Citation du jour

"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .

mardi 5 juin 2012

Chasse à l'odeur

Une odeur s'est invitée dans ma cuisine, depuis une dizaine de jours.
Je sniffe dans tous les coins et recoins, mais impossible de déterminer son origine.
Et bien sûr, elle tape l'incruste !

Un chat qui se serait oublié ? 
Une souris prise au piège derrière un meuble et qui a fini par rendre l'âme ? Et oui, malgré la présence des chats, il arrive qu'une souris s'égare dans la maison mais pas pour longtemps.
Une pomme de terre pourrie ?

J'ai beau réfléchir, cette odeur je ne la connais pas.
Max prête son nez à l'exercice.
Ah, il faut nous voir, Max et moi, le nez en l'air à renifler.
Mais bon sang, d'où vient-elle cette maudite odeur !

Les jours passent et oh miracle, nous parvenons enfin à découvrir son gîte. Si son origine reste inconnue, maintenant je sais d'où elle se diffuse, la maudite. Derrière le frigo !

Grand branle-bas de combat, nous voilà entrain de déplacer l'appareil en question. Seul souci, il est encastré ! Mais après quelques efforts, et surtout quelques jurons de Max dont la patience a certaines limites et surtout une limite certaine, nous parvenons à sortir le frigo.

Outre la poussière, rien d'anormal. Je sors l'aspirateur et nettoie l'arrière de l'engin avec le secret espoir que le problème soit résolu. 
Comme si un aspirateur avait le don d'avaler les odeurs !

Dépoussiérage terminé, je me remets à sniffer. 
Et là, je dis "chapeau les fabricants" !
Quelle judicieuse idée de fixer le bac sensé réceptionner l'eau de dégivrage sur une espèce de bonbonne elle-même fixée bien sûr sur la carcasse du frigo. Bac qui, je dois le préciser, est pratiquement inaccessible.

Après y avoir glisser tant bien que mal un chiffon humide, l'avoir ressorti couvert d'un dépôt bizarre et surtout malodorant, plus aucun doute il me faut bien le nettoyer ce foutu bac, car c'est bien à cet endroit précis que l'odeur s'est nichée. 
Je reprends la notice technique. Peut être y a-t-il une astuce. Et bien non. A part m'expliquer comment utiliser le frigo et entretenir l'intérieur, mais pour ça je n'ai nullement besoin de leurs conseils, rien, absolument rien sur le reste.

J'ai donc dû jouer d'ingéniosité pour décaper le bac. A quatre pattes, des outils improvisés, je suis arrivée à mes fins. Le bac nickel, le frigo est remit à sa place avec, bien entendu, les quelques jurons inévitables de Max.

Aujourd'hui, si tout est rentré dans l'ordre, je ne m'explique toujours pas comment cette odeur s'est installée. A part, la poussière et l'eau, je ne vois pas ce qui a pu se déposer.  Mais l'odeur a disparu, et c'est l'essentiel.

dimanche 27 mai 2012

Pain farci improvisé

Je sais que je ne suis pas vraiment assidue ces temps-ci mais quand même de là à prendre ma place ... 

Foxy, je découvre que non seulement tu es une chipie, adorable chipie certes, mais aussi une sans-gêne. Tu t'invites, prends possession des lieux, bref tu fais comme chez toi, comme si je n'allais pas m'en apercevoir. C'est mal me connaître mademoiselle à quatre pattes.

Mais je ne suis pas venue ce soir pour régler mes comptes avec toi. Toutefois, sois patiente, ton moment viendra.

En fait, je voulais parler cuisine.
Depuis quelques temps, je n'avais plus très envie de cuisiner, mais, allez savoir pourquoi, cette semaine l'inspiration m'est revenue.

Mon homme est rentré à la maison avec un gros pain bien doré, et ma foi fort appétissant. Curieusement, je voyais ce pain être dégusté d'une façon toute autre que traditionnelle. Je l'ai imaginé farci. Je me suis donc lancée dans  l'improvisation. 

J'ai fait rissolé des petits oignons puis des poivrons en lamelles. Ensuite j'ai ajouté de la chair à saucisse, puis du bœuf haché, sel, poivre, herbes de Provence, et je ne sais plus quoi encore. Quand j'improvise en cuisine, j'improvise. Je regarde avec quoi je peux assaisonner et j'assaisonne selon l'humeur du moment.
J'ai fait grillé une bonne poignée de graines de tournesol que j'ai mélangées avec le hachis.
Ensuite j'ai fait un coulis avec de la tomate du jardin que nous avions au congélateur. Je me souviens avoir ajouté de l'origan.
J'ai mélangé le tout, hachis et tomate, et ajouté un peu de gruyère râpé. J'aurais préféré un fromage plus fort, mais il m'a fallu penser à l'un de mes convives qui n'apprécie pas le fromage dans les plats cuisinés, excepté le gruyère.
J'ai découpé le dessus du pain, puis je l'ai creusé. Je l'ai rempli de ma farce et l'ai couvert avec le chapeau découpé. Une fois terminé, je l'ai glissé dans le four 20mn environ.

Le pain à peine posé sur la table, qu'il était déjà découpé et servi ! J'aurais aimé faire une photo, mais pas eu le temps. Le plat ne contenait plus que des miettes. Donc pas de photo. Je ne peux donc déposer ici que la photo d'un pain qui ressemble à celui qui m'a permis de faire ma recette. 

Le résultat ? Je vous l'ai dit, il ne restait que des miettes.

Joyeux anniversaire petite mouette

Le Canada est si loin.
Mais ferme les yeux un instant.
Peut être sentiras-tu les bras de ta Mom préférée  t'envelopper et te serrer très fort.
Peut être l'entendras-tu pas te glisser au creux de l'oreille combien elle t'aime.

Joyeux anniversaire, ma petite mouette.
Que la santé, la gaité, l'amitié, l'amour, le bonheur, les fous rires t'accompagnent tout au long de cette nouvelle année.

mercredi 16 mai 2012

Foxy, tu parles trop


Hé ho, y’a quelqu’un ? Houhou …
Personne, comme d’habitude. Je ne sais pas ce qu’elle fait en ce moment, mais elle n’est jamais là.
Tant pis, je joue l’incruste mais chut, ne le dites pas à Bibou car si elle sait être adorable avec moi, elle sait aussi être très sévère.

Il parait que je suis comme les gosses. Moi je n’en sais rien, je ne sais pas ce que c’est ni comment ça fonctionne les gosses. Il semblerait qu’ils essaient toujours de passer les barrières défendues. Si c’est vrai, alors oui, je fais la même chose. Moi, mon truc, c’est « pas vu, pas pris », seulement c’est plus souvent « vu, pris » et là Bibou ne me rate pas. J’entends un énorme NON qui me déchire les oreilles. Et si j’ai un peu trop dépassé les bornes, je suis punie.
Je vais finir par croire qu’elle ne vient plus sur son blog pour être toujours derrière moi. Elle ne pourrait pas me lâcher le poil un peu. Non mais !

Je parle, je parle, mais vous souvenez de moi, au moins ? Non ? Pas sympa, ça ! C’est moi le p’tit bouchon, je suis déjà passée par ici en novembre dernier. Depuis, j’ai changé de nom. Le Papi n’arrêtait pas de dire que je ressemblais à un renard. Du coup, ils m’ont rebaptisée Foxy (Fox, Foxy, vous aviez compris).

Depuis, j'ai un peu grandi, mais j'ai bien l'intention de m'arrêter là. C'est trop toooop d'être petite ! Ils me prennent dans leurs bras, me font tout plein de calinous, me gratouillent le bedon, j'adooooore ! Je peux dormir n'importe où, sur le sofa, sur le dossier du sofa, sur les chaises, sur la table. Non, pas sur la table. Sont pas d'accord et je n'ai pas compris pourquoi, mais bon c'est comme ça. Je viens de trouver une nouvelle place pour faire ma sieste : une poussette. Elle est à Mami, elle s'en sert pour transporter des petites choses (la brouette, c'est trop lourd pour elle). 

Hier, j’ai sauté dans la poussette mais je n’avais pas vu que Kangoo y faisait sa sieste (Kangoo c’est mon copain le chat). Maintenant je sais qu’il n’apprécie pas les réveils brutaux. Rassurez vous, c’est toujours mon pote, il n’a pas de rancune ce minou.

J’ai une copine aussi, c’est Titi la chienne. Sa sœur Mila, elle par contre, une vraie pimbêche. Pas un sourire, rien, juste son museau qui se plisse si je m’approche trop près d’elle. Du coup, je l’ignore. J’ai tellement de choses à voir, à faire. Jouer avec mes potes, déterrer les taupes, faire des trous, arracher les fleurs qu’ils viennent de planter (oups !), aboyer après le chien du voisin, etc. … Bref, y’a toujours de quoi s’occuper ici. Alors, Mila, c’est vraiment le dernier de mes soucis. 

Bon, il faut que j’y aille. Kangoo m’appelle. Si mes activités m'en laissent le temps, je reviendrai. Enfin, peut être.

dimanche 25 mars 2012

Bon débarras, encore

Pour la troisième fois en quelques semaines, je vais revenir sur le vide grenier, et oui, désolée. Mais cette fois-ci est la dernière, c'est promis. Je n'en parlerai plus, c'est juré.

Ouverture du site aux exposants 6h30, aux visiteurs 8h. Max me propose de partir le premier.

- Je vais partir tôt pour y être à l'ouverture, je pose les tables, décharge le fourgon, et commence à déballer. Viens vers 7h30, pas avant, tu auras largement le temps de mettre en place ton petit bazar. 

Je ne me fais pas prier. Mais, malgré cette généreuse proposition, samedi matin, je me lève tôt, 6h. Max a déjà pris la route, alors qu'il en a pour une quinzaine de minutes tout au plus. Le matin, je n'aime pas me précipiter. Prendre mon temps pour déjeuner, me préparer sans galoper, nourrir Kooki le chat qui semble perturbé. 
- Qu'est-ce qu'elle a ce matin ? Il fait nuit. On était bien au lit. 
Et oui, Monsieur le chat dort près de moi, quand il ne découche pas. Toujours le même rituel : je me couche, 5mn plus tard il arrive, commence à me pétrir le ventre, (sans oublier de sortir les griffes, merci Kooki), puis vient se lover contre moi. 
Mais là, je m'égare.

6h50, le téléphone sonne. 
- T'es sur la route ? C'est la folie ici. Je n'arrive pas à décharger. C'est pratiquement de la vente au cul du camion.
Je monte justement dans ma voiture pour prendre la route. Entre nous, j'avais décidé de partir plus tôt que prévu. Je sais que certains visiteurs sont matinaux. Mais ceux-là sont plus que matinaux ... !

7h05, j'arrive. Le parking est déjà plein. Ouf, une place.
Max est sur les dents.
- La folie à mon arrivée. Je me gare, descends du fourgon, ouvre les portes, et je vois des types me tomber dessus pour acheter ! Tiens, je dois avoir pas loin de 95 euros en poche.
95 euros ? Déjà ? Et ils n'ont pas tout vu !
Je commence à déballer les cartons.
- C'est combien ? Pour le lot, vous me faites un prix ? Vous avez des cartes postales ? ... 
Les questions fusent de partout. Je ne sais plus où j'habite. Déboussolée totale que je suis. Max  a raison, ils sont enragés ce matin.

Un vide grenier ne fait pas l'autre. 
En rentrant hier soir, nous étions aussi fatigués, crevés qu'au terme du précédent qui a duré deux jours. La veille, nous nous disions "Il aurait peut être fallu s'inscrire sur le week end complet. Tant pis, c'est trop tard".  Aujourd'hui, j'ai fait les comptes. Montant de la recette identique à la précédente, à quelques centimes près, mais en une seule journée. Du coup, aucun regret.

Les placards se vident, le grenier aussi, quelques sous rentrent, rien n'est jeté, pas de gaspi, Max est content. Moi aussi. 
Le bilan est plutôt positif. 
Décision est donc prise de renouveler l'expérience deux ou trois fois mais pas à des dates aussi rapprochées. Rien ne presse.

jeudi 15 mars 2012

Bon débarras

Et si je revenais sur ce vide-grenier. Et oui, c'est fait, cela fait une dizaine de jours déjà.

J'avais décidé de ne pas être gourmande. Le but étant de faire du vide sans jeter. J'ai ainsi pu me débarrasser d'un tas de choses à des prix allant de 50 centimes à 5 euros.

C'est fou ce que l'on peut conserver dans ses placards, mais c'est fou aussi ce que l'on peut vendre : tout et n'importe quoi. J'avais pris à tout hasard de vieilles BD sous forme de livres de poche, sans aucune valeur, retrouvées au fond d'un carton. Je ne me faisais aucune illusion. J'en aurais eu trois fois plus, il ne m'en serait pas restée une seule. J'ai tout vendu en l'espace de deux heures. 

J'avais retrouvé tous les magazines  auxquels ma fille était abonnée petite : Toupie, Toboggan, Wakou. Trois cartons pleins. Tout est parti la première journée. 

J'ai pu constater que le petit électroménager se vendait comme des p'tits pains à 4 ou 5 euros. Jouets, CD, chaussures, sacs à main, bibelots, ... Tout y passe, mais je le répète il faut vraiment pratiquer de petits prix

Le résultat de ce week end est allé au delà de mes espérances. Et ce n'est pas fini ...

Un copain de Max passe, bien sûr s'arrête. 
Comment tu vas ? 
Bien et toi ?
Et patati et patata. 
Au fait si ça t'intéresse, on organise un vide-grenier à la fin du mois sous la halle.

Devant le défilé incessant et les ventes à répétition, Max a de suite pensé que l'occasion était trop bonne. Il fallait se débarrasser des invendus et de ce qui restait encore à la maison. Et voilà pourquoi la semaine prochaine, nous remplissons à nouveau le fourgon mais cette fois ci pour une seule journée. 

Ce n'est pas vraiment pour me déplaire. 
L'ambiance est sympa, on y fait des rencontres agréables, amusantes. Oh  bien sûr, on ne peut pas empêcher les cons de venir, j'ai dû en rencontrer deux ou trois maximum en deux jours, dont une conne détestable, grincheuse, impolie, qui m'a fait chercher un bouquin pendant cinq bonnes minutes pour finalement me dire "non, de toutes façons ce n'est pas ce que je cherche et je ne suis pas venue ici pour acheter". 

Une autre prenait un article, me le montrait avec un mouvement de tête voulant dire "quel prix ?", puis un deuxième, un troisième ... (je n'ai pas compté le nombre de fois). Etait-elle muette ? J'en doute au vu de son air plutôt désagréable. Peut être ne savait elle pas sourire ...

Ah oui, il y a bien eu un troisième con. Celui-ci lorgnait des magazines anciens que j'avais sur un petit coin de mon étal. Après avoir demandé le prix, je l'ai vu se cabrer, et, d'une façon très autoritaire, m'affirmer qu'ils valaient deux euros maxi alors que je lui soutenais qu'ils se négociaient entre 15 et 25 selon les numéros, prix qui m'avaient été confirmés par un collectionneur le matin même. Laissant sous entendre que je n'étais qu'une voleuse, il est parti sans même me dire au revoir, l'impoli. Il est quand même repassé à plusieurs reprises en jetant un œil envieux sur mes magazines, mais n'a pas tenté une nouvelle discussion. Il valait mieux pour lui. Je n'aurais pas cédé, c'était la seule chose que je n'avais pas l'intention de brader.

Trois cons en deux jours parmi tant et tant sympas, y'a pas de quoi fouetter un chat !  Et je n'ai pas parlé de nos voisins qui ont bien apprécié nos conserves (pâté de foie de volaille, rillettes et pâté de tête) et avec lesquels on s'est bien amusé. Nous n'allions pas dépenser le fruit de notre vente en achetant des sandwichs saucisses ou jambon. Y'a tout ce qu'il faut à la maison pour se régaler à moindre frais. Conserves, un pain, une bouteille de vin et un thermos de café et le repas était prêt.

J'oubliais le clou du week end : le Président de l'association qui tout au long de ces deux jours a pris le micro pour remercier les exposants, les visiteurs, les bénévoles, ... bref pour remercier. Le plus drôle, c'était l'après midi, après un repas semble-t-il bien arrosé. Trois mots sur quatre étaient inaudibles et quand il en est arrivé au tirage de la tombola, c'était assez comique. Il passait du 4ème lot au deuxième, puis au troisième et ne savait plus où il en était. Quand le billet de sa femme a était tiré au sort, il en a été tout désappointé. "Ah ! heu eu ... arrêt du son et de l'image". Bizarrement, on a bien compris ces quelques mots. Et il ne pouvait  pas mieux dire, on ne le voyait ni ne l'entendait.

Pour conclure, vous voulez vous débarrasser, faire des rencontres sympas, parfois insolites, n'hésitez pas, testez le vide-grenier.

mardi 28 février 2012

Je profite, tu profites, il profite

"Y'en a marre. Stop à l'assistanat, ces gens nous coûtent trop cher. Tous des fainéants !".

Oui et bien moi aussi j'en ai marre d'entendre ces crétins de français, politiques compris, nous pointer du doigt nous les chômeurs.

C'est vrai qu'il y a de quoi être jaloux. Le chômage c'est la belle vie. 
Un revenu mensuel inférieur de quelques centaines d'euros par rapport au dernier salaire. 
Des heures à lire les annonces, envoyer des CV.
Une perte de confiance en soi, à force de se faire jeter pas des employeurs éventuels. 
Et ... la déprime qui s'installe. 
Oui, en effet, le chômage, c'est le pied !

Monsieur Crétin confond assisté et profiteur !
Assistés, bien sûr que nous le sommes. Mais n'est-ce pas légitime ? Nous avons travaillé ET cotisé pour le chômage. Il est bien normal que nous soyons aidés aujourd'hui si nous sommes dans cette galère qu'est la perte de notre boulot. Cette situation nous ne l'avons pas voulue. Elle nous a été imposée.
Ce n'est pas parce que quelques couillons profitent du système, que tous les chômeurs doivent se retrouver avec la même étiquette collée sur le front "fainéant, on te paie à glander chez toi".

Et voilà que maintenant votre nain de jardin voudrait indemniser uniquement les chômeurs  qui acceptent une formation, idée que quelques crétins de français approuvent. Bien sûr. Savez-vous que nous sommes une très grande majorité à demander une formation,  que très peu d'entre nous y accèdent, que parfois même pour l'obtenir, il nous faut la financer ? Et quand on a la chance comme moi de faire partie des rares heureux bénéficiaires, les portes ne s'ouvrent pas plus pour autant.

Alors ce que je vous souhaite, Monsieur Crétin, c'est de connaître cette aventure.
Vous faire lourder par votre boss, ou voir votre boite fermer.
Taper à toutes les portes pour trouver une autre activité.
Vous faire jeter parce que trop cher, trop vieux ou je ne sais quel autre prétexte.
Je vous souhaite de galérer pendant des mois, de voir vos allocations diminuer. Continuerez-vous à manger cinq fruits et légumes par jour ?


Quand à votre pote Sarkouille le menteur, rappelez vous ses propos en 2007.



Où en sommes-nous aujourd'hui ? Non seulement, son chiffre n'est pas atteint mais il a doublé. La faute à qui ? A lui ? Que nenni ! A la crise, ET à nous les flemmards, les fainénants, les paresseurs, les profiteurs !

dimanche 19 février 2012

Chut, tais toi s'il te plait

Max étant un grand fan de foot ne rate pas un match. Je sais, je me répète. J'ai déjà dû aborder ce sujet plusieurs fois.
Comme je suis gentille, ça aussi je l'ai déjà dit, je lui laisse la télé les soirs de matchs.
Mais je dois avouer que certains soirs, je prendrais bien sa place et ... la zapette pour changer de programme, parce que si je ne regarde pas, j'entends.

Ce soir par exemple : PSG-Montpellier sur Canal.
Commentateurs, toujours le même trio. Christophe Dugarry, Laurent Paganelli et Grégoire Margotton.

Pourquoi j'aimerais zapper ou, au mieux pour Max, couper le son ? 
L'humour de Paganelli plutôt lourd que drôle, et surtout le fameux Grégoire, parait-il le number one des journalistes sportifs sur cette chaine. 
Ce type, je ne sais pas pourquoi mais moi il me tape sur les nerfs.
Même Max roumègue. "Mais tais toi, tu nous saoules"
Ses petites phrases, ses hurlements, ses statistiques ... pffffffff c'est pénible.

Je ne sais pas comment, vous Messieurs les accros du foot, vous faites pour le supporter.

C'est bon, j'arrête, je sais, je n'y connais rien au foot. 
OK je retourne à mes casseroles. 
Sans rancune.

dimanche 12 février 2012

Je fais le ménage


Et oui, je fais le ménage dans mes placards. Chez moi, rien, ou presque, ne se jette. Une éducation anti-gaspi, ça laisse des traces.
Conséquence : placards, cave, grenier regorgent d’objets, en bon état certes, mais devenus inutiles. Livres, fringues, jouets, bibelots, … 

Si j’avais laissé Max agir, il aurait tout jeté dans une benne depuis bien longtemps. Mais las de m’entendre vociférer NON et NON, il a fini par me mettre au pied du mur en réservant un emplacement au prochain vide-grenier. Ça tombait bien pour lui, il y en a un début mars. Il est couvert et il s’étend sur deux jours. 

Depuis deux semaines, je me suis donc lancée, dans la préparation de ce fameux week end à venir. 
Je trie, je dépoussière. 
Malheureusement, je jette aussi, certaines choses ne supportent pas le passage du temps. 

C’est incroyable ce que l’on peut conserver ! Les bouquins, par exemple, quand j’ai vu la quantité entassée au cours de toutes ces années, j’en suis tombée de mon tabouret. Et les fringues ! Aaaah les fringues ! On les porte une saison, puis on les oublie. Le temps passe, on change de goût vestimentaire ou la taille diffère et on les abandonne définitivement. Alors elles s’empilent. Quant aux jouets, je les conservais pensant naïvement que ma fille serait heureuse un jour de les retrouver, se rappelant ainsi ses souvenirs d’enfance. Mais si elle aussi est anti-gaspi, elle ne semble pas vouloir s’encombrer d’objets inutiles. Elle serait plutôt «je donne» ou «je vends». Probablement a-t-elle raison. A quoi servent les souvenirs matériels ? Alors, j’ai donc trié ses quelques jouets. 

Aujourd’hui, j’ai terminé. Reste à savoir si tout entrera sur l’emplacement réservé. J’en doute. Il va me falloir faire des choix le moment venu, je le crains. Enfin ! l'essentiel pour moi est de vendre un maximum sinon je vais devoir à nouveau remplir mes placards.

dimanche 15 janvier 2012

Soupe à la grimace

L'hiver, nous avons pris l'habitude de dîner léger. Deux assiettes de soupes (soupes maison bien sûr), suivies éventuellement d'un morceau de fromage ou un yaourt.
Etant donné que les soirées hivernales s'écoulent bien souvent sur le sofa au coin du feu, mieux vaut ne pas avoir le bedon trop rempli.
Hier soir, à l'heure du dîner, je prends le restant de potage de la veille et au vu de la quantité je décide de l'allonger avec un peu d'eau, puis je la fais réchauffer.
Mais je me dis qu'elle pourrait bien être un peu fade avec cette eau en plus. 
Je prends la salière, (vous savez, ces salières jetables en carton) et commence à saupoudrer ma casserole quand soudain le couvercle tombe, suivi de tout le contenu. 750 grammes. Elle était pleine. Le couvercle, lui, était sensé être collé.
Je suis bien restée cinq secondes, la boite  vide dans la main toujours au dessus de la casserole, cherchant à comprendre ce que je venais de voir. 
Quand j'ai enfin réalisé, je n'ai pas pu m'empêcher de rire, là toute seule plantée dans ma cuisine. Je n'avais plus de soupe mais la situation était assez drôle. Et j'imaginais Max qui allait trouver dans son assiette un bouillon vermicelle et non pas sa bonne soupe aux légumes, car inutile de préciser qu'elle était immangeable et qu'il me fallait bien trouver une solution de rechange.
Manfred n'appréciait pas son p'tit nom, alors désormais je l'appelle Max, et ... il ne grimace plus. 

dimanche 8 janvier 2012

Cohérence administrative

J'adresse auprès d'une administration une demande écrite, en bon uniforme, heu en bonne et due forme (je sais, elle est facile celle-là), une demande, disais-je, de duplicata d'un document.

Trois jours plus tard, la réponse me parvient.

Quelle promptitude, m'écrie-je !
Oui mais non.
Le courrier reçu me demande de joindre à ma requête une enveloppe timbrée à 60 centimes et libellée à mon adresse bien sûr, ceci afin de leur permettre de m'expédier le dit document.

Après tout, me dis-je, ils ont raison. Pourquoi devraient-ils prendre à leur charge les frais d'envoi ? Il faut faire des économies et l'administration se doit de donner l'exemple.
Oui mais voilà, ce courrier, il a bien fallu qu'ils le glissent dans une enveloppe puis qu'ils la timbrent à 60 centimes !

samedi 7 janvier 2012

Les bonnes choses

Ouf ! j'ai retrouvé mon chemin. Me voici de retour.

Non Gilren, pas de cyanure dans la salade ! 
Seulement un mois de décembre bien chargé. Non pas que mon job me prenne tout mon temps, puisque 2011 n’a pas daigné m’en donner un, de job. Foutu chômage. Mais chercher du boulot prend un temps fou. A cela, il a fallu ajouter les conserves, les préparatifs pour les fêtes et la venue de la famille, sans oublier la finalisation de mes olives (14kg je le rappelle).

D’ailleurs, mes olives, puisque j’en parle, pour une première expérience, je ne suis pas mécontente. Elles sont, ma foi, bien bonnes. Seul petit hic, je viens de m'apercevoir qu'une moisissure s'est formée sur le dessus de trois pots. C'est bien dommage. Maintenant, il va falloir que je fasse des recherches pour savoir comment remédier à ce problème.

Si 2011 fut une année bien morose à bien des points de vue, mes petites expériences culinaires, elles, ont été une réussite et je suis plutôt satisfaite. Les olives, mais aussi ma confiture de tomates vertes aux deux oranges, un délice. Mon premier tiramisu que j’ai fait en remplacement de la bûche traditionnelle. Un régal. Sans oublier ma soupe de salade.

Ecoute la celle-ci. Elle fait une soupe avec trois feuilles de salade, et la voilà qui joue la frime, qui se gargarise. C’est comme sa confiture ... Pour qui elle se prend ?

Pour moi, je me prends, c’est tout. Seulement, quand je réussis une chose, même toute petite, je suis contente de moi et je me félicite. On n’est jamais si bien servi que par soi-même.

Je parlais d'une fin d'année chargée, mais le début de cette nouvelle l'est tout autant. Après les tripes et la daube en décembre, c'est l'arrivée d'un demi cochon qui nous a replongés dans les conserves. Découpe, pâté, saucisses, rillettes, rillettes … Ouf ! Nous venons de terminer.

Mais ils ne pensent qu’à la bouffe ?

A la bonne bouffe, oui ! Et quand on vit à la campagne, qu’on a l’espace et un homme à la maison qui a passé quelques années de sa vie dans la boucherie charcuterie, pourquoi se priver ? 
Mais maintenant un peu de répit, ... en attendant l'arrivée des canards gras en mars.