Vla qu’à c’t’heure l'temps s'abernâodit, les poules
s'acroupionnent, j'cré ben qu'vâ tomber d'iâo. J’m’en vâ quérir mon perpie.
Bref, tout ça pour dire que la pluie est absente
depuis deux mois bientôt. Il y a une quinzaine de jours, une averse est tombée
sur Toulouse, on s’est dit « super, ce soir, c’est pour nous » (on
est à une vingtaine de kilomètres). Que nenni, rien, que dalle, que t’chi ! Non
pas qu’on s’en plaigne. Si, quand même un peu. Les réserves d’eau de pluie sont
vides et les plantations crient « A boire, que diable ! ». C’est
donc avec un certain plaisir que nous avons vu ces quelques gouttes tomber. Le
temps de ramasser le linge qui séchait au soleil de l’après midi et … plus
rien, la pluie s’était arrêtée. Trois gouttes, peut être quatre. Allez cinq, soyons généreux.
Trop de soleil pour les uns, trop d’eau pour les
autres. Je ne peux pas m’empêcher de penser à ma petite mouette, elle qui
aurait bien aimé avoir un été. Seulement, cette année à Vancouver, il a décidé
de s’inscrire aux abonnés absents, et bien sûr la pluie en a profité pour
prendre sa place.
Alors qu’ici, aujourd’hui 6 octobre, je suis
toujours en tenue d’été, dors la fenêtre ouverte et n’ai pas encore sorti la
couette.
Bon, c’est bien agréable, mais quand même un peu de
pluie ferait grand bien.
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