Citation du jour

"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .

mardi 29 mars 2011

Océans

On tente une soirée télé ? Allez osons l'aventure. J'en conviens, aventure est un bien grand mot, mais quand il s'agit de se trouver un programme sympa, la chose n'est pas aisée.
C'était hier soir.
Nous nous installons donc sur le sofa, même Kooki chat grincheux est de la partie. Mister Cat a, ces deux derniers jours, abandonné son sale caractère pour être très câlin. Profitons-en, ça ne saurait durer.

Zapette en main, je commence à faire la tournée des chaînes. Je ne suis pas allée très loin. Chaîne 12, Canal Family, "Océans", film de Jacques Perrin.

Oublier que certains sponsors ne sont autres que les pollueurs de nos océans (fondation Total pour ne citer qu'elle). Oublier les commentaires superficiels et édulcorés (heureusement, il y en a très peu).
Et admirer les prises de vues somptueuses, bluffantes, ces créatures sous-marines incroyables ... J'ai passé un excellent moment.
Dommage que la bande annonce de ce film ne soit pas à son image.

dimanche 27 mars 2011

Mauvais rêve


Cette nuit, j'ai fait un rêve étrange.
J'entre dans la mairie pour accomplir mon devoir de citoyenne. Je donne ma carte d'électeur et je vais chercher la petite enveloppe. Je me retourne et ne vois que deux isoloirs. Le plus étrange n'était pas qu'ils en avaient réduit le nombre mais que chacun était bien gardé.
En effet, à droite une grande blonde, béret de marin sur la tête et ... borgne. A gauche, un petit brun à grandes oreilles, avec un faux air du grand méchant loup, portant des Ray Ban.
N'ayant aucune autre alternative, je me dirige quand même vers les isoloirs. Mais je me retrouve tiraillée entre les deux. Elle, l'oeil exorbité, me tirant le bras droit, lui, la bave le long des babines, le bras gauche. J'essaie de crier mais aucun son ne sort de ma bouche. Je parviens à me défaire de ces deux monstres et essaie de courir mais fais pratiquement du sur place malgré tous mes efforts. Enfin, je parviens à la table où se tenaient le maire et ses conseillers municipaux. Ils jouaient aux dominos ??!!
L'entrée des isoloirs est bloquée. Hé, vous m'entendez ? Je vous parle.
Ils relèvent la tête. Horreur ! Je découvre des clones des deux monstres.
Je hurle mais là non plus aucun son. Je veux m'enfuir, d'autres clones me barrent le passage. Au secouououououours !
Je les entends ronfler. Ronfler ? Pourquoi ils ronflent comme Manfred ?
Et là j'ouvre les yeux, Manfred est prêt de moi et ronfle comme jamais.
C'est bien la première fois que je ne me suis pas mise à siffler pour l'en empêcher, bien heureuse d'être délivrée de ce cauchemar.

samedi 26 mars 2011

Petit piment

Aujourd'hui, un ami m'a envoyé ce mail. Mais, en fait, je ne sais pas très bien à qui il était destiné. A moi ou à Manfred ? Je m'interroge ?

"Après des années de recherches, le Pays Basque novateur encore une fois, a fait pousser dans un jardin d'Espelette un nouveau piment : Le piment-zizi !
Je n'en avais jamais vu. Et vous ?
"

"Le cultivateur ajoute qu'ils peuvent atteindre 18 cm de long. Assez pour en avoir les larmes aux yeux ? "

mercredi 23 mars 2011

Conserves maison


Quelle journée !
Pour commencer ce jour ensoleillé, jardinage. Ciel bleu, soleil, 19°, on a vite fait de laisser son intérieur pour prendre l'air.
Mais j'ai dû modifier mon activité en cours de journée. Manfred a en effet entrepris de faire du pâté de tête.
La première cuisson, le désossage, il s'en charge tout seul. Pour la suite, il a besoin d'un petit coup de main. Monsieur remplit les bocaux, Madame essuie, pose les joints et les ferme. Total, quarante bocaux. Ensuite Monsieur se charge de la stérilisation.
Mais pendant que j'accomplissais minutieusement mon travail, j'entends :
- Au fait, demain, je fais les pâtés de campagne.

- Quoi ? Tu plaisantes ? Et tu comptes en faire combien ?
- Oh, entre trente et quarante.

- Ah oui ? Et tu me dis ça maintenant ?

Sortir les bocaux, s'assurer qu'il y en ait suffisamment, les laver, vérifier le stock de joints.
- T'es mignon toi, mai tu te souviens que la semaine prochaine, il faut faire les canards, les confits et foies gras, sans oublier les tripes que tu as prévu de faire aussi.
- Bien sûr.

Bien sûr ! Et voilà, c'est toujours la même chanson avec Manfred. Quand il entreprend de faire des conserves, il cumule tout en même temps. Si lui cuisine, moi je dois prévoir tout le matériel et chaque fois c'est le sprint, quand il ne faut pas, à la dernière minute, courir acheter des joints. Enfin quand je dis courir, j'y vais en voiture je vous rassure. Je prévoie toujours un stock mais le cuisto dépasse chaque fois les prévisions. Et bien sûr, plus assez de joints pour demain.
Allez, pour ce soir, c'est bon, stop, j'arrête. Je crois que maintenant je vais aller me prendre une bonne petite douche pour la détente, et ensuite m'installer sur le sofa. Et qu'on ne me demande plus rien, je n'y serai pour personne jusqu'à demain.

samedi 19 mars 2011

Celle de trop


J'ai un gros défaut : je fume. Les fumeurs comme moi savent qu'arrêter de fumer c'est très facile en théorie mais en pratique, l'affaire se complique.
Au fond de moi, j'ai une profonde envie de jeter ces maudites clopes qui me foutent la santé en l'air et puisent sur mes économies. Mais je constate que plus je fume, plus je suis accro. Bizarre, non ? Pourquoi est-il plus difficile aujourd'hui d'arrêter qu'auparavant ?
Ma soeur, soucieuse de ma santé, m'a apporté du tabac naturel, sans additifs. Je dis bien du tabac ce qui veut dire "rouler ses cigarettes". Il est vrai qu'en les roulant, on fume moins à condition bien sûr de ne pas garder sous le coude un paquet de clopes prêtes à être fumées.
Bref, toujours est-il est que ce midi je roulais ma clope avec ma petite machine (et oui, à la main je ne suis pas une pro), et un souvenir m'est revenu.
Qu'en j'étais môme, avec un copain, voir les grands la clope au bec nous faisait envie, d'autant plus que pour nous c'était un interdit. C'est bien connu, pour un gosse, l'interdit ne demande qu'à être franchi. Nous avions une dizaine d'années.
Comment faire ? Acheter du tabac à l'épicerie du village aurait donné la puce à l'oreille de l'épicière. Etant particulièrement pipelette, elle se serait empressée de rapporter l'affaire aux parents. Prélever une cigarette dans le paquet du père, impossible. Nous n'avions pas la dextérité d'un pickpoket pour glisser notre main dans sa poche. Alors que faire ?
N'étant jamais à cours d'idée, l'un comme l'autre, nous avons trouvé la solution. Après tout, une cigarette ce n'est que du tabac dans une feuille de papier. Alors nous avons fabriqué un petit cornet avec un morceau de journal et l'avons rempli de foin. Le travail achevé, nous n'étions pas peu fiers devant notre oeuvre. Oeuvre qui avait plus l'apparence d'un gros pétard que d'une cigarette.
Il ne nous restait plus qu'à l'allumer sans attirer l'attention. Nous avons discrètement emprunté une boite d'allumettes et avons pris la clé des champs.
Notre pétard mesurait une bonne quinzaine de centimètres. Et heureusement que nous avions la folie des grandeurs, car l'allumer nous a un peu ... refroidis. Il s'est enflammé ! Plus court, et nous revenions avec le nez roussi. Après avoir soufflé sur la flamme, nous avons tour à tour tiré sur notre cigarette improvisée qui s'est consumée très vite, bien trop à notre goût, malgré que chaque bouffée nous faisait grimacer et nous empestait.
Finalement, braver cet interdit n'était pas si drôle, et de mémoire, nous avons dû renouveler l'expérience une fois, deux tout au plus.
Ce n'est que quelques années plus tard que lui comme moi avons fumé notre vraie première cigarette. Celle de trop.

mercredi 16 mars 2011

Langue de chiffon ?

Les politiques pratiquent la langue de bois. Certes.
Mais, que ce soit la langue de bois, le bien-pensant, le politiquement correct, c’est la langue d'une grande majorité d'entre nous.

Il nous est impossible de formuler notre ressenti, de prononcer certains mots sans que nous soyons immédiatement taxés d’intolérants, de racistes. Je suis persuadée pourtant que nombreux sont ceux qui se plaignent en silence, devant ce constat d’injustice et de scandales quotidiens. Oui en silence refusant de l’admettre ouvertement, s’interdisant de telles pensées, craignant des représailles peut être.

Comment avons-nous pu en arriver là ? Devoir parler à mots couverts, voire nous taire. Pourquoi ferions-nous appel à la haine raciale en tenant des propos objectifs, réalistes ? Pourquoi ?

Je n’ai aucune objection à recevoir tout étranger sur notre territoire pourvu qu’il respecte notre pays, qu’il se conforme à nos règles, nos lois, qu’il ne nous impose pas ses coutumes, sa religion, qu’il ne bénéficie pas de plus d’avantages économiques ou sociaux que nous français d’origine.
Est-ce le cas aujourd’hui ?

Non. Nous devons :

- Accepter la fermeture de nos rues pendant la prière.
- Accepter la prière sur le lieu de travail.
- Contester le fait que la majorité des délinquants sont issus de l’immigration et en grande majorité musulmans.
- Accepter qu’un restaurant impose une alimentation halal, répondant ainsi à des préceptes religieux. Pourtant ce restaurant appartient à … l’Etat français (puisque racheté par la Caisse des Dépôts et Consignations).
- Accepter la retraite des ressortissants étrangers. Il faut savoir «qu’ils n’aient pas travaillé dans notre pays ou qu’ils n’aient pas assez travaillé pour bénéficier des droits à la retraite, ils peuvent prétendre à l'aspa [page 54] (environ700 euros mensuels par personne). Je connais des retraités, après une dure vie de labeur, qui ont à peine 800 euros pour vivre à deux. Tous les politiques, de toute tendance, se taisent.
- Etc, etc, etc, etc, ...

En Espagne, une plainte a été portée contre un professeur qui a eu l'impudence de prononcer le mot jambon devant un élève musulman. Ce dernier lui a intimé l'ordre de ne pas parler de jambon au motif que cela offensait sa foi musulmane.

En France, un musulman a exigé le retrait d'un crucifix accroché au mur de la chambre de sa fille dans une clinique ... catholique.

Et j'en passe ...

Non, je ne suis pas raciste. Non je n’ai aucune sympathie pour l’extrême droite. Ne vous méprenez pas. Je suis seulement réaliste.

Tous ces exemples ne sont que des faits qui font râler, des injustices.
Ces comportements ne sont que la face cachée de ce qui se trame dans le monde et plus particulièrement dans nos pays occidentaux. Comportements d'individus qui se disent être les maîtres encore et encore au nom d’une religion qui, selon eux, est la seule et unique.

Je refuse de croire que le monde soit à ce point crédule, aveugle face à cette évolution dangereuse. Je ne suis qu'une petite française, pas intello pour deux sous, mais je ne donne pas un siècle à l'islam pour régner sur notre planète.

J'aime la France mais je ne m'y reconnais plus.

mardi 15 mars 2011

Pourboire

Histoire vraie.
En quittant leur chantier, trois ouvriers aperçoivent sur la route une trousse. Ils la ramassent et intrigués l'ouvrent. Avec un peu de chance, peut être découvriront-ils un indice leur permettant d'en identifier le propriétaire.
Cette trousse aurait pu contenir brosse à dents, dentifrice, peigne, etc. ... A moins de faire une recherche ADN, impossible de rendre le bien à l'écervelé. De même dans le cas d'une trousse d'écolier.

Mais leur trouvaille est bien loin de ce qu'ils auraient pu imaginer.
Billets de banque et chèques, le tout pour la modique somme de 9000 euros dont 3000 en espèces.
Par ces temps difficiles, nos trois compères auraient tout aussi bien pu se partager les billets et abandonner le reste. Après tout, mille euros chacun ... Mille euros qui vous tombent du ciel ...

Que nenni ! On est honnête ou on ne l'est pas !
Alors, ils regardent à qui étaient libellés les chèques et décident de rendre le tout à cet artisan distrait.

L'heureux propriétaire, qui avait égaré probablement sa recette de la semaine, a remis à chacun une jolie petite somme, en remerciement.
Mais l'honnêteté n'est pas toujours récompensée comme ont pu le constater les trois compagnons. En effet, il y a récompense et récompense.

Les trois ouvriers ont eu la désagréable impression que "
cet artisan se fichait un peu de leur gueule" en recevant, chacun, ... cinq euros.

lundi 14 mars 2011

Plus on est, ...


Il était une fois quatre individus qu'on appelait Tout le Monde, Quelqu’un, Chacun et Personne.

Il y avait un important travail à faire et on a demandé à Tout le Monde de le faire.

Tout le Monde était persuadé que Quelqu’un le ferait.

Chacun pouvait l'avoir fait mais ce fut Personne qui le fit.

Quelqu’un se fâcha car c'était le travail de Tout le Monde !

Tout le Monde pensa que Chacun pouvait le faire et Personne ne doutait que Quelqu’un le ferait.

En fin de compte, Tout le Monde fit des reproches à Chacun parce que Personne n'avait fait ce que Quelqu’un aurait pu faire.

Moralité
Sans vouloir engueuler Tout le Monde, il serait bon que Chacun fasse ce qu'il doit faire sans nourrir l'espoir que Quelqu’un le fera à sa place car l'expérience montre que là où on attend Quelqu’un généralement on ne trouve Personne.

jeudi 10 mars 2011

Révélation ?

Alors comme ça l'enturbané pourrait révéler un secret concernant Sarkouille. Et attention pas un de ces petits secrets insignifiants. Non, non. Un grave secret.
Ben dis donc ! J'en tombe de l'armoire !

Ah mais que lis-je ? "... la chute de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale".
Aaaaaaaah ! Ah c'est ça.
Je remonte sur l'armoire.


Il fume de la ciboulette le Kadhafi ?
Il chique des clous de girofles ?
Il a un petit souci technique ou quoi ?
Tu parles d'un secret ! Secret de polichinelle oui.

mercredi 9 mars 2011

La mouette est partie

Et bien ça y est, ce jour J, que je voyais venir avec angoisse, est arrivé.
Ma mouette a déployé ses ailes ce matin et s'est envolée pour le Canada, direction Montréal.
Une nouvelle année sans sa présence.

Alors bien sûr aujourd'hui je suis un peu tristounette. Et il faudrait voir à pas se moquer. Oui, oui, vous là bas, je vous entends pouffer et chuchoter "Fifille est partie et maman chouine ".

Moquez vous. C'est qu'elle n'a pas choisi la porte voisine. 5700km. Je me vois mal me faire offrir l'apéro. Il vaudrait mieux qu'elle ne sorte pas les glaçons trop tôt.

En même temps, je suis heureuse pour elle. Partir sous d'autres cieux probablement plus cléments qu'ici, je ne peux que lui donner raison.

Bon, en attendant qu'elle raconte ses aventures sur son blog, moi je vais refermer le mien jusqu'à demain ... peut être, si le moral est moins gris.
Si, si, il le sera, moins gris. Il le faut. Allez ma fille un peu d'enthousiasme, que diable !

samedi 5 mars 2011

Jacques le facteur

Certains films sont magiques. Magiques au point de les voir et revoir avec toujours autant de plaisir.

Dans ce milieu qu'est le cinéma, j'ai une affection toute particulière pour un homme à la fois réalisateur et acteur : Jacques TATI. Mais l'un de ces films est pour moi un vrai bonheur. Il m'apporte, chaque fois, autant d'émotion et de rires.
Vous le connaissez probablement, il s'agit de Jour de Fête. Son premier long métrage sorti en 1949.

Je n'étais pas encore de ce monde et pourtant il me rappelle tant de souvenirs. La vie devait évoluait doucement à cette époque.

Pour ceux qui se régalent autant que moi en le regardant et pour ceux qui ne le connaissent pas, voici quelques extraits.








vendredi 4 mars 2011

Ma b.a. du jour

Vous souhaitez venir faire un tour dans la ville rose et sa région ?
Vous n'avez pas de pied à terre ?

Je vous recommande le Park Wilson. Et oui aujourd'hui, j'ai envie de donner un petit coup de pouce à des jeunes en charge d'un lieu d'hébergement et je vais donc leur faire un peu de pub.

Il s'agit d'une résidence hôtelière.
Très bon accueil. Quartier calme. Parking sécurisé. Studios ou T2 à des tarifs très intéressants. Dans
chaque appartement, une kitchenette équipée, télévision, accès internet haut débit, ...
Proche aéroport, transport pour accès centre ville de Toulouse.
Même votre chien, votre chat sont admis.

Je vous conseille d'aller visiter leur site et je n'aurai plus qu'à vous souhaiter un bon séjour.



jeudi 3 mars 2011

Pub

Notre président et ses sinistres font tellement dans la discrétion qu'ils sont connus à l'étranger comme le Marcel au bistrot.
Ils sont même une source d'inspiration.
La preuve en est ces publicités d'une société allemande de location de voitures.


"Faites comme madame Bruni, prenez un petit modèle Français
"

mardi 1 mars 2011

Madame Marguerite


Nannie est partie, tout doucement, sans faire de bruit.


Famille ingrate et hypocrite qu'est celle du cinéma, qui
aujourd'hui, après l'avoir abandonnée, l'encense !



Mais elle restera dans le coeur de son public qui ne la jamais oubliée.