Citation du jour

"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .

mercredi 28 septembre 2011

Mademoiselle

Je viens de lire un article qui me met dans l'embarras. Je ne sais pas si je dois pleurer, rire, ou pleurer de rire.

Des associations féministes partent en guerre contre ces "petits riens qui font le sexisme ordinaire" et demandent la suppression de la case "Mademoiselle" sur les formulaires administratifs.
Petites phrases relevées : 
"ça peut paraitre un détail, mais c'est très symbolique des inégalités". 
"Cela oblige la femme à exposer une situation personnelle et familiale". 
"Connotation condescendante de Mademoiselle". 

Et la dernière, elle vaut le détour : "Implicitement, on vous dit que vous n'êtes pas finie tant que vous n'êtes pas mariée". 
Non mais sans blague !

J'ai bien compris que la question n'était pas de bannir "Mademoiselle" du vocabulaire. 
Leur demande ne concerne que les formulaires administratifs, sous prétexte que l'administration n'a pas à définir la femme par sa sexualité (et oui, c'est bien connu, les femmes célibataires sont vierges), alors que Monsieur, marié ou non, c'est toujours Monsieur.

Mais, à mon avis, il y a un hic. Si l'on suit leur raisonnement, il faut aller plus loin :  supprimer également les cases portant sur la situation de famille. Et puis, à y être, les cases "sexe F ou M". Plus de civilité, plus de situation de famille, plus de sexe, donc plus de sexisme.

Bon allez, plus sérieusement, ce que j'en dis c'est que c'est le type même de combat qui m'agace prodigieusement.

mardi 27 septembre 2011

Lol

Il faut rire 5mn par jour, c'est bon pour la santé.
Et bien hier, l'occasion m'en a été donnée à deux reprises.

Ma première rigolade de la journée ? je la dois à Carlita et son coup de coeur pour le p'tit Nico :
"Quand je l'ai rencontré, marchant dans les jardins de l'Elysée, il me donnait tous les noms des fleurs. Il connait leur nom latin, et les détails sur les tulipes et les roses. Je me suis dit : mon Dieu, je dois épouser cet homme, il est le président et il connait aussi tout des fleurs. C'est incroyable !"

Ma seconde rigolade ? La nomination de Douillet au poste de Ministre des Sports.
Quand Nicolas rencontre David

mardi 20 septembre 2011

Kooki prend la parole

J'ai déjà fait quelques apparitions sur ce blog sans jamais, il est vrai, avoir pris la parole pour la bonne et simple raison qu'on ne me l'a pas donnée. Mais aujourd'hui, je voudrais réparer cette injustice.

Chamouette, tu ne manques pas de prendre de mes nouvelles à chacun de tes appels, mais ta Mom te dit-elle bien tout ? A vrai dire, je n'en sais rien, car neuf fois sur dix, je suis en vadrouille dans le bois quand tu téléphones. Que veux-tu la météo clémente m'incite à prendre l'air ! Je vais donc te donner des nouvelles et te raconter la petite vie de ton Précieux. (J'aime quand tu m'appelles "mon Précieux").
Comme tu peux le constater sur cette photo, je suis toujours aussi beau . J'ai une ligne de rêve, un poil superbe. J'ai bien deux ou trois petits accros dus à quelques mauvaises rencontres. Avec Filou essentiellement.  Ce matou m'exaspère. Tu me connais, je ne suis pas très sociable et susceptible parfois. Je ne supporte pas d'être importuné et ce jeune blanc bec le fait exprès, j'en suis sûr. Malgré les corrections que je lui inflige, il persiste.  Je l'aurai un jour, je l'aurai crois-moi.

Mais je ne passe pas mon temps à le pourchasser. Je prends plaisir à trainer au fond du bois, près du poulailler. Je m'étale sous un rayon de soleil et surveille les poules. Attends, je ne t'ai pas dit, les poules, les dernières arrivées, tu ne les connais pas. Si tu les voyais ...  Une, surtout. Rikiki, noire au cul blanc. Et oui, elle a le cul pelé. En plus, elle va tous les jours sur le nid, puis en repart en chantant à tue-tête. Tu te dis "elle est moche mais elle pond, c'est déjà ça". Pas du tout. Pas un oeuf ! Elle ferait mieux d'en pondre un de temps en temps, au lieu de jouer les divas. Si elle croit qu'ils vont la nourrir pour rien, elle se berce de douces illusions.

Sinon, je vais aussi sous l'auvent de ta cabane. J'y suis bien, je m'y prélasse, à condition que Ambre, la chienne des voisins, ne pique pas sa crise quotidienne en aboyant pendant une heure ou deux. Toujours aussi attaquée de la caboche celle-là.

Quand je suis dans la maison, j'ai mes petits coins favoris. Un en particulier. Ta Mom a posé, dans ta chambre devant la fenêtre, un tabouret de bar avec un petit coussin bien moelleux. Aaaah ce tabouret, je m'y prélasse des heures, derrière la vitre au soleil. Il m'arrive aussi de m'installer sur les oreillers de ton lit. D'ailleurs, entre nous, ils sont bien douillets. Tu aurais dû les prendre avec toi.

Un petit moment que j'aime bien aussi, c'est le soir, quand ta Mom s'installe devant la télé. Je m'allonge près d'elle, elle laisse toujours une petite place pour moi. Elle me fait tout plein de calins, et me gratouille le ventre. J'adoooooore. 

Comme tu peux en juger, je mène une petite vie tranquille : sieste, ballade, rouste à Filou, repas, sieste, calins, etc. La belle vie, quoi.

Là, maintenant, je suis fracassé, je crois  que mon coussin m'appelle. Je ne voudrais pas le faire attendre. Pour ton prochain coup de fil, donne moi rendez-vous. Je te promets, je ferai un effort.

mercredi 14 septembre 2011

Hôte indésirable

Ces dernières années, nous n'entendions parler que de lui, mais n'étant pas concernés, nous n'y prêtions pas plus d'attention que ça. Cet été, il a décidé de venir s'installer sur Toulouse, ce qui lui a valu d'être à la Une du journal régional. 
Nous nous y sommes donc un peu plus intéressés mais sans plus.
Je veux parler du frelon asiatique.

Ici, chaque été, nous cohabitons avec les frelons européens. Cohabiter, c'est vite dit, car, bien qu'ils ne soient pas agressifs, chacun y va de sa ruse pour les neutraliser. Pas agressifs, peut être, mais elles sont quand même susceptibles ces p'tites bêtes. Alors, mieux vaut prévenir que guérir. 

L'asiatique, c'est une autre histoire. Fin août, il a attaqué au sud de Toulouse et a fait une victime. 
Là, nous avons tendu la seconde oreille.
Mais tout pendant qu'il se tient encore éloigné de chez soi, on n'y pense pas, tout en y pensant. Bref, on ne se sent pas encore vraiment concerné. C'est bien connu, dans ces cas là, chacun applique la théorie du "ça n'arrive qu'aux autres", alors pourquoi s'en faire.

Mais, car il y a toujours un mais, hier, nous étions devant la maison quand deux frelons asiatiques sont venus nous rendre visite. Ni une, ni deux, n'écoutant que notre courage, nous sommes passés à l'attaque. Le premier a pris la fuite (il ne devait pas être bien courageux celui-là), mais le second n'a pas résisté à l'assaut et a rendu l'âme. Ce qui nous a permis de vérifier l'origine du malotru. 
Deux spécimens, et de suite, chacun s'est retrouvé le nez en l'air à scruter la cime des arbres, à la recherche du fameux nid, mais rien. 
Probablement deux égarés.

jeudi 8 septembre 2011

Prise au dépourvu

Et voilà, on s'absente quelques jours et au retour c'est le bazar. On ne se sent plus chez soi. Obligé d'ouvrir tous les placards pour trouver ce que l'on cherche. Quand le chat n'est pas là, les souris s'en donnent à coeur joie. Le bazar, je vous dis. Heureusement, elles n'ont pas touché au papier peint.

En fait, je ne me suis pas réellement absentée. J'ai seulement abandonné mon blog un temps, un certain temps.
Toutes les bonnes nouvelles de la rentrée nous annonçant un avenir si joyeux, que j'avais l'intention aujourd'hui d'écrire un billet sur ces jours heureux à venir, sur ce bonheur qui, je n'en doute pas, doit également vous envahir le coeur. Non ? Vous n'êtes pas d'accord avec moi ?

Bref, comme aurait Pépin, je m'apprêtais donc à me lancer dans ma prose quand, en ouvrant mon blog, j'ai cru un instant m'être trompée de porte. Mais je devais me rendre à l'évidence, j'étais bien chez moi. Il m'a fallu ouvrir des placards, des tiroirs, ... plus rien je ne retrouvais. Je n'arrivais même pas à afficher le blog. Bon il est vrai que parfois la brune que je suis fait sa blonde.

Moi qui n'aime pas être prise au dépourvu, modifier mon environnement sans m'en aviser, y'a de l'abus ! Même si on me propose de "Revenir à l'ancienne interface" ... J'ai donc le choix : me cantonner dans mes vieilles habitudes ou bien faire l'effort de m'adapter à ce nouveau décor. Après une longue réflexion (prendre une telle décision en valait la peine),  après une longue réflexion, disais-je, pas loin de deux minutes quand même, j'ai décidé de m'adapter. 

Je sais, ça n'intéresse personne ... Tant pis.