Il était bien bon ce cassoulet, ma foi.
Et la chaleur n'était pas au rendez-vous. Ouf ! nous l'avons échappé belle.
Uniquement le vent, beaucoup de vent. Repas sympa, venté certes, mais aussi bien arrosé (et pas par la pluie ...). Une vingtaine de personnes, peut être plus. Très occupée que j'étais à surveiller mon gobelet - que le vent ne demandait qu'à me voler -, et à savourer mon repas, je n'ai pas compter les convives.
Ensuite, l'âme guillerette, tout ce petit monde est allé faire un tour en ville, direction la scène où ce produisait Jamad'Oc.
A croire que j'avais semé quelques-unes de mes années sur le chemin, car, entourée de ma fille et sa bande de copains, j'avais leur âge et sauter comme un cabri. Soirée très sympa.
Mais, sur le chemin du retour, ces années égarées se sont à nouveau accrochées à moi.
Pour preuve, lendemain difficile.
Courbatures et petite gueule de bois.
Mais quelle soirée !
"N'attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive... et tu seras heureux"
Citation du jour
"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .
dimanche 29 août 2010
vendredi 27 août 2010
Cassoulet
Ce soir, direction Castelnaudary, la fête du cassoulet.
Grosse chaleur mais cassoulet quand même.
Joyeuses animations dans les rues, Bandas, concerts ...
Nous avions prévu d'y aller demain pour assister à la course des OFNIS (Objets Flottants Non Identifiés).
Mais ce soir nous sommes invités à déguster un cassoulet "maison".
En effet, chaque année, ma fille et sa bande de joyeux drilles partent, avec sac à dos et tente de camping, s'installer au bord de l'eau à deux pas du centre ville. La mami de l'un de ses copains, originaire de Castelnaudary, réalise pour l'occasion son cassoulet qu'elle vient apporter sur ce camping improvisé.
Cette année encore, elle est fidèle à ses engagements, et nous sommes conviés à ce festin.
J'entends déjà les moqueries : ils sont fous, par cette chaleur, manger un cassoulet !
C'est vrai. Mais comment refuser.
Si vous êtes sages, je vous raconterai peut être demain ...
Grosse chaleur mais cassoulet quand même.
Joyeuses animations dans les rues, Bandas, concerts ...
Nous avions prévu d'y aller demain pour assister à la course des OFNIS (Objets Flottants Non Identifiés).
Mais ce soir nous sommes invités à déguster un cassoulet "maison".
En effet, chaque année, ma fille et sa bande de joyeux drilles partent, avec sac à dos et tente de camping, s'installer au bord de l'eau à deux pas du centre ville. La mami de l'un de ses copains, originaire de Castelnaudary, réalise pour l'occasion son cassoulet qu'elle vient apporter sur ce camping improvisé.
Cette année encore, elle est fidèle à ses engagements, et nous sommes conviés à ce festin.
J'entends déjà les moqueries : ils sont fous, par cette chaleur, manger un cassoulet !
C'est vrai. Mais comment refuser.
Si vous êtes sages, je vous raconterai peut être demain ...
jeudi 26 août 2010
Quarante
40 comme
Vous connaissez la pub Périer ? Celle où vous voyez l'ensemble de ce qui nous entoure fondre comme si tout était fait de glace.
Et bien c'est Toulouse aujourd'hui.
Là, le moindre battement de cil, et on se liquéfie.
Ce soir, 16 H. fin de la formation (pour la semaine, pas de cours demain, ouf !).
Direction métro, 15mn de marche à pas de tortue.
Entrée métro. Baaaaaah ! Les odeurs !
Vingt minutes à supporter ces effluves et la température. Si la clim est installée, ils ont dû oublier de la brancher.
Vite nous sortons, direction la voiture ... à l'autre bout du parking, bien sûr.
Il nous faut monter dans ce four. Pas le choix. Vitres grandes ouvertes, la clim à fond, nous démarrons. Impossible d'accélérer pour faire sortir cette chaleur. Dos de chameau et ronds points, c'est la grande mode à Toulouse, y'en a partout. Certaines rues, vous roulez en première, un dos de chameau (oui, oui, je dis bien chameau) tous les 30m.
Tant pis, nous remontons les vitres. Petit à petit le frais arrive. Que c'est bon !
Trente minutes plus tard, arrivée chez mon amie.
Il nous faut bien descendre de la voiture, d'autant plus que, moi, je ne suis pas encore chez moi. Je récupère ma voiture qui m'attendait au frais dans le garage.
Ah, mon amie est bien mignonne, elle tient absolument à ce que j'emprunte son garage quand c'est elle qui me conduit (car nous sommes bien organisées, chacune endosse le costume de chauffeur une semaine sur deux).
17 H10, je prends la route ... clim à fond.
15mn plus tard, j'arrive et qui je vois ? Manfred entrain de bricoler.
Moi : Mais ... tu vas bien, toi ? Il fait 40°. Tu as le thermostat monté à l'envers, ou quoi ? Je pensais te trouver installé bien au frais.
Lui : Je viens juste de sortir.
Moi : Et bien moi ... je vais me mettre au frais.
19H15. Manfred arrive.
Lui : Pfou, fait chaud !
Moi : Sans blague !
Lui : Aujourd'hui, j'ai vu un copain. Selon lui, on aurait atteint 42°.
Moi : 40, 42, on n'est plus à 2° près. Pour moi, c'est du pareil au même.
Lui : Et demain ?
Moi : Oh, demain, -10, -12°.
Lui : -10° ? Oh, toi la chaleur te tape sur les méninges. -10, et puis quoi encore.
Moi : Si je te le dis ! Demain -10°. Il fera environ 30°.
Lui : Tu m'en diras tant.
- "s'en foutre comme de l'an 40"
- "40/44"
- Ali Baba et les quarante voleurs
- le département des Landes
- le CAC 40
- la semaine des 40 heures (pour ceux qui ont connu)
- l'âge de Lara Fabien (et oui ...)
- 40 ans, toujours puceau (film américain)
- c'est reparti comme en 40
- les quarante jours du carème
Vous connaissez la pub Périer ? Celle où vous voyez l'ensemble de ce qui nous entoure fondre comme si tout était fait de glace.
Et bien c'est Toulouse aujourd'hui.
Là, le moindre battement de cil, et on se liquéfie.
Ce soir, 16 H. fin de la formation (pour la semaine, pas de cours demain, ouf !).
Direction métro, 15mn de marche à pas de tortue.
Entrée métro. Baaaaaah ! Les odeurs !
Vingt minutes à supporter ces effluves et la température. Si la clim est installée, ils ont dû oublier de la brancher.
Vite nous sortons, direction la voiture ... à l'autre bout du parking, bien sûr.
Il nous faut monter dans ce four. Pas le choix. Vitres grandes ouvertes, la clim à fond, nous démarrons. Impossible d'accélérer pour faire sortir cette chaleur. Dos de chameau et ronds points, c'est la grande mode à Toulouse, y'en a partout. Certaines rues, vous roulez en première, un dos de chameau (oui, oui, je dis bien chameau) tous les 30m.
Tant pis, nous remontons les vitres. Petit à petit le frais arrive. Que c'est bon !
Trente minutes plus tard, arrivée chez mon amie.
Il nous faut bien descendre de la voiture, d'autant plus que, moi, je ne suis pas encore chez moi. Je récupère ma voiture qui m'attendait au frais dans le garage.
Ah, mon amie est bien mignonne, elle tient absolument à ce que j'emprunte son garage quand c'est elle qui me conduit (car nous sommes bien organisées, chacune endosse le costume de chauffeur une semaine sur deux).
17 H10, je prends la route ... clim à fond.
15mn plus tard, j'arrive et qui je vois ? Manfred entrain de bricoler.
Moi : Mais ... tu vas bien, toi ? Il fait 40°. Tu as le thermostat monté à l'envers, ou quoi ? Je pensais te trouver installé bien au frais.
Lui : Je viens juste de sortir.
Moi : Et bien moi ... je vais me mettre au frais.
19H15. Manfred arrive.
Lui : Pfou, fait chaud !
Moi : Sans blague !
Lui : Aujourd'hui, j'ai vu un copain. Selon lui, on aurait atteint 42°.
Moi : 40, 42, on n'est plus à 2° près. Pour moi, c'est du pareil au même.
Lui : Et demain ?
Moi : Oh, demain, -10, -12°.
Lui : -10° ? Oh, toi la chaleur te tape sur les méninges. -10, et puis quoi encore.
Moi : Si je te le dis ! Demain -10°. Il fera environ 30°.
Lui : Tu m'en diras tant.
mardi 24 août 2010
1930 ...
Année 1930
- Tout comme toi, Philippe NOIRET, Jean ROCHEFORT, Claude CHABROL, Pierre MIQUEL, BARBARA, pour ne citer qu'eux, sont nés en cette année 1930.
- Invention de la guitare électrique, du sac à dos, du scotch, ...
- Lucienne Boyer chantait "Parler moi d'amour" et Berthe Sylva "Frou-frou "
Quelques images de la vie en 1930
Voilà, quelques petits souvenirs de cette année-là.
80 ans. Ton âge aujourd'hui, Mami.
Joyeux anniversaire de ta petite famille.
80 ans. Ton âge aujourd'hui, Mami.
Joyeux anniversaire de ta petite famille.
dimanche 22 août 2010
Bouzou, petit ours
Certains nous flattent, d'autres, au contraire, nous agacent.
Quand j'étais à l'école primaire, notre maître d'école nous racontait les histoires de Bouzou, petit ours.
Je n'arrêtais pas de le dessiner en classe ou à la maison, ce qui a fait que ma mère s'est mise à m'appeler affectueusement son petit Bouzou. D'autant plus, que quand mes dessins étaient notés, j'avais toujours la meilleure note.
(Il faut dire que je brillais particulièrement dans cette discipline. Mais aujourd'hui, fini les crayons, le fusain ou les pinceaux ... ).
Quand j'entendais "Bouzou", c'est que tout allait très bien pour moi.
Ce qui était rare, car, comme j'étais une petite fille très espiègle et qui ne tenait pas en place, ma mère avait plutôt du fil à retordre avec moi.
J'étais toujours à courir par monts et par vaux, dans ce petit village de 300 âmes, dans les bois et champs environnants.
Mais au retour, il n'y avait pas de Bouzou, mais plutôt "sale gamine" et ... des claques au cul.
Mais peu m'importait, du haut de mes 8 ou 10 ans, je devais vivre ma vie et je la vivais sans me soucier du retour à la maison.
Avec les gosses de mon âge, nous disparaissions pour vivre quelques frissons au milieu des bois, ou simplement pour la cueillette, selon les époques, de noisettes, de jonquilles, mais aussi celle de mûres avec la ferme intention de les ramener à nos mères respectives afin qu'elles nous fassent de la gelée. Bien sûr, nous ne prévenions personne. Discrètement, nous prenions une timbale dans le placard et partions d'un pas décidé. Seulement, si la route descendait à pic pour aller aux mûriers, il fallait la remonter. Le retour nous prenait une petite heure à pied. Résultat, une fois arrivés au village, nous avions la bouche et les mains toutes rouges, et les timbales vides. Et de gelée, jamais nous n'en vîmes un seul pot. Des explications, nous devions en donner. Bizarrement ma mère ne se fâchait pas. Bien au contraire, chaque fois, elle en riait. Je pense, aujourd'hui, qu'elle se moquait. Non ?
Mais le temps a passé. Entrée au collège, et j'étais toujours ... Bouzou.
Maman, je ne suis plus un bébé. Arrête de m'appeler comme ça.
Peut être, peut être, mais pour moi tu seras toujours mon petit Bouzou.
... Je vous rassure, elle a fini par comprendre mais je devais bien avoir 14 ou 15 ans.
Il était temps !
Quand j'étais à l'école primaire, notre maître d'école nous racontait les histoires de Bouzou, petit ours.
Je n'arrêtais pas de le dessiner en classe ou à la maison, ce qui a fait que ma mère s'est mise à m'appeler affectueusement son petit Bouzou. D'autant plus, que quand mes dessins étaient notés, j'avais toujours la meilleure note.
(Il faut dire que je brillais particulièrement dans cette discipline. Mais aujourd'hui, fini les crayons, le fusain ou les pinceaux ... ).
Quand j'entendais "Bouzou", c'est que tout allait très bien pour moi.
Ce qui était rare, car, comme j'étais une petite fille très espiègle et qui ne tenait pas en place, ma mère avait plutôt du fil à retordre avec moi.
J'étais toujours à courir par monts et par vaux, dans ce petit village de 300 âmes, dans les bois et champs environnants.
Mais au retour, il n'y avait pas de Bouzou, mais plutôt "sale gamine" et ... des claques au cul.
Mais peu m'importait, du haut de mes 8 ou 10 ans, je devais vivre ma vie et je la vivais sans me soucier du retour à la maison.
Avec les gosses de mon âge, nous disparaissions pour vivre quelques frissons au milieu des bois, ou simplement pour la cueillette, selon les époques, de noisettes, de jonquilles, mais aussi celle de mûres avec la ferme intention de les ramener à nos mères respectives afin qu'elles nous fassent de la gelée. Bien sûr, nous ne prévenions personne. Discrètement, nous prenions une timbale dans le placard et partions d'un pas décidé. Seulement, si la route descendait à pic pour aller aux mûriers, il fallait la remonter. Le retour nous prenait une petite heure à pied. Résultat, une fois arrivés au village, nous avions la bouche et les mains toutes rouges, et les timbales vides. Et de gelée, jamais nous n'en vîmes un seul pot. Des explications, nous devions en donner. Bizarrement ma mère ne se fâchait pas. Bien au contraire, chaque fois, elle en riait. Je pense, aujourd'hui, qu'elle se moquait. Non ?
Mais le temps a passé. Entrée au collège, et j'étais toujours ... Bouzou.
Maman, je ne suis plus un bébé. Arrête de m'appeler comme ça.
Peut être, peut être, mais pour moi tu seras toujours mon petit Bouzou.
... Je vous rassure, elle a fini par comprendre mais je devais bien avoir 14 ou 15 ans.
Il était temps !
samedi 21 août 2010
Manfred et son GPS
Manfred a beaucoup de qualités, je dois bien l'avouer. Mais il a aussi quelques petits défauts, dont un qui bien souvent me fait sortir de mes gonds.
Et plus j'insiste, plus il me contredit, plus il reste sur sa position. Résultat, chaque fois que le fait se produit, nous perdons un temps fou, et nous sommes perdus, paumés, à l'opposé du lieu où nous nous rendons.
Et oui, vous l'aurez deviné, il n'a pas mais pas du tout le sens de l'orientation. S'il connait, pas de souci, il roule, il roule et nous arrivons à bon port.
Mais s'il ne connait pas, c'est la grande aventure.
Le GPS ? il l'a dans la tête, qu'il dit. Tu parles.
Pour l'anecdote, un jour nous étions invités à une petite cérémonie au sud est de Toulouse.
Tu sais où nous allons ?
Bien sûr.
C'est loin ?
Non, une 1/2 heure tout au plus. Mais on va se prendre une petite marge, on ira tranquilou. OK.
Et nous voilà partis. Le rendez-vous est à 19H, nous prenons la route à 18H.
Une heure plus tard, nous étions toujours sur la route. En fait, nous tournions en rond. Le plus bizarre, c'est que sur aucun panneau je ne voyais le nom de son fameux village. Ce devait être le trou du cul du monde.
Arrête-toi demander à la station service, ce sera plus simple.
Mais non. C'est bon, on va y arriver.
19H30mn.
Une mami monte dans sa vieille voiture.
Attends, je vais lui demander. Y'a un problème. Ils ont dû arracher les panneaux.
Oh mais vous en êtes loin. Alors, il vous faut aller tout droit, au rond point à droite, plus la deuxième route à gauche, puis etc. ... et là demandez. Mais vous n'y serez pas encore. En fait c'est complètement de l'autre côté.
Manfred, elle a dit quoi la p'tite dame ?
Ben, c'est pas par là.
Ah !
Et on reprend la route. Toujours rien.
Tu sais Manfred, il est plus de 20h, je crois que, si on y arrive, l'apéro, il sera bu. Je dis bien "si on y arrive ..." Si on se faisait un petit resto ? Ce serait sympa. Non ?
Silence.
Je réitère.
Laisse tomber. Il est trop tard. On va se faire un bon petit resto.
C'est vrai, tu as raison.
De mémoire, nous avons dû faire plus de 200kms pour un village que nous n'avons pas trouvé (à environ 40km et 45mn de trajet) et pour, finalement, nous retrouver, dans un resto à 10km de la maison. Consolation : accueil très chaleureux et un repas délicieux. Aucun regret.
Et j'en ai vécu d'autres. Mais aujourd'hui, j'ai de l'espoir. Je viens de lire un article sur des lunettes nouvelle génération :
"On l’avait dans la voiture, on le portera bientôt sur le nez. Une équipe d’ingénieurs japonais vient de mettre au point des lunettes avec GPS intégré. Cette paire nouvelle génération informe son utilisateur du chemin le plus court par un système de lumières rouges et vertes. Par un simple mouvement de tête, le capteur de direction sait si la personne regarde du bon côté. Même plus besoin d’une voix stridente pour vous indiquer de «tourner à droite dans 200 mètres»."
Je crois bien avoir trouvé ton prochain cadeau, Manfred.
Et plus j'insiste, plus il me contredit, plus il reste sur sa position. Résultat, chaque fois que le fait se produit, nous perdons un temps fou, et nous sommes perdus, paumés, à l'opposé du lieu où nous nous rendons.
Et oui, vous l'aurez deviné, il n'a pas mais pas du tout le sens de l'orientation. S'il connait, pas de souci, il roule, il roule et nous arrivons à bon port.
Mais s'il ne connait pas, c'est la grande aventure.
Le GPS ? il l'a dans la tête, qu'il dit. Tu parles.
Pour l'anecdote, un jour nous étions invités à une petite cérémonie au sud est de Toulouse.
Tu sais où nous allons ?
Bien sûr.
C'est loin ?
Non, une 1/2 heure tout au plus. Mais on va se prendre une petite marge, on ira tranquilou. OK.
Et nous voilà partis. Le rendez-vous est à 19H, nous prenons la route à 18H.
Une heure plus tard, nous étions toujours sur la route. En fait, nous tournions en rond. Le plus bizarre, c'est que sur aucun panneau je ne voyais le nom de son fameux village. Ce devait être le trou du cul du monde.
Arrête-toi demander à la station service, ce sera plus simple.
Mais non. C'est bon, on va y arriver.
19H30mn.
Une mami monte dans sa vieille voiture.
Attends, je vais lui demander. Y'a un problème. Ils ont dû arracher les panneaux.
Oh mais vous en êtes loin. Alors, il vous faut aller tout droit, au rond point à droite, plus la deuxième route à gauche, puis etc. ... et là demandez. Mais vous n'y serez pas encore. En fait c'est complètement de l'autre côté.
Manfred, elle a dit quoi la p'tite dame ?
Ben, c'est pas par là.
Ah !
Et on reprend la route. Toujours rien.
Tu sais Manfred, il est plus de 20h, je crois que, si on y arrive, l'apéro, il sera bu. Je dis bien "si on y arrive ..." Si on se faisait un petit resto ? Ce serait sympa. Non ?
Silence.
Je réitère.
Laisse tomber. Il est trop tard. On va se faire un bon petit resto.
C'est vrai, tu as raison.
De mémoire, nous avons dû faire plus de 200kms pour un village que nous n'avons pas trouvé (à environ 40km et 45mn de trajet) et pour, finalement, nous retrouver, dans un resto à 10km de la maison. Consolation : accueil très chaleureux et un repas délicieux. Aucun regret.
Et j'en ai vécu d'autres. Mais aujourd'hui, j'ai de l'espoir. Je viens de lire un article sur des lunettes nouvelle génération :
"On l’avait dans la voiture, on le portera bientôt sur le nez. Une équipe d’ingénieurs japonais vient de mettre au point des lunettes avec GPS intégré. Cette paire nouvelle génération informe son utilisateur du chemin le plus court par un système de lumières rouges et vertes. Par un simple mouvement de tête, le capteur de direction sait si la personne regarde du bon côté. Même plus besoin d’une voix stridente pour vous indiquer de «tourner à droite dans 200 mètres»."
Je crois bien avoir trouvé ton prochain cadeau, Manfred.
Coucou me revoilou !
Ficelle, vous vous souvenez ?
Un mois. Un mois que j'ai atterri ici.
C'est génial. Je kiffe grave. Que des potes.
Même la belle Maya est devenue ma super copine.
Comme j'étais tout petit et tout maigre en arrivant, les "deux-pattes" m'ont laissé dormir dans leur cabane. J'y dors encore quand il fait nuit et ... Maya reste avec moi.
Vous avez vu ses yeux ? Moi, je craque.
Je n'avais pas mangé pendant des jours. Mais maintenant je me rattrape. Je mange, je mange ... J'ai plutôt intérêt à prendre des forces et vite. Maya et Filou veulent toujours jouer. Quoique jouer, c'est vite dit. Des fois, je me demande. Ils m'attrapent, me coincent, m'écrasent, me mordent les oreilles. Oh bien sûr, je me défends, mais je ne fais pas le poids. Alors je crie : Aïe, aïe, ouille, ouille ... mais ils doivent être sourds, ils continuent.
Ah j'oubliais les autres, ceux qui sont hauts sur pattes. Je ne comprends rien à ce qu'ils racontent. "Ouaf-ouaf" ça veut dire quoi ? Ils sont sympas aussi mais ils me lèchent comme si je ne savais pas faire ma toilette. Après je suis tout mouillé, ça m'énerve. Et puis leur langue, elle est presque aussi grande que moi. Quand je la vois arriver, ça me fout une de ces pétoches ...
Une petite dernière avant de partir.
On n'est pas mignons, là, tous les trois,
Filou, Maya et moi ?
On n'est pas mignons, là, tous les trois,
Filou, Maya et moi ?
En bref : ici, je suis comme un poisson dans l'eau. Heu, plutôt comme un lapin dans un champ de trèfle (l'eau, j'aime pas). C'est décidé, je reste.
mardi 17 août 2010
Changer de look ?
lundi 16 août 2010
Finies qu'elles sont les vacances
J'ai repris le chemin du banc d'école.
Pour ce jour de reprise, je n'ai toujours rien appris que je ne savais déjà.
Mais bon, il me reste six semaines plus le stage en entreprise.
Si seulement je pouvais trouver un job. Je dirais bye bye à ces cours inutiles.
Courage, courage ! Bientôt ce ne sera plus qu'un souvenir, désagréable certes, mais ce sera le passé.
Bon, je vais aller me détendre devant une petite série ... américaine comme d'habitude.
Pour ce jour de reprise, je n'ai toujours rien appris que je ne savais déjà.
Mais bon, il me reste six semaines plus le stage en entreprise.
Si seulement je pouvais trouver un job. Je dirais bye bye à ces cours inutiles.
Courage, courage ! Bientôt ce ne sera plus qu'un souvenir, désagréable certes, mais ce sera le passé.
Bon, je vais aller me détendre devant une petite série ... américaine comme d'habitude.
dimanche 15 août 2010
Si les fourmis font de gros tas
un dur hiver viendra.
On coupe par ci, on coupe par là. Grand nettoyage.
Si l'indien était là, peut être dirait-il : "Quand homme blanc couper beaucoup de bois, c'est que l'hiver sera rude".
Possible. Ce que je sais c'est que se prendre des branches mortes sur la tête, ça fait mal, très mal. Alors autant qu'elles soient débitées dans l'attente d'alimenter la cheminée.
Et aujourd'hui, le temps se prêtait à cet exercice. Temps couvert, certes, mais quelques rayons de soleil. Pas de chaleur.
Trois heures que nous y sommes mais l'heure est venue de faire une pause pour remplir nos estomacs.
La table est dressée, l'apéro est servi, la viande grille au barbecue, ou sur le barbecue, à moins que ce soit dans ...
Un gros nuage ? Des gouttes ? Vite mettons le grand parasol. Allons chercher le second.
Mais les gouttes tombent de plus belle. Il faut se mettre à l'abri.
D'une main à l'autre, nous nous passons les couverts, la seconde main tenant fermement l'apéro.
Et bien sûr, une fois au sec, le nuage s'est éclipsé et le soleil est revenu et ne nous a plus quittés de l'après midi. Enfin je crois car je me suis autorisée une petite sieste. Rien vu, rien entendu.
Mais, après tous ces efforts, que la sieste était bonne.
Je bûcheronne, tu bûcheronnes, il bûcheronne, nous bûcheronnons ...
Et oui, aujourd'hui tronçonneuse en main, branches mortes-arbres morts au tapis.On coupe par ci, on coupe par là. Grand nettoyage.
Si l'indien était là, peut être dirait-il : "Quand homme blanc couper beaucoup de bois, c'est que l'hiver sera rude".
Possible. Ce que je sais c'est que se prendre des branches mortes sur la tête, ça fait mal, très mal. Alors autant qu'elles soient débitées dans l'attente d'alimenter la cheminée.
Et aujourd'hui, le temps se prêtait à cet exercice. Temps couvert, certes, mais quelques rayons de soleil. Pas de chaleur.
Trois heures que nous y sommes mais l'heure est venue de faire une pause pour remplir nos estomacs.
La table est dressée, l'apéro est servi, la viande grille au barbecue, ou sur le barbecue, à moins que ce soit dans ...
Un gros nuage ? Des gouttes ? Vite mettons le grand parasol. Allons chercher le second.
Mais les gouttes tombent de plus belle. Il faut se mettre à l'abri.
D'une main à l'autre, nous nous passons les couverts, la seconde main tenant fermement l'apéro.
Et bien sûr, une fois au sec, le nuage s'est éclipsé et le soleil est revenu et ne nous a plus quittés de l'après midi. Enfin je crois car je me suis autorisée une petite sieste. Rien vu, rien entendu.
Mais, après tous ces efforts, que la sieste était bonne.
samedi 14 août 2010
Escapade ariégeoise
Plus que trois jours et retour en formation.
Manfred propose une petite escapade.
Direction l'ariège.
Arrêt Château de Roquefixade (entre Foix et Lavelannet).
Nous empruntons une petite route. Je croise les doigts :
Pourvu qu'aucune voiture n'ait l'idée de descendre. Sinon, qui devra faire marche arrière ?
Arrivée sur la place du village. Manfred aperçoit le château sur les hauteurs.
Il faut y monter à pied ?
A première vue, oui. Vu d'ici, le chemin ne semble pas suffisamment large pour ta voiture.
Ok, alors on y va.
L'ascension n'était pas prévue, je n'avais donc pas mis les chaussures adéquates. Mais qu'importe. Nous ne serons pas venus là pour rien.
Un morceau de bois pris sur le chemin en guise de bâton de marche, et départ pour la grimpette.
Je confirme : aucun véhicule n'est possible si ce n'est un vélo ... pour les courageux. Sinon, vous pouvez essayer à dos d'âne si celui-ci veut bien monter.
Le manque de sport se fait ressentir mais nous tenons bon. Une brève halte de temps à autre pour admirer le paysage. Magnifique. Grand bol d'air pur.
Entre 30 et 45mn de montée, et nous y sommes. Le château est en mauvais état. Mais d'ici la vue est imprenable. Nous rencontrons un couple venant de Perpignan. Causerie sur la région, sites à visiter, etc. ...
Puis il est temps de redescendre, il est plus de 13H, il vaut penser à nous restaurer.
Je pensais que la descente serait plus difficile, mais nos estomacs commencent à réclamer, alors nous avançons sans nous préoccuper de la difficulté.
Halte au gîte d'étape pour déjeuner. Nous y retrouvons les perpignanais et décidons de manger ensemble sous la tonnelle. Très bon repas arrosé d'un petit vin de pays. Pas cher. Excellent accueil.
Vers 15h, direction Camon, charmant petit village fortifié. Promenade, quelques photos, et reprenons le chemin du retour.
Encore un château, moins élevé celui-ci. Vu de la route, ce château incite à la visite.
Il commence à se faire tard, tant pis, allons voir.
Nous prenons la petite route qui nous mène au village de Lagarde (Haute Garonne).
Quelle déception ! Arrêt déconseillé.
Stationnement dans un champ (jusqu'ici rien de grave, ce type de parking est fréquent).
Puis l'entrée du château : un portail cadenassé, donc ... on n'entre pas. L'accueil dans le village : exécrable.
Je n'ai pu prendre aucune photo. J'ai trouvé celle-ci sur internet.
En conclusion de cette journée, je conseille Roquefixade, un très beau site et idéal pour les randonneurs. Calmon vaut sincèrement le détour. Quant à Lagarde, passer votre chemin, y'a rien à voir, dommage ...
Manfred propose une petite escapade.
Direction l'ariège.
Arrêt Château de Roquefixade (entre Foix et Lavelannet).
Nous empruntons une petite route. Je croise les doigts :
Pourvu qu'aucune voiture n'ait l'idée de descendre. Sinon, qui devra faire marche arrière ?
Arrivée sur la place du village. Manfred aperçoit le château sur les hauteurs.
Il faut y monter à pied ?
A première vue, oui. Vu d'ici, le chemin ne semble pas suffisamment large pour ta voiture.
Ok, alors on y va.
L'ascension n'était pas prévue, je n'avais donc pas mis les chaussures adéquates. Mais qu'importe. Nous ne serons pas venus là pour rien.
Un morceau de bois pris sur le chemin en guise de bâton de marche, et départ pour la grimpette.
Je confirme : aucun véhicule n'est possible si ce n'est un vélo ... pour les courageux. Sinon, vous pouvez essayer à dos d'âne si celui-ci veut bien monter.
Le manque de sport se fait ressentir mais nous tenons bon. Une brève halte de temps à autre pour admirer le paysage. Magnifique. Grand bol d'air pur.
Entre 30 et 45mn de montée, et nous y sommes. Le château est en mauvais état. Mais d'ici la vue est imprenable. Nous rencontrons un couple venant de Perpignan. Causerie sur la région, sites à visiter, etc. ...
Puis il est temps de redescendre, il est plus de 13H, il vaut penser à nous restaurer.
Je pensais que la descente serait plus difficile, mais nos estomacs commencent à réclamer, alors nous avançons sans nous préoccuper de la difficulté.
Halte au gîte d'étape pour déjeuner. Nous y retrouvons les perpignanais et décidons de manger ensemble sous la tonnelle. Très bon repas arrosé d'un petit vin de pays. Pas cher. Excellent accueil.
Vers 15h, direction Camon, charmant petit village fortifié. Promenade, quelques photos, et reprenons le chemin du retour.
Encore un château, moins élevé celui-ci. Vu de la route, ce château incite à la visite.
Il commence à se faire tard, tant pis, allons voir.
Nous prenons la petite route qui nous mène au village de Lagarde (Haute Garonne).
Quelle déception ! Arrêt déconseillé.
Stationnement dans un champ (jusqu'ici rien de grave, ce type de parking est fréquent).
Puis l'entrée du château : un portail cadenassé, donc ... on n'entre pas. L'accueil dans le village : exécrable.
Je n'ai pu prendre aucune photo. J'ai trouvé celle-ci sur internet.
En conclusion de cette journée, je conseille Roquefixade, un très beau site et idéal pour les randonneurs. Calmon vaut sincèrement le détour. Quant à Lagarde, passer votre chemin, y'a rien à voir, dommage ...
mardi 10 août 2010
Carrière, carrière
Tu es à la recherche d'un emploi et tu reçois ton relevé de carrière ???!!!
Et là, tu ressens comme un léger malaise.
Hasard, coïncidence ? Tu te poses des questions. Que dois-tu comprendre ?
Est-ce un signe ? Serais-je trop vieille ? Dois-je dire adieu au travail ?
Et là tu vois sa Majesté Sarkosis 1er ricaner, et tu ne te poses plus de questions.
Et pour mieux enfoncer le clou, on te gâche ton été en t'envoyant toute une liasse de documents incompréhensibles que tu dois vérifier, corriger.
Plus un questionnaire à remplir et à retourner, devine quand : avant fin août.
Telles années, pas d'infos. Pourquoi ?
T'étais où, toi, à 16 et 17 ans ? Moi, au lycée.
Salaire en baisse par rapport à l'année précédente. Pourquoi ?
Job perdu. Nouveau job. Patron moins généreux.
Et puis mince, punaise, zut, flûte, crotte, merde !
Pas le temps de m'en occuper de votre questionnaire à la mords-moi le gros orteil.
Je cherche, moi, en ce moment. Je cherche.
Quoi ? mais de quoi combler ces fameux trimestres manquants, pardi !
Et là, tu ressens comme un léger malaise.
Hasard, coïncidence ? Tu te poses des questions. Que dois-tu comprendre ?
Est-ce un signe ? Serais-je trop vieille ? Dois-je dire adieu au travail ?
ou
Bouge-toi la croupe, ma fille ! Tu n'as pas ton compte de trimestres.Et là tu vois sa Majesté Sarkosis 1er ricaner, et tu ne te poses plus de questions.
Et pour mieux enfoncer le clou, on te gâche ton été en t'envoyant toute une liasse de documents incompréhensibles que tu dois vérifier, corriger.
Plus un questionnaire à remplir et à retourner, devine quand : avant fin août.
Telles années, pas d'infos. Pourquoi ?
T'étais où, toi, à 16 et 17 ans ? Moi, au lycée.
Salaire en baisse par rapport à l'année précédente. Pourquoi ?
Job perdu. Nouveau job. Patron moins généreux.
Et puis mince, punaise, zut, flûte, crotte, merde !
Pas le temps de m'en occuper de votre questionnaire à la mords-moi le gros orteil.
Je cherche, moi, en ce moment. Je cherche.
Quoi ? mais de quoi combler ces fameux trimestres manquants, pardi !
lundi 9 août 2010
La boîte aux trésors
Comment faisions-nous quand nous n'avions ni mobile, ni internet ?
Quand le téléphone était trop coûteux ?
Il fut une époque où la famille s'écrivait beaucoup.
Mon année de pensionnat (la seule et unique de toute ma scolarité), les voyages de ma soeur qui, très jeune, s'est sentie l'âme globe-trotter.
L'Angleterre puis l'Espagne.
A nouveau l'Angleterre.
Enfin, l'Espagne, mais cette fois-ci définitivement.
Le facteur a beaucoup pédalé pendant toutes ces années.
Mais avec le temps, le téléphone a remplacé la poste, et le facteur a troqué son vélo contre la voiture (et quand il s'arrête maintenant c'est pub ou factures).
Le hasard des déménagements des uns et des autres a voulu que ces courriers soient tous regroupés, chez nos parents.
Ma soeur s'en est souvenue et nous sommes parties à la recherche de cette fameuse boîte aux trésors.
...
Relire des courriers 20, 30 ans après, voire plus ... sensation étrange.
On racontait des anecdotes, des banalités, la santé des uns, des autres, nos déboires amoureux.
Oh ! du papier rose. Mon papier à lettre quand je vous écrivais du fin fond de mon pensionnat. J'avais 11 ans.
Je répétais sans cesse "Maman n'oublie pas de venir me chercher samedi", comme s'il lui arrivait de m'oublier !
On parlait de personnes oubliées aujourd'hui.
Françoise... Françoise ... Ah oui je me souviens. Mais Lou ? Qui c'était ?
Et Madame Truc ? Et Monsieur Machin ?
Oh! Je reconnais cette écriture, malgré toutes ces années.
Elle aurait pu être ma grand-mère - elle aurait 110 ans cette année - mais je l'appelais marraine. Ma marraine d'adoption (l'officielle ne l'ayant été que le jour de mon baptême). Elle signait ses courriers "Dudu".
Veuve très jeune, elle avait "refait sa vie", comme on dit, avec Momo qu'elle appelait Monsieur L.
Lire ces lettres oubliées, enfouies dans ma mémoire, me font revivre les vacances de mon enfance, probablement les plus belles, auprès de Dudu et Momo. J'avais entre 8 et 12 ans.
J'étais leur "joyeux lutin", leur "petit cabri".
J'ouvre une enveloppe. Je découvre une feuille de papier découpée en forme de télégramme. Très émue, je lis :
"Lettre trop long écrire - préfère télégramme - Marraine pas le temps. Momo prend sa place. Espère joyeux lutin en bonne santé, espiègle, mais sage école. Temps maussade. Lapin poil mange bien. Lapin faïence près terrier. Marmites en place. Petits pois poussent. Chat voisin fait caca dessus ...". J'avais 9 ans.
Je revois ce lapin en faïence au coin du jardin, près d'un terrier que Momo avait lui-même construit. Je revois cet autre lapin poil, bien vivant celui-là, qui courrait partout et mangeait les légumes du potager. Momo grognait et punissait le lapin en le mettant dans sa cage. Triste de le voir enfermé, il ne tardait pas à le relâcher.
Une autre lettre. Celle-ci signée de Dudu.
Elle me parle de nos futurs pique-niques, de nos sorties au bord de la mer, de nos prochaines parties de nain jaune.
Le nain jaune, nous y jouions des soirées entières, parfois les après-midis pluvieux. Je gagnais chaque fois mais je les ai toujours soupçonnés de me laisser gagner.
Il se fait tard.
Nous rangeons toutes ces lettres jaunies, refermons la boîte jusqu'à ... demain peut être.
Il en reste tant à lire.
Quand le téléphone était trop coûteux ?
Il fut une époque où la famille s'écrivait beaucoup.
Mon année de pensionnat (la seule et unique de toute ma scolarité), les voyages de ma soeur qui, très jeune, s'est sentie l'âme globe-trotter.
L'Angleterre puis l'Espagne.
A nouveau l'Angleterre.
Enfin, l'Espagne, mais cette fois-ci définitivement.
Le facteur a beaucoup pédalé pendant toutes ces années.
Mais avec le temps, le téléphone a remplacé la poste, et le facteur a troqué son vélo contre la voiture (et quand il s'arrête maintenant c'est pub ou factures).
Le hasard des déménagements des uns et des autres a voulu que ces courriers soient tous regroupés, chez nos parents.
Ma soeur s'en est souvenue et nous sommes parties à la recherche de cette fameuse boîte aux trésors.
...
Relire des courriers 20, 30 ans après, voire plus ... sensation étrange.
On racontait des anecdotes, des banalités, la santé des uns, des autres, nos déboires amoureux.
Oh ! du papier rose. Mon papier à lettre quand je vous écrivais du fin fond de mon pensionnat. J'avais 11 ans.
Je répétais sans cesse "Maman n'oublie pas de venir me chercher samedi", comme s'il lui arrivait de m'oublier !
On parlait de personnes oubliées aujourd'hui.
Françoise... Françoise ... Ah oui je me souviens. Mais Lou ? Qui c'était ?
Et Madame Truc ? Et Monsieur Machin ?
Oh! Je reconnais cette écriture, malgré toutes ces années.
Elle aurait pu être ma grand-mère - elle aurait 110 ans cette année - mais je l'appelais marraine. Ma marraine d'adoption (l'officielle ne l'ayant été que le jour de mon baptême). Elle signait ses courriers "Dudu".
Veuve très jeune, elle avait "refait sa vie", comme on dit, avec Momo qu'elle appelait Monsieur L.
Lire ces lettres oubliées, enfouies dans ma mémoire, me font revivre les vacances de mon enfance, probablement les plus belles, auprès de Dudu et Momo. J'avais entre 8 et 12 ans.
J'étais leur "joyeux lutin", leur "petit cabri".
J'ouvre une enveloppe. Je découvre une feuille de papier découpée en forme de télégramme. Très émue, je lis :
"Lettre trop long écrire - préfère télégramme - Marraine pas le temps. Momo prend sa place. Espère joyeux lutin en bonne santé, espiègle, mais sage école. Temps maussade. Lapin poil mange bien. Lapin faïence près terrier. Marmites en place. Petits pois poussent. Chat voisin fait caca dessus ...". J'avais 9 ans.
Je revois ce lapin en faïence au coin du jardin, près d'un terrier que Momo avait lui-même construit. Je revois cet autre lapin poil, bien vivant celui-là, qui courrait partout et mangeait les légumes du potager. Momo grognait et punissait le lapin en le mettant dans sa cage. Triste de le voir enfermé, il ne tardait pas à le relâcher.
Une autre lettre. Celle-ci signée de Dudu.
Elle me parle de nos futurs pique-niques, de nos sorties au bord de la mer, de nos prochaines parties de nain jaune.
Le nain jaune, nous y jouions des soirées entières, parfois les après-midis pluvieux. Je gagnais chaque fois mais je les ai toujours soupçonnés de me laisser gagner.
Il se fait tard.
Nous rangeons toutes ces lettres jaunies, refermons la boîte jusqu'à ... demain peut être.
Il en reste tant à lire.
samedi 7 août 2010
Un dessert oublié
Hier, petite virée à Najac. Encore ... me direz-vous.
Ma soeur ne connaissait pas.
Nous avons donc profité de cette belle journée (la première des vacances)
et du fait que Najac est à 1h30 de la maison.
Nous voilà donc partis.
Arrêt St Antonin Noble Val. Café et visite.
11h30. Nous reprenons les petites routes de campagne.
Ma soeur est enchantée par tous ces paysages.
Arrivée Najac.
Si certains peuvent jeûner une journée entière, pour nous c'est impensable.
Mais nous devons monter jusqu'au château.
C'est décidé, nous déjeunons avant (la montée aidera la digestion).
"L'Oustal del Barry" - Déjeuner sur la terrasse.
A part une guêpe qui nous nargue, le cadre est agréable et calme.
Le repas est délicieux.
C'est l'heure du dessert.
Oh mais que vois-je sur la carte "Oeufs à la neige".
J'avais oublié. Quand j'étais gosse, notre mère nous en faisait souvent.
Et puis nous avons grandi. Chacun est parti vivre sa vie. Et ce dessert est resté dans nos souvenirs.
Comment résister ? Pour moi, impossible.
jeudi 5 août 2010
Pluie : eau qui tombe en gouttes des nuages
Mes fidèles lecteurs savent que je suis sans boulot.
Et le boulot, il te faut lui courir après. Seulement, il court vite et il te sème, et tu te retrouves très vite à bout de souffle.
Alors que faire ?
J'ai donc songé à me reconvertir, me recycler.
Je me suis découvert un don particulier : faire venir la pluie.
Très utile en temps de sécheresse, pour économiser l'eau de la ville un peu trop onéreuse pour les bourses plates. Bien sûr, si tu n'as pas de jardin à arroser, tu t'en fous comme de ta première trottinette (... si tu en as eu une).
Supposons : ton petit potager aimerait bien te faire plaisir en t'offrant chaque jour de belles tomates, courgettes, ou tout autre fruit ou légume (moi, je ne sais pas ce que tu as planté).
Oui mais voilà, ce petit jardinet aimerait bien boire un coup.
Pas de problème, tu me fais signe.
Sous 24 à 48H, la pluie tombe.
Mon secret ?
Je lave ma voiture. Le lendemain, ou le surlendemain au plus tard, il pleut.
Je prends des vacances. Le lendemain, il pleut.
Même en formation, on nous octroie quelques jours de vacances.
Un petit souci, quand même. Si j'ai le don de faire tomber la pluie, je n'en ai pas pour la stopper. Je pense qu'elle cessera quand ... je reprendrai les cours.
Et le boulot, il te faut lui courir après. Seulement, il court vite et il te sème, et tu te retrouves très vite à bout de souffle.
Alors que faire ?
J'ai donc songé à me reconvertir, me recycler.
Je me suis découvert un don particulier : faire venir la pluie.
Très utile en temps de sécheresse, pour économiser l'eau de la ville un peu trop onéreuse pour les bourses plates. Bien sûr, si tu n'as pas de jardin à arroser, tu t'en fous comme de ta première trottinette (... si tu en as eu une).
Supposons : ton petit potager aimerait bien te faire plaisir en t'offrant chaque jour de belles tomates, courgettes, ou tout autre fruit ou légume (moi, je ne sais pas ce que tu as planté).
Oui mais voilà, ce petit jardinet aimerait bien boire un coup.
Pas de problème, tu me fais signe.
Sous 24 à 48H, la pluie tombe.
Mon secret ?
Je lave ma voiture. Le lendemain, ou le surlendemain au plus tard, il pleut.
Je prends des vacances. Le lendemain, il pleut.
Même en formation, on nous octroie quelques jours de vacances.
Un petit souci, quand même. Si j'ai le don de faire tomber la pluie, je n'en ai pas pour la stopper. Je pense qu'elle cessera quand ... je reprendrai les cours.
mardi 3 août 2010
Pourquoi tant de choix
Mon esprit s'embrouille aujourd'hui.
Et le temps, bien qu'il soit plutôt gris, n'en est pas la cause.
J'ai enfin décidé de remplacer mon mobile qui commence à donner quelques signes de faiblesse.
Et je ne me facilite pas la tâche car je veux, par la même occasion, changer d'opérateur.
Et oui pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer.
La chose n'est pas aisée.
Un peu trop d'opérateurs.
Quant aux mobiles ... en veux tu, en voilà !
Que choisir ? comme dirait le magazine du même nom.
Armée de courage, mais dépourvue d'enthousiasme, j'ai donc surfé sur le net pour préparer mon choix.
Après deux heures à passer d'un site à l'autre, d'un opérateur à l'autre, et de mobile en mobile, j'ai le mal de mer.
Je ramasse le surf.
La mer sera peut être plus calme demain.
Et le temps, bien qu'il soit plutôt gris, n'en est pas la cause.
J'ai enfin décidé de remplacer mon mobile qui commence à donner quelques signes de faiblesse.
Et je ne me facilite pas la tâche car je veux, par la même occasion, changer d'opérateur.
Et oui pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer.
La chose n'est pas aisée.
Un peu trop d'opérateurs.
Quant aux mobiles ... en veux tu, en voilà !
Que choisir ? comme dirait le magazine du même nom.
Armée de courage, mais dépourvue d'enthousiasme, j'ai donc surfé sur le net pour préparer mon choix.
Après deux heures à passer d'un site à l'autre, d'un opérateur à l'autre, et de mobile en mobile, j'ai le mal de mer.
Je ramasse le surf.
La mer sera peut être plus calme demain.
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