Ces dernières années, nous n'entendions parler que de lui, mais n'étant pas concernés, nous n'y prêtions pas plus d'attention que ça. Cet été, il a décidé de venir s'installer sur Toulouse, ce qui lui a valu d'être à la Une du journal régional.
Nous nous y sommes donc un peu plus intéressés mais sans plus.
Je veux parler du frelon asiatique.
Ici, chaque été, nous cohabitons avec les frelons européens. Cohabiter, c'est vite dit, car, bien qu'ils ne soient pas agressifs, chacun y va de sa ruse pour les neutraliser. Pas agressifs, peut être, mais elles sont quand même susceptibles ces p'tites bêtes. Alors, mieux vaut prévenir que guérir.
L'asiatique, c'est une autre histoire. Fin août, il a attaqué au sud de Toulouse et a fait une victime.
Là, nous avons tendu la seconde oreille.
Mais tout pendant qu'il se tient encore éloigné de chez soi, on n'y pense pas, tout en y pensant. Bref, on ne se sent pas encore vraiment concerné. C'est bien connu, dans ces cas là, chacun applique la théorie du "ça n'arrive qu'aux autres", alors pourquoi s'en faire.
Mais, car il y a toujours un mais, hier, nous étions devant la maison quand deux frelons asiatiques sont venus nous rendre visite. Ni une, ni deux, n'écoutant que notre courage, nous sommes passés à l'attaque. Le premier a pris la fuite (il ne devait pas être bien courageux celui-là), mais le second n'a pas résisté à l'assaut et a rendu l'âme. Ce qui nous a permis de vérifier l'origine du malotru.
Deux spécimens, et de suite, chacun s'est retrouvé le nez en l'air à scruter la cime des arbres, à la recherche du fameux nid, mais rien.
Probablement deux égarés.
Invasion des touristes asiatiques. On s’en passerait bien de ceux là. Par contre, nous, on est bien contents. Grace à ce que pour des raisons écologiques, les avions n’ont pas fumigé notre région, on a eu droit au retour de sauterelles.
RépondreSupprimerBisous