Quant une poule décide de couver, mais que la basse-cou ne compte aucun coq, c'est ennuyeux. Très ennuyeux, surtout pour la poule. Inutile de lui dire "Ma cocotte, là tu bosses pour rien", elle ne veut rien entendre. Elle veut couver, elle couve ! Alors, il faut bien trouver une solution.
Papi s'est souvenu d'une ferme où nous pourrions avoir des oeufs fécondés. Cette ferme, il l'a connue il y a une trentaine d'années. Toutefois, il me prévient : "Elle existe encore mais je ne sais pas comment elle est aujourd'hui. A l'époque, c'était un vrai foutoir. Vieilles voitures, fourgons, tracteurs, ci et là. Tas de fumier un peu partout. Animaux en liberté : veaux, vaches, cochons, chiens, chats. Je n'en dis pas plus, tu verras."
L'endroit vaut en effet le détour. A chacun de mes pas, j'allais de surprise en surprise.
Une bonne dizaine de bâtiments. Impossible de savoir lequel est l'habitation.
Si les veaux, vaches et cochons sont aujourd'hui parqués, partout chiens, chats, coqs et poules se promènent. Au total 25 chiens. Pour s'abriter, vieilles lessiveuses, carcasses de machines à laver ou cuisinières, bidons ... Quant aux poules, et là il doit bien y en avoir pas loin d'une centaine, certaines se promènent avec une dizaine de poussins. Où pondent-elles ? Je n'ai rien vu qui ressemblait à un poulailler.
Mais le plus surprenant c'est l'état du site. Avez-vous déjà vu un dépôt d'ordures à ciel ouvert ?
Vous voyez cette photo ?
Même si elle n'a pas été prise sur place (je n'ai pas osé), c'est exactement ce que j'ai vu. Ces gens là ne s'embêtent pas à déposer leurs ordures ménagères au bout du chemin, les jours de passage des éboueurs. Ils doivent se contenter de jeter leur poubelle dans la cour. Parcourir le terrain est un vrai défi. Bouteilles, boites de conserves, os, pots de yaourts ..., j'ai même vu des sacs de ciments qui avaient perdu leur enveloppe et s'étaient durcis avec les intempéries. Sans compter quelques abris débordant de détritus divers.
Fort heureusement, nous avons choisi notre jour : il faisait chaud et ... sec. J'imagine les jours de pluie.
Comment imaginer qu'un couple puisse vivre dans cet endroit ? Et pourtant, il fallait se rendre à l'évidence, c'était bien le cas.
Elle – la fille des anciens fermiers aujourd’hui disparus - rentrait des champs avec son tracteur et la faucheuse. Lui – probablement son mari - s'occupait du bétail.
Je m'attendais à rencontrer des gens à l'image du site. Surprise. Un couple tout à fait ordinaire, comme on en rencontre tous les jours.
L'habitation ? Nous avons fini par la voir. Au milieu d'une bâtisse délabrée, trois marches déformées, une vieille porte en bois sans serrure. Une pièce avec au centre une table qui n'a jamais dû connaître le contact d'une éponge. Tout autour, des placards ouverts chargés de vieux journaux et déchets. Autant sur le sol. Des morceaux de lard accrochés aux poutres, autour desquels des essaims de mouches.
De cette visite, lundi dernier, ma mémoire n'a pas su ou pu tout retenir. Mais depuis, je me demande encore comment ces gens peuvent vivre dans un tel endroit ?
L'endroit vaut en effet le détour. A chacun de mes pas, j'allais de surprise en surprise.
Une bonne dizaine de bâtiments. Impossible de savoir lequel est l'habitation.
Si les veaux, vaches et cochons sont aujourd'hui parqués, partout chiens, chats, coqs et poules se promènent. Au total 25 chiens. Pour s'abriter, vieilles lessiveuses, carcasses de machines à laver ou cuisinières, bidons ... Quant aux poules, et là il doit bien y en avoir pas loin d'une centaine, certaines se promènent avec une dizaine de poussins. Où pondent-elles ? Je n'ai rien vu qui ressemblait à un poulailler.
Mais le plus surprenant c'est l'état du site. Avez-vous déjà vu un dépôt d'ordures à ciel ouvert ?
Vous voyez cette photo ?
Même si elle n'a pas été prise sur place (je n'ai pas osé), c'est exactement ce que j'ai vu. Ces gens là ne s'embêtent pas à déposer leurs ordures ménagères au bout du chemin, les jours de passage des éboueurs. Ils doivent se contenter de jeter leur poubelle dans la cour. Parcourir le terrain est un vrai défi. Bouteilles, boites de conserves, os, pots de yaourts ..., j'ai même vu des sacs de ciments qui avaient perdu leur enveloppe et s'étaient durcis avec les intempéries. Sans compter quelques abris débordant de détritus divers.
Fort heureusement, nous avons choisi notre jour : il faisait chaud et ... sec. J'imagine les jours de pluie.
Comment imaginer qu'un couple puisse vivre dans cet endroit ? Et pourtant, il fallait se rendre à l'évidence, c'était bien le cas.
Elle – la fille des anciens fermiers aujourd’hui disparus - rentrait des champs avec son tracteur et la faucheuse. Lui – probablement son mari - s'occupait du bétail.
Je m'attendais à rencontrer des gens à l'image du site. Surprise. Un couple tout à fait ordinaire, comme on en rencontre tous les jours.
L'habitation ? Nous avons fini par la voir. Au milieu d'une bâtisse délabrée, trois marches déformées, une vieille porte en bois sans serrure. Une pièce avec au centre une table qui n'a jamais dû connaître le contact d'une éponge. Tout autour, des placards ouverts chargés de vieux journaux et déchets. Autant sur le sol. Des morceaux de lard accrochés aux poutres, autour desquels des essaims de mouches.
De cette visite, lundi dernier, ma mémoire n'a pas su ou pu tout retenir. Mais depuis, je me demande encore comment ces gens peuvent vivre dans un tel endroit ?