Citation du jour

"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .

mercredi 12 janvier 2011

Que le temps passe vite !

Elle n'était pas rentrée de son séjour en Australie, que déjà elle parlait de repartir pour le Canada.
Le retour ? Novembre 2009.
Depuis, bien sûr, elle a trouvé un job, fait les économies, monté le dossier pour obtenir le visa, passé avec succès les différentes étapes, acheté le billet d'avion.
A la fin du mois, fin du travail. Un mois pour les derniers préparatifs et début mars c'est le grand départ.
Elle ? Vous l'aurez compris c'est mon globe-trotter, ma grenouille, ... ma fille.

Je me souviens encore de son départ pour l'Australie. C'était un matin de novembre, très tôt, emmitouflée dans son gros blouson, il faisait si froid.
Je l'ai regardée s'éloigner, son blouson entre mes bras, elle n'en avait pas besoin, elle partait au soleil, c'était l'été à Sydney.
Elle partait à 20000kms, et moi j'en avais 30 pour rentrer à la maison. Tout le long du chemin, je me disais en laissant couler toutes les larmes de mon corps "je n'y arriverai jamais, un an, comment je vais supporter cette absence ...".
Pour moi, c'était hier.

Mais le temps passe, et il passe vite. L'année en Australie s'est écoulée, une autre en France et déjà c'est le nouveau départ pour le Canada. C'est moins loin, me direz-vous. C'est vrai. Mais cette fois-ci je n'ai aucune idée de la durée de son séjour ... d'autant plus qu'elle laisse sous-entendre la possibilité de rester au Canada. Oups !

Je suis, aujourd'hui, partagée entre la tristesse de la laisser partir et la joie de la voir réaliser son nouveau rêve.
Mais si elle est heureuse, je le suis. Alors, pourquoi l'empêcherai-je de partir vivre de nouvelles aventures ? Elle me les racontera via internet ou skype, tout en jonglant avec le décalage horaire. En passant, je remercie les petits malins qui ont inventé la webcam !

Mais j'y pense, si je veux lui rendre visite à ma grenouille, peut-être faudrait-il que je pense à mon passeport ...


1 commentaire:

  1. Et oui, tu as tout compris. Pourtant, ce n’est pas facile d’être mère ou père ou fille de, ou fils de. Aucune école ne nous révèle les secrets de la réussite. On apprend sur le tas. On avance, on recule, on se casse le nez bien des fois. Pas du tout évident d’assimiler que les enfants n’appartiennent pas à leurs parents et qu’ils doivent suivre leur chemin sans entraves. Et pour les enfants, c’est souvent mission impossible de satisfaire les parents et poursuivre leur propre chemin avec le droit de se tromper, de tomber et de se relever.
    Bisous.
    Jo

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