sale pied,

Horrible dentier !

Cœur trop fragile,

Corps immobile !

Finie la liesse

Donnant l'ivresse...


Je suis vraiment tout déglingué

Et je ne sers plus à rien !

Thérèse m'a abandonné,

Me voici pire qu'un chien !

Et pourtant, j'ai toujours des envies,

J'ai des rêves pleins de culs jolis...


Le seul membre en bonne santé

Ne peut même plus s'exprimer !

Je reluque tout ce que je peux,

Je ne suis plus qu'un libidineux !

Quelle tristesse de devoir vieillir...

Ah, que j'aimerais pouvoir rajeunir !


Poème humoristique doux-amer

Auteur : Justine Mérieau - Ecrivain

mardi 11 mai 2010

Bricolage, suite et fin ... j'espère

Bon ! c'est fait ! Je lui ai vidé l'estomac.
Ensuite, tout en douceur, je l'ai imploré de se vidanger tout seul.
J'ai dû dire la bonne parole, il a accepté sans broncher.
Puis j'ai ausculté la pompe.
Oh j'ai bien découvert deux ou trois bricoles mais rien qui puisse la boucher.
J'en ai profité pour lui faire une petite toilette - tant qu'à y être - et j'ai tout remis en place.
Sont-ce les mots doux qu'il a entendu, est-ce le petit toilettage de sa pompe,
toujours est-il que Monsieur Wirlpool a consenti à se remettre au travail.
Il en est à sa deuxième lessive, et ce sans broncher !
Il va me falloir apprendre à gérer sa susceptibilité !
Sans le savoir, j'ai dû répondre favorablement à ses revendications puisqu'il s'est remis le pied à l'étrier sans trop se faire prier, ma foi.
Pourvu qu'ça dure !
J'ai décidé de lui accorder toute ma confiance : j'ai ôté la salopette, rangé les bottes, et plié la caisse à outils.
Sinon, voilà ce qui m'attend

lundi 10 mai 2010

Aujourd'hui, bricolage obligatoire

La blague du jour : le lave-linge est en panne.
Il ne m'a pas parlé mais écrit un message.
L'erreur est que je l'ai arrêté et ... je ne me souviens plus de ses écrits.
Le souci avec ces engins est qu'il faut être sorti des grandes écoles pour les comprendre.
Seulement, moi, les grandes écoles, je n'en ai pas croisé sur mon chemin.
Il va donc falloir que j'improvise.
Inutile de compter sur Manfred. Pas bricoleur pour deux sous.
Que ce soit manier la truelle, utiliser la bétonnière, crépir, ...
ou encore se servir du motoculteur, faire le jardin ... pas problème.
Mais ne lui demandez pas de démonter quoi que ce soit pour réparer, non pas qu'il ne saurait pas démonter, mais pour la suite ...
Je vais donc l'envoyer voir son jardin, et me lancer dans un tête à tête avec ce satané lave-linge.
Mais cette petite causerie s'annonce difficile.
En effet, une panne n'arrivant jamais au repos mais en pleine utilisation,
il m'attend le ventre rempli de linge et ... d'eau.
Un vrai régal !
Je vais donc commencer par lui vider l'estomac.
Bon, j'enfile la salopette, les bottes, je sors la serpillère, la caisse à outils et j'y vais.
Advienne que pourra !

J'ai perdu le rythme

Cela fait maintenant 4 mois 1/2 que Monsieur J'meshootaucocatoutelajournée a eu la délicatesse de fermer les bureaux de l'une de ses nombreuses sociétés, en laissant ses serviteurs sur le trottoir.
S'il fallait en faire un film, je souhaiterais bon courage au scénariste. Aberration, drame, burlesque, cocasse, harcèlement, flicage, ... j'en passe et des pires !
Etant moi-même assise sur le bord du trottoir les pieds dans le caniveau, je pourrais écrire le scénario. Mais inutile d'insister, d'implorer, me supplier, je ne cèderai pas.
Et si film il devait y avoir, malgré moi, je ne parcourrai pas les salles obscures pour en voir la projection.
Toujours est-il que, depuis tout ce temps, j'ai abandonné le trottoir et suis rentrée chez moi.
Mais, aujourd'hui, l'anxiété me gagne.
En effet, dans huit jours, je commence une formation de 5 mois, formation très intéressante qui ne peut que me rendre confiante pour l'avenir.
Mais, imaginez le changement de rythme.
Je suis passée de :
Réveil. Debout. Pipi du matin. Café ... trop chaud. Vite salle de bain. Retour café. Voiture direction boulot. 8H02 téléphone, déjà, même pas le temps de mettre le PC en route. Travail de 3 jours à faire en 8 heures (et puis quoi encore ? Ben si, pas le choix). Stress. Chef agressif. Etc, etc, etc, ...
à : Plus de réveil. Debout. Pipi du matin (pas de changement). Café (toujours trop chaud ... mais j'ai tout mon temps). Lecture des mails. 9H ? ah je vais peut être passer par la salle de bains, m'habiller, ... Bon quel programme aujourd'hui ? Ménage, jardinage, lecture, ballade, farniente, ... ?
J'hésite ! ...

La vie relax, tout simplement.
Et lundi, ce sera : Debout 6H, (je passe sur le p'tit pissou, le café, la salle de bains, ...). Voiture. La joie des embouteillages. Journée formation. Retour. Rejoie embouteillages. Arrivée à ... en fait je ne sais pas quelle heure.
Enfin, bref, partie du stress, passant par le cool, j'arrive au speed.
Dur dur.
Je sais, vous vous dîtes "de quoi elle se plaint celle-la, c'est le lot de chacun, voire pire pour beaucoup !".
Peut-être. Certainement même ! Loin de moi l'idée de vous contredire.
Mais, moi, je m'y étais habituée à cette petite vie SANS obligations.
Reprendre la cadence.
Et hop, une note pas par ci, une note par là, retrouver le tempo !
Allez ma fille, tu as une semaine, pour réapprendre la partition !

samedi 8 mai 2010

Erikel

Chance au jeu, moi ? Jamais !
Tiens ? un mail de Carrefour pour un Jeu concours. Ticket à gratter.
J'me dis "j'ai bien 5 secondes à perdre, gratte ma fille, gratte ".
Je gratte et ... oh miracle je gagne.
Quoi, je ne sais pas encore mais je gagne.
Je continue ... par curiosité.
J'me dis "Oh, encore un bon d'achat de 5 euros, ou une connerie d'ce genre".
Un téléchargement !
J'me dis "Encore un de ces titres de la Star Ac ou Nouvelle Star" (vous savez ces émissions à la con où l'on vend du rêve à des jeunes, où l'on leur faire croire qu'ils seront la Star de demain, etc ...)
Mais bon, aujourd'hui n'est pas le sujet.
Je continue ... toujours par curiosité.
Et je vois "Vous avez gagné le téléchargement de l'album d'Erikel".
Ouaaaaaaaah ! J'ai le pot, le bol, le cul ! C'est ma veine aujourd'hui.
Mais c'est qui ce Erikel ?
Jamais entendu parlé !
Tant pis, je risque le tout pour le tout, et je télécharge.
Advienne que pourra !
Rien ne m'interdit de faire "sélection puis supprimer" ... au cas où.
Clic sur "Téléchargement".
12 titres ? Pourvu que ...
En attendant, je fais quelques recherches.
Je vais sur son site, et, que vois-je, je peux télécharger gratuitement son album.
Merci Carrefour pour ton cadeau !
Je confirme, chanceuse au jeu, moi jamais !
Téléchargement terminé. J'écoute.
Jolie voix, belles mélodies, ambiance folk, jazzy, ...
Malgré le peu de vidéos sur le net, voici un petit aperçu.

vendredi 7 mai 2010

"Les Ptits T'hommes"

Coup de coeur pour ce groupe de jeunes Toulousains
"Les Ptits T'hommes"

Philippe Pages - Le Bijou (salle de concert et bar restaurant) à Toulouse - décrit leur univers :

Montreurs de curiosités et raconteurs de chansons, Les Ptits T'hommes font de leur spectacle une immersion dans un univers onirique à la Tim Burton, entre conte macabre et folie festive, dont certains accents rappellent la musique déglinguée d'un Tom Waits. Dans leurs costumes de garçons des rues fin XIXe, chaussettes trouées et grands chapeaux, ils amènent leur magie sur scène dans un décor loufoque : piano bancal, accordéon grinçant, contrebasse culbuto, guitare-clarinette et armature rythmique de fer et de bois plongent les textes dans une atmosphère surprenante et pleine de vie.

'Farceurs impénitents, gourmands de littérature, friands de belles épopées, pétris d'énergie, ces cinq jeunes toulousains vous convient à leur Comptoir des Histoires. L'esprit du cinéma fantastique frôle la verve de la chanson humoristique. On découvre une terrifiante Fabrique des Enfants, un Vendeur de Bisous qui fait fortune et bon cœur, un bestiaire hurlant, et on apprend beaucoup sur la noblesse médiévale... Le résultat est éblouissant : ça bouillonne, ça déconne, ça défrise, ça enflamme !'

Philippe PAGES, Le Bijou, Toulouse





jeudi 6 mai 2010

Astro


Petit moment de récréation !
Ce matin, je me suis accordée quelques minutes à rechercher ce que mon signe me prédisait et je dois dire que je me suis bien amusée.

Quel que soit le domaine - amour, argent, santé - tout différait.
A la question "Quelle est votre activité professionnelle ?", la réponse étant chômeuse, je me suis donc particulièrement penchée sur le domaine "argent".
Et selon les horoscopes, voici les trois que j'ai retenus :
  1. Vous seriez tenté d'améliorer votre quotidien en jouant gros. Erreur ! Malgré vos espoirs, cette journée ne vous réservera pas la chance de gagner quelque chose de significatif. Gardez jalousement votre argent, car si quelqu'un doit gagner beaucoup, ce ne sera certainement pas vous cette fois-ci.
  2. Vous rencontrez en ce moment des difficultés financières ? Ne comptez pas sur les astres, car aucun d'eux ne semble disposé à vous sortir du présent bourbier. La seule solution qui vous reste sera de limiter vos dépenses au minimum, de faire de sévères économies.
  3. Un vent favorable soufflera sur vos finances. L'argent affluera de toutes parts.
Qui dois-je croire !

J'ai également regardé mes chiffres :
19 - 20 - 21 - 23 - 26 - 32 mais aussi 4 - 10 - 18 - 29 - 34 - 43.
Si je veux jouer à l'euro millions, j'ai 12 numéros fétiches et, me semble-t-il ,je ne peux en cocher que 9 au maximum.
Sachant :
- qu'on me déconseille fortement de jouer gros (prédiction 1)
- qu'on me préconise le minimum de dépenses (prédiction 2)
- qu'on m'annonce aussi un afflux d'argent (prédiction 3) ...(et ça ne pourrait être que par le jeu, car je ne crois pas en l'extrême générosité du pôle emploi, et je n'ai aucun héritage en vue),
que dois-je faire ?
Désorientée, je suis !

J'ai également jeté un oeil sur le "travail". Pas mal non plus !
En résumé :
"Submergée par mes tâches professionnelles, je dois m'autoriser des petites pauses pour me déstresser".
"Mon patron pourrait bien m'accorder une promotion".
"Trop de potins au bureau, relativisez"
. ...
Je le rappelle pas de job en ce moment.
Désabusée, je deviens !

Pour conclure : bon nombre de sites donnent votre horoscope selon tel ou tel astrologue.
Mais ce matin, quelle ne fut pas ma consternation, en parcourant les différents horoscopes.
En effet, quand, par miracle, les prédictions allaient dans le même sens, curieusement - qu'elles soient de Mme Ola, Mme Radada ou M. Yoyo voire M. Rococo - elles étaient, à la virgule près, identiques, et je dis bien à la virgule près !? Cherchez l'imposteur ?
Pro des astres ? Pro-désastres ? (Désolée).

Astrologues, devins, devineresses, mages ... augurez ce que bon vous semble, je n'en ai cure !
Mais par pitié pour les accros à l'astro, faites preuve d'imagination ! Ne copiez pas sur le voisin !