Citation du jour

"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .

mercredi 23 novembre 2011

Ce soir, potage de salade

Après les amis aux olives, c'est le copain maraîcher qui nous appelle.

- Mes dernières salades commencent à monter, je ne peux plus les vendre. Si ça t'intéresse pour tes poules, viens les ramasser.
- Bouge pas, j'arrive. 

Mon homme ne se fait pas prier. Les bottes dans la malle de la voiture, le voilà parti faire sa cueillette.

- Tiens, regarde mes navets. Invendables, trop gros. Ils vont tous pourrir sur le champ. Si tu en veux aussi, sers-toi.

La récolte fut bonne, vous pouvez me croire.
Et si ces produits sont invendables pour des raisons qui me dépassent, ils sont parfaitement mangeables. Les navets sont magnifiques à quelques exceptions près. Quant aux salades, on ne peut pas dire qu'elles soient de bonnes grimpeuses. Elles montent, tu parles ! Si c'était flagrant pour une ou deux, les autres ne présentaient aucun signe de grimpette.

- Donner tout ça aux poules, quand tu vois le prix d'une salade.
- C'est vrai mais tu sais, moi si j'en mange énormément en été, en hiver elle passe moins bien.
- Alors, on leur donne tout ?
Quand l'idée de faire un potage m'est venue. 

Du coup, on a passé pas loin de deux heures à tout trier. J'ai prélevé quelques salades pour au moins deux potages. Le reste pour nos poules, il faut bien qu'elles mangent elles aussi, et la verdure elles en raffolent. 

En revanche, j'ai fait preuve de moins de générosité envers la volaille avec les navets. C'est bon les navets, et ils étaient trop appétissants. J'ai tout gardé, je l'avoue. Ils feront un petit velouté délicieux mais ils seront aussi excellents farcis. Quelques-uns ont fini au congélateur, coupés en petits morceaux pour les prochaines soupes.

Au menu ce soir, soupe de salade improvisée. J'ai fait revenir deux gros oignons rouges dans un peu de beurre et d'huile d'olive, j'y ai ajouté quelques patates coupées en dés, puis la salade. Sel, poivre et curcuma. Pourquoi du curcuma ? Parce que j'en mets partout ou presque. Par contre, ne me demandez pas les quantités. Je suis parfois fantaisiste en matière de cuisine et surtout je ne calcule jamais. Personne ne semble se plaindre, alors je continue ... à ma guise.

Je viens d'y gouter. Je dois dire que je suis assez satisfaite. Je pense que j'ajouterai une petite cuillère de crème fraiche dans mon assiette, et elle sera parfaite.

mardi 15 novembre 2011

Pique et pique, et ...

Des amis, qui ont un olivier, ont voulu s'essayer, l'an dernier, à la conservation des olives. Résultat catastrophique. Cette année, ne voulant pas renouveler l'expérience ni jeter leur récolte, ils me les ont proposées.
Pourquoi pas, me suis-je dit. Qu'elles soient vertes, noires, à la maison, on les aime à toutes les sauces.

En Normandie, ma région d'origine, les oliviers ne courent pas les jardins. Et ici, à Toulouse, je n'ai jamais eu l'occasion de tenter la chose. C'est donc pour moi une première.
Mais il m'a fallu faire quelques recherches sur la méthode à suivre. Moi qui pensais qu'il suffisait de les mettre en pot, dans huile ou en saumure ... les bras m'en sont tombés quant j'ai lu ce qu'il fallait faire avant cette étape. J'ai ainsi appris qu'il était nécessaire de les désamériser. Facile à dire mais, dans la pratique, c'est une autre paire de manches. Non pas que ce soit compliqué. Il suffit de piquer les olives, les faire tremper, etc., etc., ...

Les piquer, imaginez. Quatorze kilos d'olives. Une par une. Pas loin de trois heures de temps à piquer, piquer, piquer. C'est l'étape que je redoutais le plus. Heureusement, j'ai eu un petit coup de main. Seule, j'y passais des lustres.

Maintenant, elles prennent un bain et, selon la recette, elles en ont pour une bonne grosse quinzaine de jours à flotter dans une eau changée quotidiennement.

Ensuite viendront le rinçage, l'assaisonnement et la mise en pots.
Puis viendra le moment de les savourer. Enfin, je l'espère ...

mardi 8 novembre 2011

Plus de télé

Vivre sans télé, vous croyez ça possible ?
Moi oui. Par contre, j'en connais un qui le vit tragiquement. Plus de foot, plus de rugby et la vie n'a plus de sens. Quant à moi, pas de télé, ce n'est pas pour me déplaire. 

Pendant deux jours, plus de câble, il a dû se rabattre sur le râteau, avec uniquement la deux, la trois et la six accessibles. Et oui, depuis quelques années, les arbres sont si hauts qu'avec le râteau les autres chaînes, c'est canal sans décodeur.

Depuis hier soir minuit, la région est passée au numérique. Donc plus de râteau non plus. Nos petits problèmes de câble, ces derniers jours, n'étaient pas, nous en étions certains, une coïncidence. Il ne pouvait s'agir que de ce numérique qui allait nous être imposé. Et bien non, pas du tout. En fait, notre parabole a bougé. 

Pas un seul antenniste de dispo sur toute la région avant une dizaine de jours. Inutile de vous dire que ça grogne dans la chaumière. Pour calmer le courroux de Monsieur, je dois aller chercher sur le net les résultats sportifs.

C'est un couche tôt, contrairement à moi, mais je ne vais quand même pas l'envoyer au lit après dîner. Alors, un DVD et le tour est joué.

Mais ce petit régime ne le satisfait guère. Il a donc décidé de procéder lui-même au réglage de la parabole. Demain, il s'y attèle. Et comme ce n'est pas une mince affaire, je vais probablement l'entendre rouméguer, comme d'habitude. Pourvu qu'il y parvienne et qu'enfin la maison retrouve son calme.

dimanche 6 novembre 2011

Petit Bouchon

Hier, je dormais paisiblement quand on est venu me tirer de mon sommeil. Dur dur. Ensuite, j'ai dû faire un petit tour en voiture.
En fait, on m'a fait changer de décor, mais j'avoue que ce n'est pas pour me déplaire. Je suis dorlotée, bichonnée, c'est super.

Aujourd'hui, autre changement. J'ai un ruban rouge autour du cou et un grelot, pour ma sécurité semble-t-il. Il est vrai que je suis ridiculement minuscule (plus petite que Gribouille la chatte blanche) et que ma couleur se confond avec celle du sol. Ils ne veulent pas me marcher dessus.

J'irais bien faire un petit tour à l'extérieur pour faire connaissance avec les chiennes mais voilà, depuis deux jours, il pleut. Je n'ai pas envie de me noyer dans les flaques d'eau. Alors en attendant, je m'amuse avec tout ce que je trouve ou je dors près de la cheminée.

J'aimerais jouer avec Gribouille mais, pour le moment, installée sur le dossier du fauteuil, elle me toise. Je le vois bien, elle meurt d'envie de descendre mais je crois qu'elle veut se faire prier. M'en fiche, j'attendrai.


Pfffffff, je suis fatiguée moi. 
Je crois que je vais aller faire une petite sieste.

samedi 29 octobre 2011

"Eloge de la fatigue"

Robert Lamoureux s'en est allé.
"Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine,
Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.

Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
Je m'endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas.
Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?

Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon...
Lorsqu'on n’a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond.
Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond...

Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable,
Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain,
Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s'en user le coeur...
Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.

Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.

La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste,
C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes.
C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit,
Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit.
C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie,
C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie. 

Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.

Et vous me conseillez d'aller me reposer !
Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j'abandonnais à votre douce intrigue...
Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue." 

Robert Lamoureux

lundi 24 octobre 2011

Mon p'tit doigt est fâché

Depuis quelques mois, mon auriculaire droit fait des siennes. Certains jours, il refuse de se plier. A cause de lui, je donne l'impression de jouer les précieuses. Imaginez moi tenant une tasse ou un verre, le petit doigt pointant vers le ciel.

Mais ce n'est pas le plus ennuyeux car, non seulement il ne se plie pas, mais il me fait souffrir.
Mais pourquoi donc ?
"Mon p'tit doigt m'a dit ... " Tu parles. Le mien reste muet.

- Quoi ? Qui a dit ça ? Si si, j'ai bien entendu. Et bien pas du tout. Je ne me gratouille pas l'oreille avec. Les cotons tiges n'ont pas été inventés pour les lapins, que je sache !
- Tu devrais consulter avant que la douleur ne s'installe définitivement.
- Consulter qui ? Je n'ai plus de médecin traitant.
Et oui depuis que mon médecin a pris sa retraite l'an dernier, je ne l'ai pas remplacé. C'est dire les bonnes relations que nous entretenons les toubibs et moi.
 
Donc, en attendant de trouver son successeur (je n'arrive pas à me décider), je cogite sur le pourquoi du comment.
Je cogite, je cogite et finalement je crois bien avoir trouvé sans que ce petit doigt n'ait daigné me donner un indice.

 A mon avis, après une longue et minutieuse observation, j'ai fait le constat suivant : il ne semble pas apprécier ma façon de tenir la souris (de mon PC, vous aviez compris).
Mon diagnostic est donc tombé : c'est le syndrome de la Mus Musculus ... sauf que la mienne est noire.

mardi 18 octobre 2011

Mauvaise lecture

Ce midi, nous étions entrain de déjeuner dehors (25° un 18 octobre, profitons-en), quand la petite Chipie vient près de moi pour mendier quelque nourriture. Agrippée à mon pantalon, elle se met  à pousser des petits miaulements plaintifs "Par pitié, à manger, je meurs de faim". Tu parles ! Il faut voir tout ce que ces chats ont à leur disposition, jour et nuit, dans leur self service construit rien que pour eux. Il est vrai que c'est tellement meilleur chez les autres ...
Afin de manger en paix, je cède. Elle prend le petit morceau de viande que je lui tends et s'éloigne vite de Gribouille qui bien sûr est aux aguets. Celle-ci s'approprie tout ce qui se présente quitte à voler les copines. (On aurait dû l'appeler TPMG, tout pour ma gueule).
Je ne sais pas pourquoi, au lieu de revenir à mon assiette, je regarde Chipie s'éloigner, la queue droite comme un I.
Pas possible ! J'éclate de rire. Je me lève, prends Chipie dans mes bras.
- Mais laisse ce chat, je sais bien que c'est ta chouchoute, mais quand même ! Finis de manger avant !
- Attends.
- Mais qu'est-ce que tu lui fais, fous lui la paix !
- A partir d'aujourd'hui, Chipie devra s'appeler Coquin, Fripon, Canaille, tout ce que tu veux mais plus Chipie. C'est un petit mec.





jeudi 13 octobre 2011

Petite plante précieuse

Ambulata Gribouilla
Nous avons l'immense privilège de posséder cette  petite plante rarissime, appartenant à la famille des "Cattus".
C'est une vivace, très facile d'entretien, qui supporte toutes les expositions, soleil ou ombre, mais affectionne particulièrement la chaleur.
De couleur blanche mais virant parfois au gris.
Aucun engrais n'est nécessaire. 
Elle est omnivore. Elle se nourrit de tout ce qui se présente : viande, pâtes, légumes, sucrerie, insectes ...
Pas d'arrosage. Surtout pas. Lorsqu'elle est asséchée, cette petite plante a la particularité de se déplacer seule pour aller s'abreuver.
Inutile de tenter sa multiplication, elle le fait elle-même mais il n'y a pratiquement aucune chance que les rejetons soient à l'identique. Pour cette raison, il semblerait qu'elle soit à ce jour l'unique exemplaire.

samedi 8 octobre 2011

Petite blague du soir

Elle m'a été racontée aujourd'hui, et comme je suis généreuse, je vais la partager à mon tour avec celles et ceux qui  ne la connaissent pas.

Sarko et Fillon sont dans un avion.
Fillon se tourne vers le p’tit Nico et dit:
- Tu sais je pourrais jeter 1 billet de 200 euros par la fenêtre et rendre une personne heureuse.
Sarko lui réplique:
- Et bien moi je pourrais jeter 10 billets de 20 euros par la fenêtre et rendre 10 personnes heureuses.
 
Le pilote soupire et dit à son copilote:
- Tu les entends ces prétentieux, ils se rendent pas compte que je pourrais jeter 2 connards par la fenêtre et rendre des millions de personnes heureuses.

jeudi 6 octobre 2011

A boire !


Vla qu’à c’t’heure l'temps s'abernâodit, les poules s'acroupionnent, j'cré ben qu'vâ tomber d'iâo. J’m’en vâ quérir mon perpie.

Tiens, mes origines normandes qui ressortent. Ce sont mes aïeux qui seraient contents.

Bref, tout ça pour dire que la pluie est absente depuis deux mois bientôt. Il y a une quinzaine de jours, une averse est tombée sur Toulouse, on s’est dit « super, ce soir, c’est pour nous » (on est à une vingtaine de kilomètres). Que nenni, rien, que dalle, que t’chi ! Non pas qu’on s’en plaigne. Si, quand même un peu. Les réserves d’eau de pluie sont vides et les plantations crient « A boire, que diable ! ». C’est donc avec un certain plaisir que nous avons vu ces quelques gouttes tomber. Le temps de ramasser le linge qui séchait au soleil de l’après midi et … plus rien, la pluie s’était arrêtée. Trois gouttes, peut être quatre. Allez cinq, soyons généreux.

Trop de soleil pour les uns, trop d’eau pour les autres. Je ne peux pas m’empêcher de penser à ma petite mouette, elle qui aurait bien aimé avoir un été. Seulement, cette année à Vancouver, il a décidé de s’inscrire aux abonnés absents, et bien sûr la pluie en a profité pour prendre sa place.

Alors qu’ici, aujourd’hui 6 octobre, je suis toujours en tenue d’été, dors la fenêtre ouverte et n’ai pas encore sorti la couette.

Bon, c’est bien agréable, mais quand même un peu de pluie ferait grand bien.

mercredi 28 septembre 2011

Mademoiselle

Je viens de lire un article qui me met dans l'embarras. Je ne sais pas si je dois pleurer, rire, ou pleurer de rire.

Des associations féministes partent en guerre contre ces "petits riens qui font le sexisme ordinaire" et demandent la suppression de la case "Mademoiselle" sur les formulaires administratifs.
Petites phrases relevées : 
"ça peut paraitre un détail, mais c'est très symbolique des inégalités". 
"Cela oblige la femme à exposer une situation personnelle et familiale". 
"Connotation condescendante de Mademoiselle". 

Et la dernière, elle vaut le détour : "Implicitement, on vous dit que vous n'êtes pas finie tant que vous n'êtes pas mariée". 
Non mais sans blague !

J'ai bien compris que la question n'était pas de bannir "Mademoiselle" du vocabulaire. 
Leur demande ne concerne que les formulaires administratifs, sous prétexte que l'administration n'a pas à définir la femme par sa sexualité (et oui, c'est bien connu, les femmes célibataires sont vierges), alors que Monsieur, marié ou non, c'est toujours Monsieur.

Mais, à mon avis, il y a un hic. Si l'on suit leur raisonnement, il faut aller plus loin :  supprimer également les cases portant sur la situation de famille. Et puis, à y être, les cases "sexe F ou M". Plus de civilité, plus de situation de famille, plus de sexe, donc plus de sexisme.

Bon allez, plus sérieusement, ce que j'en dis c'est que c'est le type même de combat qui m'agace prodigieusement.

mardi 27 septembre 2011

Lol

Il faut rire 5mn par jour, c'est bon pour la santé.
Et bien hier, l'occasion m'en a été donnée à deux reprises.

Ma première rigolade de la journée ? je la dois à Carlita et son coup de coeur pour le p'tit Nico :
"Quand je l'ai rencontré, marchant dans les jardins de l'Elysée, il me donnait tous les noms des fleurs. Il connait leur nom latin, et les détails sur les tulipes et les roses. Je me suis dit : mon Dieu, je dois épouser cet homme, il est le président et il connait aussi tout des fleurs. C'est incroyable !"

Ma seconde rigolade ? La nomination de Douillet au poste de Ministre des Sports.
Quand Nicolas rencontre David

mardi 20 septembre 2011

Kooki prend la parole

J'ai déjà fait quelques apparitions sur ce blog sans jamais, il est vrai, avoir pris la parole pour la bonne et simple raison qu'on ne me l'a pas donnée. Mais aujourd'hui, je voudrais réparer cette injustice.

Chamouette, tu ne manques pas de prendre de mes nouvelles à chacun de tes appels, mais ta Mom te dit-elle bien tout ? A vrai dire, je n'en sais rien, car neuf fois sur dix, je suis en vadrouille dans le bois quand tu téléphones. Que veux-tu la météo clémente m'incite à prendre l'air ! Je vais donc te donner des nouvelles et te raconter la petite vie de ton Précieux. (J'aime quand tu m'appelles "mon Précieux").
Comme tu peux le constater sur cette photo, je suis toujours aussi beau . J'ai une ligne de rêve, un poil superbe. J'ai bien deux ou trois petits accros dus à quelques mauvaises rencontres. Avec Filou essentiellement.  Ce matou m'exaspère. Tu me connais, je ne suis pas très sociable et susceptible parfois. Je ne supporte pas d'être importuné et ce jeune blanc bec le fait exprès, j'en suis sûr. Malgré les corrections que je lui inflige, il persiste.  Je l'aurai un jour, je l'aurai crois-moi.

Mais je ne passe pas mon temps à le pourchasser. Je prends plaisir à trainer au fond du bois, près du poulailler. Je m'étale sous un rayon de soleil et surveille les poules. Attends, je ne t'ai pas dit, les poules, les dernières arrivées, tu ne les connais pas. Si tu les voyais ...  Une, surtout. Rikiki, noire au cul blanc. Et oui, elle a le cul pelé. En plus, elle va tous les jours sur le nid, puis en repart en chantant à tue-tête. Tu te dis "elle est moche mais elle pond, c'est déjà ça". Pas du tout. Pas un oeuf ! Elle ferait mieux d'en pondre un de temps en temps, au lieu de jouer les divas. Si elle croit qu'ils vont la nourrir pour rien, elle se berce de douces illusions.

Sinon, je vais aussi sous l'auvent de ta cabane. J'y suis bien, je m'y prélasse, à condition que Ambre, la chienne des voisins, ne pique pas sa crise quotidienne en aboyant pendant une heure ou deux. Toujours aussi attaquée de la caboche celle-là.

Quand je suis dans la maison, j'ai mes petits coins favoris. Un en particulier. Ta Mom a posé, dans ta chambre devant la fenêtre, un tabouret de bar avec un petit coussin bien moelleux. Aaaah ce tabouret, je m'y prélasse des heures, derrière la vitre au soleil. Il m'arrive aussi de m'installer sur les oreillers de ton lit. D'ailleurs, entre nous, ils sont bien douillets. Tu aurais dû les prendre avec toi.

Un petit moment que j'aime bien aussi, c'est le soir, quand ta Mom s'installe devant la télé. Je m'allonge près d'elle, elle laisse toujours une petite place pour moi. Elle me fait tout plein de calins, et me gratouille le ventre. J'adoooooore. 

Comme tu peux en juger, je mène une petite vie tranquille : sieste, ballade, rouste à Filou, repas, sieste, calins, etc. La belle vie, quoi.

Là, maintenant, je suis fracassé, je crois  que mon coussin m'appelle. Je ne voudrais pas le faire attendre. Pour ton prochain coup de fil, donne moi rendez-vous. Je te promets, je ferai un effort.

mercredi 14 septembre 2011

Hôte indésirable

Ces dernières années, nous n'entendions parler que de lui, mais n'étant pas concernés, nous n'y prêtions pas plus d'attention que ça. Cet été, il a décidé de venir s'installer sur Toulouse, ce qui lui a valu d'être à la Une du journal régional. 
Nous nous y sommes donc un peu plus intéressés mais sans plus.
Je veux parler du frelon asiatique.

Ici, chaque été, nous cohabitons avec les frelons européens. Cohabiter, c'est vite dit, car, bien qu'ils ne soient pas agressifs, chacun y va de sa ruse pour les neutraliser. Pas agressifs, peut être, mais elles sont quand même susceptibles ces p'tites bêtes. Alors, mieux vaut prévenir que guérir. 

L'asiatique, c'est une autre histoire. Fin août, il a attaqué au sud de Toulouse et a fait une victime. 
Là, nous avons tendu la seconde oreille.
Mais tout pendant qu'il se tient encore éloigné de chez soi, on n'y pense pas, tout en y pensant. Bref, on ne se sent pas encore vraiment concerné. C'est bien connu, dans ces cas là, chacun applique la théorie du "ça n'arrive qu'aux autres", alors pourquoi s'en faire.

Mais, car il y a toujours un mais, hier, nous étions devant la maison quand deux frelons asiatiques sont venus nous rendre visite. Ni une, ni deux, n'écoutant que notre courage, nous sommes passés à l'attaque. Le premier a pris la fuite (il ne devait pas être bien courageux celui-là), mais le second n'a pas résisté à l'assaut et a rendu l'âme. Ce qui nous a permis de vérifier l'origine du malotru. 
Deux spécimens, et de suite, chacun s'est retrouvé le nez en l'air à scruter la cime des arbres, à la recherche du fameux nid, mais rien. 
Probablement deux égarés.

jeudi 8 septembre 2011

Prise au dépourvu

Et voilà, on s'absente quelques jours et au retour c'est le bazar. On ne se sent plus chez soi. Obligé d'ouvrir tous les placards pour trouver ce que l'on cherche. Quand le chat n'est pas là, les souris s'en donnent à coeur joie. Le bazar, je vous dis. Heureusement, elles n'ont pas touché au papier peint.

En fait, je ne me suis pas réellement absentée. J'ai seulement abandonné mon blog un temps, un certain temps.
Toutes les bonnes nouvelles de la rentrée nous annonçant un avenir si joyeux, que j'avais l'intention aujourd'hui d'écrire un billet sur ces jours heureux à venir, sur ce bonheur qui, je n'en doute pas, doit également vous envahir le coeur. Non ? Vous n'êtes pas d'accord avec moi ?

Bref, comme aurait Pépin, je m'apprêtais donc à me lancer dans ma prose quand, en ouvrant mon blog, j'ai cru un instant m'être trompée de porte. Mais je devais me rendre à l'évidence, j'étais bien chez moi. Il m'a fallu ouvrir des placards, des tiroirs, ... plus rien je ne retrouvais. Je n'arrivais même pas à afficher le blog. Bon il est vrai que parfois la brune que je suis fait sa blonde.

Moi qui n'aime pas être prise au dépourvu, modifier mon environnement sans m'en aviser, y'a de l'abus ! Même si on me propose de "Revenir à l'ancienne interface" ... J'ai donc le choix : me cantonner dans mes vieilles habitudes ou bien faire l'effort de m'adapter à ce nouveau décor. Après une longue réflexion (prendre une telle décision en valait la peine),  après une longue réflexion, disais-je, pas loin de deux minutes quand même, j'ai décidé de m'adapter. 

Je sais, ça n'intéresse personne ... Tant pis.

lundi 22 août 2011

Jason Webley

Chaque matin, mon premier réflexe était de mettre de la musique. C'était l'époque des vinyles : Pink Floyd, Leonard Cohen, Dire Straits, J.J. Cale ... la liste est longue.
Mais avec le temps qui passe, on se laisse grignoter par le travail, les soucis quotidiens. On se met à courir, toujours courir. Puis on laisse la télé pénétrer dans nos murs, et puis, et puis, ... la routine s'installe et on en oublie l'essentiel, toutes ces petites choses qui font du bien.

La musique est à nouveau entrée dans la maison avec ma fille qui est incapable de passer une heure de son temps libre sans en écouter. Mais voilà, son absence a fait place à nouveau au silence, un silence pesant.

Si pesant que j'ai repris mes habitudes oubliées.
J'écoute bien sûr les artistes que je connais et apprécie, mais pars aussi souvent à la recherche d'autres, méconnus de ma part.

Aujourd'hui, j'ai découvert Jason Webley.


Je ne sais pas si vous aimez, moi j'ai passé un agréable moment à l'écouter.
Bon, je dois vous abandonner, j'ai un peu de temps libre, je pars à la découverte d'autres talents.

samedi 20 août 2011

Drôle d'aventure




Nos deux petits derniers ont pris la fâcheuse habitude de dormir sous les voitures. Ce qui a valu une petite mésaventure à l'un des deux.
8H45, il fait frais mais beau. Tout le monde est prêt. Destination Montauban, le marché des producteurs où nous emmenons la famille venue de Normandie.
Un chaton passe en courant, mais le second est absent. Les voitures sont inspectées de fond en comble, mais il reste introuvable. Peut être a-t-il trouvé un petit coin bien douillet et dort profondément.
9H, nous prenons la route.

Il fait de plus en plus beau, le marché est vaste, nous flânons. Mais il est bientôt l'heure de rentrer. Retour au parking, chargement de nos emplettes.
Soudain :
C'est pas possible. J'ai cru voir un chat.
Un chat ?
Oui, j'ai vu quelque chose sortir de dessous le Scénic pour aller sous l'autre voiture.

Et nous voilà à quatre pattes à la recherche de ce "quelque chose". De fait, la cousine n'a pas rêvé. Derrière une roue, un petit chat apeuré mais qui se laisse attraper sans aucune résistance.
Stupeur ! Notre chaton !

Cette petite boule de poils a parcouru une quarantaine de kilomètres, on ne sait où sous la voiture, et est restée pas loin de deux heures sur le parking. Nous a-t-elle attendus ?

Le cousin, qui avait de suite baptisé ce petit rescapé "trompe la mort", a finalement opté "Scénic". Je crains que ce p'tit nom lui reste.
Si au moins il pouvait lui rappeler sa mésaventure et fuir à tout jamais les voitures, ... mais j'en doute.

mardi 26 juillet 2011

Savoir n'est pas savoir

si personne d'autre ne sait ce que l'on sait,
a dit Caius Lucilius, en son temps.

Je vais donc partager mon nouveau savoir, car je peux désormais briller en société.
En effet, je suis tombée sur un site, dont je n'ai même pas retenu le nom, mais qui, en quelques minutes m'a bombardée d'un tas de petits renseignements sur des sujets divers et variés.
Bon, il est vrai qu'il me faudra jouer d'une grande habileté pour glisser dans la conversation ce nouveau savoir.
Jugez plutôt :
- Savez-vous que les dauphins ont des poils dans les oreilles ?
- En conditions optimales et à pleine vitesse, la limace grise atteint les 0,00025km/h (6 mètres par jour), soit 2 fois plus vite que la limace noire, 0,000125km/h (3 mètres par jour).
- Les plumes des volants de badminton de compétition sont issues uniquement de l'aile gauche des oies.
- Vous avez 100 fois plus de chances de recevoir un oeuf d'autruche sur la tête que d'être attaqué par un requin.
- Dans les textes de loi en Arkansas, un homme peut battre sa femme une fois par mois.
- En Californie, la loi dit qu'il est illégal de tirer sur quoi que ce soit depuis sa voiture, excepté une baleine.
- La probabilité de mourir en tombant du lit est de 1 sur 2 millions.
- Pour que E.T. aille sur Jupiter en vélo, à une moyenne de 20km/h, il lui faudrait environ 4437 ans.
- Au Paraguay, le duel est légal mais seulement si les deux participants sont enregistrés comme donneurs de sang.
- D'après une loi en Floride, les femmes ne sont pas autorisées à casser plus de trois assiettes par jour.
- Dans l'espace on ne peut pas roter mais on peut faire des pets.
- Etc, etc, etc ...

mercredi 20 juillet 2011

Rendez-vous des cons

Aaaah, si on envoyait tous les cons sur Jupiter, ...

Et bien, c'est le moment d'affréter une navette, car pour en trouver en quantité, il suffit d'aller sur le parcours du Tour de France, nombreux s'y sont donné rendez-vous.

Le con du Tour de France est très facile à reconnaitre.

Bipède en short, en slip, voire à poil, brandissant parfois un drapeau, courant devant, derrière ou au côté du cycliste, hurlant dans ses oreilles des propos incompréhensibles, fermant le passage ...
Le con dans toute sa splendeur.

J'ai vu des cyclistes les repousser, mais mon rêve serait que l'un d'entre eux s'arrête pour mettre une rouste au premier con croisé sur sa route.



jeudi 7 juillet 2011

Il est des jours où ...

... je me lève en oubliant mon cerveau sur l'oreiller, je suis bien obligée de l'admettre.

N'ayant pratiquement plus de viande de boeuf dans le congélateur, nous décidons de rendre visite à nos amis éleveurs qui, une fois par semaine, vendent à la ferme.
Dès le matin, j'avais endossé l'uniforme de Madame Bricolage, pantalon et tee-shirt immaculés de taches de peinture, entre autre, et vieilles claquettes aux pieds, et ce afin de poursuivre les travaux de rénovation dans lesquels je me suis embarquée depuis quelques temps. Il me fallait donc troquer ce bel ensemble par une tenue plus correcte.
L'heure arrive, je suis à la bourre, une douche rapide et j'enfile vite fait bien fait (enfin, c'est ce que je pensais) costume et chaussures de sortie.
Arrivés sur place, des clients étant déjà dans la boutique, je décide pour ma part de faire un petit tour dans la ferme. Puis, je reviens tranquillement quand un gravillon se glisse dans une chaussure. Il est vrai que porter des claquettes à la ferme n'est peut être pas une bonne idée. Des claquettes, encore, me direz-vous. Et oui, mais c'est l'été et mes pieds en profitent pour prendre l'air.
J'en reviens donc à cet indésirable venu squatter ma chaussure. Mon réflexe, bien sûr, est, tout en baissant les yeux, de tendre la main pour chasser l'intrus. Mon bras se fige à mi-parcours.

Surprise (et le mot est faible). Voyez-vous ce que je vois ?

Imaginez mon désarroi.
Vous comprenez maintenant quand je dis avoir oublier mon cerveau sur l'oreiller ?
Je crois bien que, dorénavant, je ferai mon lit dès le lever.

samedi 25 juin 2011

Visite insolite


Quant une poule décide de couver, mais que la basse-cou ne compte aucun coq, c'est ennuyeux. Très ennuyeux, surtout pour la poule. Inutile de lui dire "Ma cocotte, là tu bosses pour rien", elle ne veut rien entendre. Elle veut couver, elle couve ! Alors, il faut bien trouver une solution.
Papi s'est souvenu d'une ferme où nous pourrions avoir des oeufs fécondés. Cette ferme, il l'a connue il y a une trentaine d'années. Toutefois, il me prévient : "Elle existe encore mais je ne sais pas comment elle est aujourd'hui. A l'époque, c'était un vrai foutoir. Vieilles voitures, fourgons, tracteurs, ci et là. Tas de fumier un peu partout. Animaux en liberté : veaux, vaches, cochons, chiens, chats. Je n'en dis pas plus, tu verras."

L'endroit vaut en effet le détour. A chacun de mes pas, j'allais de surprise en surprise.
Une bonne dizaine de bâtiments. Impossible de savoir lequel est l'habitation.

Si les veaux, vaches et cochons sont aujourd'hui parqués, partout chiens, chats, coqs et poules se promènent. Au total 25 chiens. Pour s'abriter, vieilles lessiveuses, carcasses de machines à laver ou cuisinières, bidons ... Quant aux poules, et là il doit bien y en avoir pas loin d'une centaine, certaines se promènent avec une dizaine de poussins. Où pondent-elles ? Je n'ai rien vu qui ressemblait à un poulailler.
Mais le plus surprenant c'est l'état du site. Avez-vous déjà vu un dépôt d'ordures à ciel ouvert ?
Vous voyez cette photo ?



Même si elle n'a pas été prise sur place (je n'ai pas osé), c'est exactement ce que j'ai vu. Ces gens là ne s'embêtent pas à déposer leurs ordures ménagères au bout du chemin, les jours de passage des éboueurs. Ils doivent se contenter de jeter leur poubelle dans la cour. Parcourir le terrain est un vrai défi. Bouteilles, boites de conserves, os, pots de yaourts ..., j'ai même vu des sacs de ciments qui avaient perdu leur enveloppe et s'étaient durcis avec les intempéries. Sans compter quelques abris débordant de détritus divers.

Fort heureusement, nous avons choisi notre jour : il faisait chaud et ... sec. J'imagine les jours de pluie.
Comment imaginer qu'un couple puisse vivre dans cet endroit ? Et pourtant, il fallait se rendre à l'évidence, c'était bien le cas.
Elle – la fille des anciens fermiers aujourd’hui disparus - rentrait des champs avec son tracteur et la faucheuse. Lui – probablement son mari - s'occupait du bétail.
Je m'attendais à rencontrer des gens à l'image du site. Surprise. Un couple tout à fait ordinaire, comme on en rencontre tous les jours.
L'habitation ? Nous avons fini par la voir. Au milieu d'une bâtisse délabrée, trois marches déformées, une vieille porte en bois sans serrure. Une pièce avec au centre une table qui n'a jamais dû connaître le contact d'une éponge. Tout autour, des placards ouverts chargés de vieux journaux et déchets. Autant sur le sol. Des morceaux de lard accrochés aux poutres, autour desquels des essaims de mouches.
De cette visite, lundi dernier, ma mémoire n'a pas su ou pu tout retenir. Mais depuis, je me demande encore comment ces gens peuvent vivre dans un tel endroit ?


jeudi 16 juin 2011

Bricolage, suite et fin

Et oui, je sais, inutile de me le rappeler. J'avais dit trois jours et cela en fait dix. Je n'ai pas non plus mis tout ce temps pour la faire cette fameuse table. Le pied terminé, je me suis attaquée à d'autres occupations. Puis je suis revenue pour travailler la planche. Nouvel arrêt et enfin le carrelage. Aujourd'hui elle est terminée.
Pour être honnête, il me faut bien l'avouer, c'est une oeuvre à six mains.
J'ai squatté l'atelier de papi qui, comme à son habitude, a voulu mettre son petit grain de sel à mon travail en m'aidant, notamment, à faire les coupes des bordures, mais pas seulement. Profitant de mon absence dans son antre (ne le lui répétez pas, après une très mauvaise nuit de sommeil, j'étais allée faire une petite sieste), il en a profité pour les mettre en place.
Il ne me restait plus qu'à procéder à la pose du carrelage. Là, c'est mon homme qui est intervenu. Je le voyais tourner en rond ne sachant que faire. La journée touchait à sa fin et le temps était tristounet, il pleuvait.
Tu pourrais me préparer la colle.
Quelle aubaine, une occupation. Il ne s'est pas fait prier.
Et finalement, la pose du carrelage s'est faite à quatre mains. L'un encollait, l'autre posait, tout en inversant les rôles d'un carreau à l'autre. Sachant que nous n'en avions que huit, j'ai dû en coller quatre. C'est peu mais suffisant pour apprendre. Je n'irai pas jusqu'à refaire le sol de mon salon, certes, mais une autre table pourquoi pas.

La voici, cette réalisation à six mains : Papi, Doudou et moi-même.

Pas aussi jolie que celle que j'aurais souhaitée mais elle fera l'affaire.
Ma petite Mouette m'avait suggéré de la faire jaune et bleue, couleurs d'un célèbre apéro. Malheureusement je n'avais pas ça en stock. Toutefois, elle m'a donné une idée que je vais creuser pour une prochaine création.

lundi 6 juin 2011

Bricolage

Attention, je me lance dans le carrelage.
Côté travaux maison, papiers peints, peinture, pose de lambris, ... je connais. Mais je ne me suis jamais essayée au carrelage.
Pour être honnête, je ne vais pas non plus me lancer sur un sol.
En fait, j'ai 32 cm2 à couvrir. Ne vous moquez pas. Il y a un début à tout.
Depuis longtemps, je cherchais une table pour mon balcon. L'inconvénient de vivre à la campagne et d'avoir de l'espace, c'est qu'on a tendance à entasser un tas de bric à brac. Mettre son nez dans tout ce fatras donne parfois des idées. J'y ai trouvé un pied de machine à coudre Singer. Une fois poncée et repeinte, elle a retrouvé une nouvelle jeunesse. Maintenant, il faut trouver de quoi la couvrir. Une planche fera l'affaire, et ... je l'ai. Mais, avec les intempéries, j'aimerais éviter de laisser le bois brut, peint ou teinté. Pourquoi pas du carrelage ? Sympa, non ? Un petit coup d'éponge et c'est nickel. J'ai quelques carreaux qui conviendront parfaitement.
La colle, me direz-vous. Hé ! je l'ai ! Mon homme, qui bricole aussi à ses heures, en a conservé un fond de sac qui suffira largement.
Et voilà en trois jours et un peu d'huile de coude, je vais avoir une table toute neuve pour pas un sou. Quoique ... encore faut-il que je colle mes fameux carrelages.

mardi 31 mai 2011

Tolérance ... zéro

Alors qu'en France, il est de très mauvais ton de condamner les pratiques islamiques sur notre territoire - port du voile, cuisine halal dans les cantines, prière dans la rue, etc., etc., ... - en Algérie, sept églises protestantes de Bejaïa en petite Kabylie ont reçu l'ordre de fermer au motif qu'elles opéraient illégalement.

La justice algérienne a accusé, ces derniers mois, "plusieurs chrétiens d'avoir rompu le jeûne du Ramadan, de posséder des bibles ou de blasphémer contre Mahomet".

Quand les musulmans de France vivent leur religion en toute liberté, les non musulmans d'Algérie doivent vivre la leur dans la clandestinité.

Cherchez l'erreur.

dimanche 29 mai 2011

Pepino

Alerte aux concombre tueurs !

Soucieuses de notre santé, les autorités sanitaires nous recommandent de faire cuire les concombres avant de les manger.

C'est vrai qu'après, ...


vendredi 27 mai 2011

C'est un grand jour



Aujourd'hui est un grand jour pour toi ma petite Mouette.
Une bougie de plus à souffler.
Les mots me manquent.
Comment te dire toutes ces années de bonheur à tes côtés ?
Comment te dire combien je t'aime ?
Je sais que tu sais mais je ne te le dirai jamais assez.
J'aurais tant voulu te prendre dans mes bras mais tu es si loin.
Qu'importe, tu vis tes rêves et si tu es heureuse, alors je ne peux que l'être aussi.
Bonne fête à toi, comme ils disent au Canada. Que cette nouvelle année te comble de bonheur.
Happy Birthday my little sunshine (mon anglais est bien loin, je prends des risques).

jeudi 26 mai 2011

Incorrigible

Oui, je suis incorrigible.
Je suis, sur son blog, les aventures de ma petite mouette qui, je le rappelle, s'est envolée pour le Canada il y a bientôt trois mois.
C'est toujours avec un plaisir non dissimulé que je lis ses billets. Mais, me dit-elle, peut être ne suis-je pas objective. Il est vrai que nous sommes toujours en admiration devant nos enfants. N'empêche, ses billets me plaisent bien. Que ce soit son style d'écriture, son humour, ses sujets d'intérêt, je la reconnais, c'est bien elle.

Mais, quand je dis que je suis incorrigible, c'est que je ne peux pas m'empêcher, chaque fois, de faire des bonds devant l'orthographe. C'est vrai que je suis une emmerdeuse à ce sujet, d'autant plus que je sais que son niveau est bien au-dessus. J'ai beau lui dire "Ma puce, par pitié, relis-toi. Tu vas même jusqu'à oublier des syllabes".
Je sais que c'est plus fort que moi et, lors de notre prochaine skype-partie, je ne pourrai pas éviter de lui faire à nouveau la remarque, et une fois de plus elle ne manquera pas de me renvoyer dans ma cuisine, sous prétexte que là n'est pas l'essentiel. Peut être, mais quand même ...

mercredi 25 mai 2011

vendredi 20 mai 2011

Quelle histoire !


On ne peut plus mettre en marche sa télé, sa radio, regarder les infos sur le net sans tomber sur cette affaire. Journaux télévisés qui n'en finissent plus, flashs spéciaux ...
Bon, ok, il est peut être coupable, je n'en sais rien, je n'y étais pas. Mais quand même, faut pas exagérer.
Et la demoiselle, sous haute surveillance qu'elle est ... pour la protéger de qui, de quoi ?
Serait-il en fait un dangereux terroriste qui aurait voulu abuser d'une charmante espionne ?
Mais où va-t-on ? Les journalistes n'ont rien à se mettre sous la dent en ce moment ? A croire que le monde s'est arrêté de tourner.
C'est décidé, moi je laisse tomber les infos. Qu'on me fasse signe quand ils changeront de sujet.

samedi 14 mai 2011

Vous avez un GPS ?


Le GPS est une invention géniale. Il permet notamment de gagner un temps précieux, et surtout de ne pas chercher pendant des heures ce qui appréciable. Notre engin à moteur s'en moque totalement de tourner en rond pourvu qu'on lui donne sa ration désaltérante. Mais sa ration a un prix, alors mieux vaut arriver à bon port en empruntant les chemins les plus courts.

Inutile d'avoir fait de hautes études pour le comprendre, et nos petits malfrats ont bien saisi le bon côté de la chose, et, bien entendu, l'ont tourné à leur avantage qui, vous vous en doutez, n'est pas le même que le nôtre.

J'explique : vous partez en vacances. Vous entrez votre adresse, votre destination et go ...
Petite halte rafraichissante à la terrasse d'un bistrot. De retour sur le parking, voiture fracturée, GPS envolé. "Pas de bol mais, bon, mieux vaut ça qu'un accident. On se passera de ce précieux guide pour finir les vacances". Et vous repartez.

Allo, c'est Paul le voisin. Je vous appelle pour vous dire que vous venez d'être cambriolés.

Et oui, malins les loustics. GPS, fonction "vers le domicile" et le tour est joué. Leur imagination m'épatera toujours.

Cette info, je l'ai reçue ce matin. Il semblerait qu'elle ne date pas d'aujourd'hui, mais n'ayant pas de GPS, je ne l'apprends que maintenant.
Si comme moi, vous étiez ignorants de l'affaire mais que vous ayez un GPS, un petit conseil était ajouté en fin de message : entrez l'adresse du bureau de police le plus proche à la place de celle de votre domicile ...

mercredi 11 mai 2011

Le petit dernier




Oooh mais il y a bien longtemps que je n'ai pas parlé de la gente féline de la maison. Ici, les chats naissent mais ne restent pas toujours. Si certains sont adoptés parfois, d'autres disparaissent en ne laissant aucune trace. Lili, qui vient de faire ses 6 ans, et Mouette, qui va sur ses 5 ans, sont les plus anciennes. Mais elles ne quittent sous aucun prétexte leur territoire, qui fait un hectare je le rappelle.
Tenant compte de ces disparitions inexpliquées (un ou deux par an), nous gardons, chaque année un chaton ... au cas où.
Notre nouveau spécimen est arrivé fin mars. Pour le moment, c'est "petit chat blanc", nous manquons d'inspiration pour le baptiser.
Je suis allée sur un site pour chercher l'inspiration. 2011 est l'année du G (pour les minous ayant un pédigree, le nôtre n'en a pas mais ...). Après avoir rempli un petit questionnaire (femelle, blanche, lettre G, deux syllabes), on me suggère Gellule. Bon, j'essaie de trouver mieux et j'enlève la lettre G. Il ressort Farine, Bougie, Quinine, Quenelle ou encore Feta. Je ne suis pas convaincue.
Habituellement, c'est ma fille qui s'y colle, mais celle-ci étant partie vivre de nouvelles aventures à Vancouver, je pense que les chats, elle en a d'autres à fouetter.
Tant pis, je vais lui envoyer une photo et lui demander de faire travailler ses méninges.

mardi 10 mai 2011

Renouveau télévisuel

Ce Pflimlin, il fait le grand ménage en supprimant un certain nombre d'émissions et donc de têtes, mais il oublie de dépoussiérer sous les meubles.

Le Michel Drucker, par exemple, qui va allègrement sur ses 69 printemps, rempile pour deux ans avec son "Vivement Dimanche". Il parait même qu'il va nous refaire le coup de "Champs-Elysées", émission qui n'existe plus depuis plus de 20 ans.

La retraite pour les animateurs, c'est à quel âge ?

vendredi 6 mai 2011

Défendu, interdit, encore et encore


Un rapport, rendu public aujourd'hui semble-t-il, révèle que "près d'un accident sur dix est associé à l'usage du téléphone portable au volant avec ou sans kit mains-libres".

Du coup tous les journaux se posent la même question "Faut-il interdire le kit mains-libres ?"

Bien sûr ! Mais, car il y a toujours un mais, si le téléphone détourne l'attention que tout conducteur doit portait à la route, dans ce cas il faut également :
- Interdire l'auto-radio : en ce qui me concerne, j'écoute de la musique tout en conduisant et je ne peux pas m'empêcher d'accompagner l'artiste. Alors je chante, faux, mais je chante.
- Interdire les passagers : je n'imagine pas rouler une demi heure avec un passager sans lui adresser la parole.
- Imposer des oeillères : "Oh quel magnifique coucher de soleil". "Dommage qu'il ne fasse pas de l'auto-stop le beau gosse sur le bas côté (ou la chouette nana)".
- Interdire les mouches : je ne passe pas un été sans qu'une mouche vienne élire domicile dans ma voiture et bien sûr elle ne reste pas sagement assise sur le siège passager.

Bref, pour garder toute son attention à la conduite, il devrait être interdit de chanter, discuter, se gratter l'oreille, se mettre les doigts dans le nez, chasser la mouche, regarder les beaux gosses ou les belles nanas ...
Le port de l'armure devrait être obligatoire afin de rester figé, les mains rivées sur le volant, le regard fixe droit devant sur le bitume.
Ainsi rien ne pourra distraire le conducteur.

N'empêche, avec leurs conneries, ils vont bien encore donner des idées à nos politiques, eux qui n'en finissent pas de nous interdire tout et n'importe quoi ...

mercredi 27 avril 2011

Plus de fessée ?


"Des parents qui battent ont souvent été des enfants battus. Eduquons sans violence. Ni claques, ni fessées". Message de la Fondation pour l'Enfance.
Vous verrez, ils vont bien finir par nous pondre une loi interdisant aux parents de lever le petit doigt sur leurs gosses.

Même certains parents en rajoutent. J'ai lu récemment le commentaire de l'un d'entre eux qui disait que "les parents devaient le respect à leurs enfants et non pas le contraire, sous prétexte que ces derniers n'avaient pas demandé à venir au monde. Pour cette raison, on ne devait pas les toucher". Après ça, on s'étonne du comportement de certains mouflets.

En ce qui me concerne, j'étais plutôt une gamine espiègle et quelques fessées reçues pour me redéfinir les barrières que je ne devais pas sauter ne m'ont aucunement traumatisée. Bien au contraire. Je n'ai jamais eu le sentiment d'être battue ou maltraitée. Combien de ma génération ont reçu ce type de correction ? Sont-ils pour autant des bourreaux aujourd'hui ? Je suis convaincue que l'autorité doit en passer par là si c'est nécessaire.

Avec ma fille, qui avait un caractère bien trempé, tout en étant peut être plus cool que mes parents, j'ai agi de même. "Premier avertissement .... Deuxième avertissement ... . Au troisième c'est la fessée". La première fois, elle n'avait pas compris ou pas voulu comprendre et la fessée, elle l'a reçue. Par la suite, il me suffisait de lui dire "Attention, premier avertissement ..." et tout rentrait dans l'ordre car elle savait que la punition pouvait tomber et qu'il fallait respecter les règles.

Je ne dis pas pour autant qu'il faut frapper nos chérubins à tout va. Il faut se poser aussi ses propres limites et agir à bon escient et non pas pour tout et n'importe quoi. Une fessée est une punition, elle n'est pas gratuite, elle n'est pas donnée pour se défouler.
Il faut arrêter de faire l'amalgame avec un enfant battu, ce qui est là un tout autre sujet.

Légiférer contre la fessée, c'est, à mon avis, diminuer voire même supprimer l'autorité des parents envers leurs enfants. Légiférer contre la fessée, c'est culpabiliser les parents. Légiférer contre la fessée, c'est supprimer les limites, ôter les barrières, tout permettre à nos chères petites têtes.

Laissons faire et demain, une loi pour punir le petit de maternel qui tirera les cheveux ou donnera une gifle à sa petite copine qui lui aura piquer son ballon ? Je m'égare, me direz vous. Peut être pas.

samedi 23 avril 2011

Brailleur de fond

Après le vent d'autant, la pluie. J'en ai donc profité pour faire quelques petits rangements.

Lancée dans le tri de mes vinyles, je suis tombée sur un artiste dont j'avais complètement oublié l'existence. Ce vinyle a tourné si souvent sur ma platine, comment peut-il être en si bon état. Pourtant, il date de 1981.
30 ans plus tard, cet artiste chante toujours, a sorti son dernier album en 2010 et fait des concerts. Mais personne n'en parle. Allez savoir pourquoi.
L'artiste en question est Bill Deraime, chanteur et musicien de blues français.


vendredi 22 avril 2011

Arrête de souffler



Aujourd'hui, je devais sortir mais j'y ai renoncé. Je me suis faite très discrète. Mon humeur ne se prêtait guère au contact. Je pense que j'aurais pu arracher tout orteil croisé sur mon chemin. Et les orteils, c'est utile. Alors plutôt que d'en priver certains, j'ai joué de l'isolement.
D'où vient cette humeur de chien ?
Il est dit que le vent d'autan rend fou, ce vent qui nous harcèle depuis quelques jours. Moi qui ne suis pas du genre à croire qu'un simple vent puisse influer sur mon comportement, je vais finir par avoir des doutes.
Avant que je ne tue le chien du voisin, il serait bon que ce maudit vent stoppe toute activité.
Si une âme charitable a un truc, une astuce, un pouvoir quelconque pour le chasser, je lui saurais infiniment reconnaissante, à condition, bien sûr, que ce ne soit pas de me dire "Déménage !".

mercredi 20 avril 2011

Let Them Talk

Fan du Dr House, j'avoue, j'ai savouré son retour hier soir dans de nouvelles aventures.
Mais je suis aussi fan de Hugh Laurie.
Ce type sait tout faire et il le fait bien. Ecrivain, acteur, compositeur, musicien, chanteur ... Comment peut on avoir autant de talent ?
Je viens d'écouter son album Let Them Talk et, sincèrement, j'ai passé un bon moment.



Celle-ci n'est pas dans son album mais ...