Citation du jour

"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .

dimanche 25 mars 2012

Bon débarras, encore

Pour la troisième fois en quelques semaines, je vais revenir sur le vide grenier, et oui, désolée. Mais cette fois-ci est la dernière, c'est promis. Je n'en parlerai plus, c'est juré.

Ouverture du site aux exposants 6h30, aux visiteurs 8h. Max me propose de partir le premier.

- Je vais partir tôt pour y être à l'ouverture, je pose les tables, décharge le fourgon, et commence à déballer. Viens vers 7h30, pas avant, tu auras largement le temps de mettre en place ton petit bazar. 

Je ne me fais pas prier. Mais, malgré cette généreuse proposition, samedi matin, je me lève tôt, 6h. Max a déjà pris la route, alors qu'il en a pour une quinzaine de minutes tout au plus. Le matin, je n'aime pas me précipiter. Prendre mon temps pour déjeuner, me préparer sans galoper, nourrir Kooki le chat qui semble perturbé. 
- Qu'est-ce qu'elle a ce matin ? Il fait nuit. On était bien au lit. 
Et oui, Monsieur le chat dort près de moi, quand il ne découche pas. Toujours le même rituel : je me couche, 5mn plus tard il arrive, commence à me pétrir le ventre, (sans oublier de sortir les griffes, merci Kooki), puis vient se lover contre moi. 
Mais là, je m'égare.

6h50, le téléphone sonne. 
- T'es sur la route ? C'est la folie ici. Je n'arrive pas à décharger. C'est pratiquement de la vente au cul du camion.
Je monte justement dans ma voiture pour prendre la route. Entre nous, j'avais décidé de partir plus tôt que prévu. Je sais que certains visiteurs sont matinaux. Mais ceux-là sont plus que matinaux ... !

7h05, j'arrive. Le parking est déjà plein. Ouf, une place.
Max est sur les dents.
- La folie à mon arrivée. Je me gare, descends du fourgon, ouvre les portes, et je vois des types me tomber dessus pour acheter ! Tiens, je dois avoir pas loin de 95 euros en poche.
95 euros ? Déjà ? Et ils n'ont pas tout vu !
Je commence à déballer les cartons.
- C'est combien ? Pour le lot, vous me faites un prix ? Vous avez des cartes postales ? ... 
Les questions fusent de partout. Je ne sais plus où j'habite. Déboussolée totale que je suis. Max  a raison, ils sont enragés ce matin.

Un vide grenier ne fait pas l'autre. 
En rentrant hier soir, nous étions aussi fatigués, crevés qu'au terme du précédent qui a duré deux jours. La veille, nous nous disions "Il aurait peut être fallu s'inscrire sur le week end complet. Tant pis, c'est trop tard".  Aujourd'hui, j'ai fait les comptes. Montant de la recette identique à la précédente, à quelques centimes près, mais en une seule journée. Du coup, aucun regret.

Les placards se vident, le grenier aussi, quelques sous rentrent, rien n'est jeté, pas de gaspi, Max est content. Moi aussi. 
Le bilan est plutôt positif. 
Décision est donc prise de renouveler l'expérience deux ou trois fois mais pas à des dates aussi rapprochées. Rien ne presse.

jeudi 15 mars 2012

Bon débarras

Et si je revenais sur ce vide-grenier. Et oui, c'est fait, cela fait une dizaine de jours déjà.

J'avais décidé de ne pas être gourmande. Le but étant de faire du vide sans jeter. J'ai ainsi pu me débarrasser d'un tas de choses à des prix allant de 50 centimes à 5 euros.

C'est fou ce que l'on peut conserver dans ses placards, mais c'est fou aussi ce que l'on peut vendre : tout et n'importe quoi. J'avais pris à tout hasard de vieilles BD sous forme de livres de poche, sans aucune valeur, retrouvées au fond d'un carton. Je ne me faisais aucune illusion. J'en aurais eu trois fois plus, il ne m'en serait pas restée une seule. J'ai tout vendu en l'espace de deux heures. 

J'avais retrouvé tous les magazines  auxquels ma fille était abonnée petite : Toupie, Toboggan, Wakou. Trois cartons pleins. Tout est parti la première journée. 

J'ai pu constater que le petit électroménager se vendait comme des p'tits pains à 4 ou 5 euros. Jouets, CD, chaussures, sacs à main, bibelots, ... Tout y passe, mais je le répète il faut vraiment pratiquer de petits prix

Le résultat de ce week end est allé au delà de mes espérances. Et ce n'est pas fini ...

Un copain de Max passe, bien sûr s'arrête. 
Comment tu vas ? 
Bien et toi ?
Et patati et patata. 
Au fait si ça t'intéresse, on organise un vide-grenier à la fin du mois sous la halle.

Devant le défilé incessant et les ventes à répétition, Max a de suite pensé que l'occasion était trop bonne. Il fallait se débarrasser des invendus et de ce qui restait encore à la maison. Et voilà pourquoi la semaine prochaine, nous remplissons à nouveau le fourgon mais cette fois ci pour une seule journée. 

Ce n'est pas vraiment pour me déplaire. 
L'ambiance est sympa, on y fait des rencontres agréables, amusantes. Oh  bien sûr, on ne peut pas empêcher les cons de venir, j'ai dû en rencontrer deux ou trois maximum en deux jours, dont une conne détestable, grincheuse, impolie, qui m'a fait chercher un bouquin pendant cinq bonnes minutes pour finalement me dire "non, de toutes façons ce n'est pas ce que je cherche et je ne suis pas venue ici pour acheter". 

Une autre prenait un article, me le montrait avec un mouvement de tête voulant dire "quel prix ?", puis un deuxième, un troisième ... (je n'ai pas compté le nombre de fois). Etait-elle muette ? J'en doute au vu de son air plutôt désagréable. Peut être ne savait elle pas sourire ...

Ah oui, il y a bien eu un troisième con. Celui-ci lorgnait des magazines anciens que j'avais sur un petit coin de mon étal. Après avoir demandé le prix, je l'ai vu se cabrer, et, d'une façon très autoritaire, m'affirmer qu'ils valaient deux euros maxi alors que je lui soutenais qu'ils se négociaient entre 15 et 25 selon les numéros, prix qui m'avaient été confirmés par un collectionneur le matin même. Laissant sous entendre que je n'étais qu'une voleuse, il est parti sans même me dire au revoir, l'impoli. Il est quand même repassé à plusieurs reprises en jetant un œil envieux sur mes magazines, mais n'a pas tenté une nouvelle discussion. Il valait mieux pour lui. Je n'aurais pas cédé, c'était la seule chose que je n'avais pas l'intention de brader.

Trois cons en deux jours parmi tant et tant sympas, y'a pas de quoi fouetter un chat !  Et je n'ai pas parlé de nos voisins qui ont bien apprécié nos conserves (pâté de foie de volaille, rillettes et pâté de tête) et avec lesquels on s'est bien amusé. Nous n'allions pas dépenser le fruit de notre vente en achetant des sandwichs saucisses ou jambon. Y'a tout ce qu'il faut à la maison pour se régaler à moindre frais. Conserves, un pain, une bouteille de vin et un thermos de café et le repas était prêt.

J'oubliais le clou du week end : le Président de l'association qui tout au long de ces deux jours a pris le micro pour remercier les exposants, les visiteurs, les bénévoles, ... bref pour remercier. Le plus drôle, c'était l'après midi, après un repas semble-t-il bien arrosé. Trois mots sur quatre étaient inaudibles et quand il en est arrivé au tirage de la tombola, c'était assez comique. Il passait du 4ème lot au deuxième, puis au troisième et ne savait plus où il en était. Quand le billet de sa femme a était tiré au sort, il en a été tout désappointé. "Ah ! heu eu ... arrêt du son et de l'image". Bizarrement, on a bien compris ces quelques mots. Et il ne pouvait  pas mieux dire, on ne le voyait ni ne l'entendait.

Pour conclure, vous voulez vous débarrasser, faire des rencontres sympas, parfois insolites, n'hésitez pas, testez le vide-grenier.