Citation du jour

"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .

mercredi 23 novembre 2011

Ce soir, potage de salade

Après les amis aux olives, c'est le copain maraîcher qui nous appelle.

- Mes dernières salades commencent à monter, je ne peux plus les vendre. Si ça t'intéresse pour tes poules, viens les ramasser.
- Bouge pas, j'arrive. 

Mon homme ne se fait pas prier. Les bottes dans la malle de la voiture, le voilà parti faire sa cueillette.

- Tiens, regarde mes navets. Invendables, trop gros. Ils vont tous pourrir sur le champ. Si tu en veux aussi, sers-toi.

La récolte fut bonne, vous pouvez me croire.
Et si ces produits sont invendables pour des raisons qui me dépassent, ils sont parfaitement mangeables. Les navets sont magnifiques à quelques exceptions près. Quant aux salades, on ne peut pas dire qu'elles soient de bonnes grimpeuses. Elles montent, tu parles ! Si c'était flagrant pour une ou deux, les autres ne présentaient aucun signe de grimpette.

- Donner tout ça aux poules, quand tu vois le prix d'une salade.
- C'est vrai mais tu sais, moi si j'en mange énormément en été, en hiver elle passe moins bien.
- Alors, on leur donne tout ?
Quand l'idée de faire un potage m'est venue. 

Du coup, on a passé pas loin de deux heures à tout trier. J'ai prélevé quelques salades pour au moins deux potages. Le reste pour nos poules, il faut bien qu'elles mangent elles aussi, et la verdure elles en raffolent. 

En revanche, j'ai fait preuve de moins de générosité envers la volaille avec les navets. C'est bon les navets, et ils étaient trop appétissants. J'ai tout gardé, je l'avoue. Ils feront un petit velouté délicieux mais ils seront aussi excellents farcis. Quelques-uns ont fini au congélateur, coupés en petits morceaux pour les prochaines soupes.

Au menu ce soir, soupe de salade improvisée. J'ai fait revenir deux gros oignons rouges dans un peu de beurre et d'huile d'olive, j'y ai ajouté quelques patates coupées en dés, puis la salade. Sel, poivre et curcuma. Pourquoi du curcuma ? Parce que j'en mets partout ou presque. Par contre, ne me demandez pas les quantités. Je suis parfois fantaisiste en matière de cuisine et surtout je ne calcule jamais. Personne ne semble se plaindre, alors je continue ... à ma guise.

Je viens d'y gouter. Je dois dire que je suis assez satisfaite. Je pense que j'ajouterai une petite cuillère de crème fraiche dans mon assiette, et elle sera parfaite.

mardi 15 novembre 2011

Pique et pique, et ...

Des amis, qui ont un olivier, ont voulu s'essayer, l'an dernier, à la conservation des olives. Résultat catastrophique. Cette année, ne voulant pas renouveler l'expérience ni jeter leur récolte, ils me les ont proposées.
Pourquoi pas, me suis-je dit. Qu'elles soient vertes, noires, à la maison, on les aime à toutes les sauces.

En Normandie, ma région d'origine, les oliviers ne courent pas les jardins. Et ici, à Toulouse, je n'ai jamais eu l'occasion de tenter la chose. C'est donc pour moi une première.
Mais il m'a fallu faire quelques recherches sur la méthode à suivre. Moi qui pensais qu'il suffisait de les mettre en pot, dans huile ou en saumure ... les bras m'en sont tombés quant j'ai lu ce qu'il fallait faire avant cette étape. J'ai ainsi appris qu'il était nécessaire de les désamériser. Facile à dire mais, dans la pratique, c'est une autre paire de manches. Non pas que ce soit compliqué. Il suffit de piquer les olives, les faire tremper, etc., etc., ...

Les piquer, imaginez. Quatorze kilos d'olives. Une par une. Pas loin de trois heures de temps à piquer, piquer, piquer. C'est l'étape que je redoutais le plus. Heureusement, j'ai eu un petit coup de main. Seule, j'y passais des lustres.

Maintenant, elles prennent un bain et, selon la recette, elles en ont pour une bonne grosse quinzaine de jours à flotter dans une eau changée quotidiennement.

Ensuite viendront le rinçage, l'assaisonnement et la mise en pots.
Puis viendra le moment de les savourer. Enfin, je l'espère ...

mardi 8 novembre 2011

Plus de télé

Vivre sans télé, vous croyez ça possible ?
Moi oui. Par contre, j'en connais un qui le vit tragiquement. Plus de foot, plus de rugby et la vie n'a plus de sens. Quant à moi, pas de télé, ce n'est pas pour me déplaire. 

Pendant deux jours, plus de câble, il a dû se rabattre sur le râteau, avec uniquement la deux, la trois et la six accessibles. Et oui, depuis quelques années, les arbres sont si hauts qu'avec le râteau les autres chaînes, c'est canal sans décodeur.

Depuis hier soir minuit, la région est passée au numérique. Donc plus de râteau non plus. Nos petits problèmes de câble, ces derniers jours, n'étaient pas, nous en étions certains, une coïncidence. Il ne pouvait s'agir que de ce numérique qui allait nous être imposé. Et bien non, pas du tout. En fait, notre parabole a bougé. 

Pas un seul antenniste de dispo sur toute la région avant une dizaine de jours. Inutile de vous dire que ça grogne dans la chaumière. Pour calmer le courroux de Monsieur, je dois aller chercher sur le net les résultats sportifs.

C'est un couche tôt, contrairement à moi, mais je ne vais quand même pas l'envoyer au lit après dîner. Alors, un DVD et le tour est joué.

Mais ce petit régime ne le satisfait guère. Il a donc décidé de procéder lui-même au réglage de la parabole. Demain, il s'y attèle. Et comme ce n'est pas une mince affaire, je vais probablement l'entendre rouméguer, comme d'habitude. Pourvu qu'il y parvienne et qu'enfin la maison retrouve son calme.

dimanche 6 novembre 2011

Petit Bouchon

Hier, je dormais paisiblement quand on est venu me tirer de mon sommeil. Dur dur. Ensuite, j'ai dû faire un petit tour en voiture.
En fait, on m'a fait changer de décor, mais j'avoue que ce n'est pas pour me déplaire. Je suis dorlotée, bichonnée, c'est super.

Aujourd'hui, autre changement. J'ai un ruban rouge autour du cou et un grelot, pour ma sécurité semble-t-il. Il est vrai que je suis ridiculement minuscule (plus petite que Gribouille la chatte blanche) et que ma couleur se confond avec celle du sol. Ils ne veulent pas me marcher dessus.

J'irais bien faire un petit tour à l'extérieur pour faire connaissance avec les chiennes mais voilà, depuis deux jours, il pleut. Je n'ai pas envie de me noyer dans les flaques d'eau. Alors en attendant, je m'amuse avec tout ce que je trouve ou je dors près de la cheminée.

J'aimerais jouer avec Gribouille mais, pour le moment, installée sur le dossier du fauteuil, elle me toise. Je le vois bien, elle meurt d'envie de descendre mais je crois qu'elle veut se faire prier. M'en fiche, j'attendrai.


Pfffffff, je suis fatiguée moi. 
Je crois que je vais aller faire une petite sieste.