Des amis, qui ont un olivier, ont voulu s'essayer, l'an dernier, à la conservation des olives. Résultat catastrophique. Cette année, ne voulant pas renouveler l'expérience ni jeter leur récolte, ils me les ont proposées.
Pourquoi pas, me suis-je dit. Qu'elles soient vertes, noires, à la maison, on les aime à toutes les sauces.
En Normandie, ma région d'origine, les oliviers ne courent pas les jardins. Et ici, à Toulouse, je n'ai jamais eu l'occasion de tenter la chose. C'est donc pour moi une première.
Mais il m'a fallu faire quelques recherches sur la méthode à suivre. Moi qui pensais qu'il suffisait de les mettre en pot, dans huile ou en saumure ... les bras m'en sont tombés quant j'ai lu ce qu'il fallait faire avant cette étape. J'ai ainsi appris qu'il était nécessaire de les désamériser. Facile à dire mais, dans la pratique, c'est une autre paire de manches. Non pas que ce soit compliqué. Il suffit de piquer les olives, les faire tremper, etc., etc., ...
Les piquer, imaginez. Quatorze kilos d'olives. Une par une. Pas loin de trois heures de temps à piquer, piquer, piquer. C'est l'étape que je redoutais le plus. Heureusement, j'ai eu un petit coup de main. Seule, j'y passais des lustres.
Maintenant, elles prennent un bain et, selon la recette, elles en ont pour une bonne grosse quinzaine de jours à flotter dans une eau changée quotidiennement.
Ensuite viendront le rinçage, l'assaisonnement et la mise en pots.
Puis viendra le moment de les savourer. Enfin, je l'espère ...
Hummmmmmmmmmmmm!! Je m'en lèche les babines.
RépondreSupprimerDéja 1 mois sans nouvelles ! J'espère qu'il n'y avait pas de cyanure dans la salade ! Faites nous signe !
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