Citation du jour

"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .

mercredi 29 décembre 2010

Nouvel an

Fin.
Et oui, dans quelques heures l'année s'achèvera pour faire place à la prochaine.
Nouvel an et bien sûr la tradition des bonnes résolutions.
Je ferai du sport, j'arrête de fumer, je ferai ci, je ne ferai plus ça, je décide que, ... et combien de ces résolutions tenons-nous ?

En cette nouvelle année, je prends pour résolution de me lever tous les matins en chantant. Pas trop fort en ce qui me concerne, je chante faux?
En cette nouvelle année, je prends pour résolution d'apprendre à chanter. Il le faut bien si je veux respecter ma première résolution sans perforer les tympans qui cohabitent avec les miens.
En cette nouvelle année, je prends pour résolution de sourire à la vie, de ne regarder que le verre à moitié plein. Il faut être positif pour que le positif vienne à toi, parait-il. J'en doute, mais je ne demande qu'à voir, alors je vais tenter l'expérience.
En cette nouvelle année, je prends pour résolution de réaliser mes rêves. Heueueu ... là je pousse grand-père dans le foin. Certains de mes rêves relèvent plutôt de l'utopie. Je passe.



Pour cette nouvelle année, une bonne santé, de la douceur, beaucoup d'amour, tout plein de bonheur et tout ce que vous désirez.

samedi 18 décembre 2010

A la pêche des coeurs


A la pêche des coeurs, je ne veux plus aller
Je ne veux plus, ma mère
Y en a trop de douleur quand l'amour s'envoler
Et laisser pauvre gars qui pleure

Ma cocotte elle est partie
Avec un vilain bonhomme
Je suis seul toute la nuit
Pas possible de faire un somme

A la pêche des coeurs, je ne veux plus aller
Je ne veux plus, ma mère
Y en a fini de bonheur quand l'amour s'envoler
Et laisser larmes amères

Au bistro d'oncle Fernand
C'est l'calypso qui commence
Je vais passer un instant
Mais je resterai sur mon banc

A la pêche des coeurs, je voulais plus aller
Seigneur la belle fille
Elle a les lèvres roug' et des grands yeux qui brillent
Je crois pas que je la connais

Voulez-vous danser, mam'zelle
Pour consoler un pauvre homme
Mais monsieur je suis pucelle
Mamoiselle, soyez bonne

A la pêche des coeurs, je voulais plus aller
Mais vous êtes très jolie
Et si je vous le dis ce n'est pas un péché
C'est la vérité, ma mie

Suivez-moi sous les palmiers
Mon Dieu quelle jolie robe
Il vaudrait mieux l'enlever
Pour ne pas risquer d'la gâter

A la pêche des coeurs, je ne veux plus aller
Mais dites-moi, friponne
Où vous avez trouvé ces beaux petits tétés
Et ce corps qui s'abandonne

Donnez un baiser, ma mie
Pour faire plaisir au pauvre homme
Restons là toute la nuit
Ma douleur elle est partie

A la pêche des coeurs, je ne veux plus aller
Car j'ai fait bien belle prise
Elle vient d'enlever sa petite chemise
Et je vais me régaler...

Et je vais me régaler...
Et je vais me régaler...

vendredi 17 décembre 2010

Y'a de l'abus


Vos livraisons sur toute la France métropolitaine le lendemain matin avant 13h et à l'international dans les meilleurs délais

Vous avez testé ?
Nous, oui !
Nom, prénom, numéro de la rue, nom de la rue, code postal, nom du village, tout y est, même le pays.

Et bien figurez-vous que les infos en leur possession ne leur ont pas permis de livrer.
Que manque-t-il donc ? Age ? Mensurations ? Couleur des yeux ? Nationalité ?
Pour le savoir, j'ai donc pris le téléphone et appeler au numéro indiqué.
Toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Nous vous conseillons de rappeler ultérieurement.
...
Toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Nous vous conseillons de rappeler ultérieurement.
...
Toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Nous vous conseillons de rappeler ultérieurement.
...
Ah ! Une voix. Enfin !
Blabla blabla ... précisez à haute voix et distinctement le numéro de votre envoi.

J'obéis.
La communication vous sera facturée 15 centimes la minute.
Ah ! quand même !
Blabla blabla ... si votre appel concerne l'expédition dite "expédition", si votre appel concerne le suivi, dites "suivi" etc...
J'obéis, une fois de plus.
Temps d'attente estimé à 15mn.

15mn ? J'attends.
Et je réfléchis. J'ai le temps.
15 minutes fois 15 centimes = 2.25 euros.
Vous me direz "c'est rien 2.25 euros".
Ah oui ? Convertissez en francs et vous verrez. On s'est quand même bien fait banané , quand on est passé à l'euro, avec toutes les petites sommes. Non ? Vous ne me croyez pas ? Rappelez-vous : un timbre valait 50 centimes de francs (ou 0.50 F). En 2010, il est à 58 centimes d'euros soit 3.80 F. Et ce n'est qu'un exemple.

Alors 2.25 E. font 14.75 F. Ce qui fait qu'aujourd'hui, ayant réussi à avoir la ligne deux fois dans toute cette foutue journée, j'ai dépensé 30 francs pour n'avoir personne au bout du fil, et donc aucune info sur ce colis. Merci Chronopost.
Je fais quoi maintenant ? Je viens vous botter le cul ? Hé ! fallait pas me préciser votre adresse : n° et nom de la rue, ça me suffit. Moi, je saurai vous trouver même si je dois faire les trente bornes qui nous séparent. Préparez-vous, je choisis les bottes et j'arrive !

samedi 11 décembre 2010

Il parait que Noël arrive

Noël synonyme de fête mais aussi de cadeaux.
Ah, les cadeaux. Je n'en ai que six à faire (Seuls les plus méritants y ont droit. Hé ! par temps de bourses plates, il faut faire des choix).
Six, mais quelle galère. Aucun ne veut de superflu, gadgets, objets déco ... Je les comprends. Moi, j'en suis à supprimer tous ce qui ne sert à rien, si ce n'est à attirer la poussière. Maudite poussière.
Offrir de l'utile. Oui mais ... ils ont tout.
Habillement ? Déjà largement vêtus des pieds à la tête.
Ustensiles de cuisine ? La chocolatière ? La yaourtière ? Le gaufrier ? Appareils encombrants qui serviront une fois voire jamais.
Outils pour les hommes ? Entre un qui ne bricole pas, l'autre qui dit sans cesse "je vais faire un grand trou dans le jardin et enterrer tous mes outils" et le dernier qui a déjà tout ce dont il a besoin ... je laisse tomber.
Des bouquins ? Pourquoi pas. Mais ne pas se tromper de cible. L'un ne lit pas, l'autre ne lit qu'en espagnol, un autre des revues ... Il m'en reste trois qui lisent. Je conserve l'idée.
Bon, il me reste quelques jours pour cogiter. Mais où-je bien pu ranger mon inspiration ?

vendredi 10 décembre 2010

Petite visite au Pôle Emploi


Le Pôle Emploi ? Si sympa avec moi que je reçois, le même jour, trois courriers de sa part. Je ne pensais pas avoir autant d'importance ... Même mon banquier ne m'écrit pas autant.
Première enveloppe : ma réinscription est bien prise en compte. Ouf !
Deuxième enveloppe : ma nouvelle carte. Identique à la première (encore un petit bout de la forêt amazonienne de perdue).
Troisième enveloppe : "demande d'allocation simplifiée", un document de 6 pages à remplir.
Bizarre ce document. Ces infos, ils les ont depuis un an déjà. Belote, rebelote et dix de der, je reprends le stylo et je commence à faire des croix par ci, par là. Oui, non, non, oui, ...
Tu te réinscris comme demandeur d'emploi et on te demande : "Exercez-vous une activité salariée ?" ... logique.
Joindre un document fourni par l'ancien employeur. C'est quoi ça encore ? Aucun souvenir de ce papier.
Je pose le stylo, prends le document et pars rendre une visite surprise au Pôle Emploi.
Très bon accueil, je dois l'avouer.
"Oh, ce document, il ne sert à rien. Ils font n'importe quoi. C'est une réinscription, il ne sert à rien. Votre dossier est en règle. Il ne vous reste plus qu'à attendre le RV avec un nouveau conseiller." Et là, je vois la charmante demoiselle déchirer l'imprimé (pauvre forêt).
"Ok. Et ce RV, vous avez une petite idée du délai ?".
"Pas avant trois mois".
Trois mois ?
Alors, il y a de fortes chances que tu ne me revoies pas ma belle, j'ai pensé. Car du boulot, je compte bien en trouver d'ici là !
Pôle Emploi = Dis moi ce dont tu as besoin, et je t'explique comment t'en passer !

jeudi 9 décembre 2010

Les Piliers de la Terre

Et voilà, une fois de plus mon dos me rappelle à son bon souvenir. Si un toubib vous dit, après une déchirure discale, qu'il vous faut être patient, qu'il faudra attendre trois ans pour être tranquille, faites-lui avaler son stéthoscope. C'EST FAUX. Je peux vous dire, qu'au bout de 8 ans, le douleur est toujours là. Enfin, "toujours" j'exagère, mais elle revient immanquablement trois ou quatre fois par an. Je fais avec, il le faut bien.
Après un bon petit massage prodigué avec amour par mon p'tit homme (pas si p'tit que ça en vérité, mais bon ça me permet de croire un instant que je peux le dominer, hé, hé ...), après un bon petit massage, disais-je, et un dîner léger et rapide, je vais aller m'installer confortablement sur le sofa devant la télé. Une fois n'est pas coutume.

Et oui, ce soir, Canal + diffuse Les Piliers de la Terre. J'ai lu le roman. Que dis-je ? J'ai dévoré goulûment le roman.
Et tant pis si la série ne respecte pas l'écrit (anachronismes, etc. ...). On est souvent déçu par les adaptations, et celle-ci a dû causer bien des soucis. Je suis curieuse de voir ce qu'ils ont fait de cette magnifique histoire.
L'heure tourne. Je cours dîner. En fait, je vais y aller clopin-clopan, ce foutu mal me fait courber l'échine.

Allez, Mami, lève-toi.
PS - Si vous n'avez encore lu ce roman, empressez-vous de le faire et vous m'en direz des nouvelles.

mercredi 8 décembre 2010

Le poids des ans


"Au lieu de faire des yeux de merlan frit à ta poupée
C'est la belle mère que tu devrais bigler... Ah ah...
Comme l'ont dit les poètes dans leur baratin
Les roses du matin ne vivent que l'espace d'un matin
La cuisse de nymphe, la taille de guêpe, les seins au ciel
Durent moins longtemps que le tiers provisionnel...
Ah ah..."
Henri Salvador

Sarko, oublie-nous et médite ...

mercredi 1 décembre 2010

Je chôme, tu chômes, il chôme ...

Un an s'est écoulé. Un an sans travail.
Un an avec le bénéfice de la CRP.
Seulement voilà, toujours pas de boulot. Donc, à partir d'aujourd'hui, je rentre dans le quota des chômeurs. "Poussez-vous, j'arrive !".

Un an sans boulot, et ce n'est pas faute de chercher.
Oh des annonces, il y en a, bien sûr ! Mais pour des jobs merdiques, contrats de 20h, au SMIC, à 1 heure de route.
Il y a très certainement des couillons qui vont dire "Oh, encore une qui veut profiter. Il va bien falloir qu'elle se plie, si elle veut bouffer." Cause, cause ...

Ce qui change aujourd'hui c'est que je dépends du pôle emploi le plus proche, à 10 kms, et non plus à 30. Mais bon, est-ce vraiment un changement ? ...

L'intérim, c'était pas trop mon truc, mais je crois que je vais m'y coller. C'est vrai, quoi, on s'encroûte sinon. Plus envie de sortir, plus envie de voir qui que se soit, plus envie de rien. Les pieds dans les pantoufles à longueur de journées, c'est du n'importe nawak.
Il faut que je bouge !