Quand j'étais jeune - c'est-à-dire hier - j'allais souvent me balader au "Mont Joly", un endroit magnifique.
Un plateau duquel on y admire la plaine de Caen et la région de Falaise.
Un petit sentier escarpé permet de descendre dans une étroite vallée encaissée, très ombragée, au fond de laquelle coule un torrent.
Y est née la "La Légende de la Brèche au Diable".
Toutefois, cette légende connait plusieurs récits.
J'm'en vâs vous en conter quelques-unes :
La croyance populaire n'admettant pas que le modeste cours d'eau, le Laizon, n'ait pu éroder la rocher de cette façon, rapporte qu'aux temps anciens la roche du Mont Joly bloquait l'écoulement des eaux et un lac obscur s'étendait au pied de cette barre rocheuse. Ce lac recelait une des multiples entrées de l'Enfer. Un jour, Saint-Quentin se promenait au bord de ce lac et eut le malheur de glisser et d'y tomber. Un pêcheur moyen aurait certainement connu un aller simple aller pour l'enfer, mais, protégé par la grâce divine, Saint-Quentin put rejoindre la berge et remercier Dieu. En récompense de sa ferveur, Dieu lui permit de donner au Diable un ordre et un seul. Le Saint, soucieux du sort qu'aurait connu un malheureux dans sa situation, demanda que le Diable fasse disparaître le lac. Satan, furieux, dut s'exécuter et d'un immense coup de queue brisa la barre rocheuse. Ainsi, dans un immense chaos, les eaux du lac se libérèrent et la Brèche au Diable était créée.
Une autre légende raconte que le site aurait été façonné par le Diable lui-même, à la suite d'un marché de dupe avec Saint-Quentin qui vivait sur place en ermite. Conscient que les débordements du Laizon empoisonnaient les habitants de la vallée, Saint-Quentin décida de proposer un pacte avec le Diable : il devait à la fois ouvrir un passage au Laizon à travers la rocher et surmonter une épreuve, en l'occurence, laver une toison dans le ruisseau pour lui donner la blancheur de l'agneau. Ceci fait, il pourrait s'emparer de l'âme de Saint-Quentin. Ouvrir le passage à la rivière au milieu de la roche ne fut pas une épreuve difficile pour le démon, mais la toison de bouc fournie par Saint-Quentin se révèlait impossible à blanchir et le Saint garda son âme pour Dieu.
Cette dernière ne met pas en scène Saint-Quentin mais une belle demoiselle, Lucia, amoureuse d'un chevalier à l'armure noire, dont elle a vu les exploits lors d'un tournoi. Mais le diable l'enlève. Lucia parvient cependant à s'échapper, ce qui provoque une terrible colère de Lucifer, qui brise les rochers et en fait le chaos actuel au milieu duquel coule le Laizon. Il découvre bientôt le corps épuisé de la belle et tente de s'en emparer lorsque surgit le fameux chevalier noir. Le Diable pense n'en faire qu'une bouchée, mais lorsque Lucia pousse un grand cri pour alerter son chevalier, il comprend qu'il ne pourra sans doute jamais posséder son âme et se retire.
Récits différents mais tous en rapport avec le Diable !
Quand je fréquentais cet endroit, une autre histoire me fut contée : celle d'une demoiselle Marie Joly qui, sur son cheval, se serait jetée de haut de ce mont par amour. D'où le nom de cet endroit "Le Mont Joly".
Rien à voir me direz-vous !
Sur le site, y est érigé le tombeau de Marie Joly mais son histoire n'a rien d'une légende.
En fait, c'était une comédienne, sociétaire de la Comédie Française, décédée de maladie le 5 mai 1798.
Souvenir quand tu nous trompes ? Je n'y crois pas. Il y a obligatoirement un couillon qui m'a raconté cette histoire !
Un plateau duquel on y admire la plaine de Caen et la région de Falaise.
Un petit sentier escarpé permet de descendre dans une étroite vallée encaissée, très ombragée, au fond de laquelle coule un torrent.
Y est née la "La Légende de la Brèche au Diable".
Toutefois, cette légende connait plusieurs récits.
J'm'en vâs vous en conter quelques-unes :
La croyance populaire n'admettant pas que le modeste cours d'eau, le Laizon, n'ait pu éroder la rocher de cette façon, rapporte qu'aux temps anciens la roche du Mont Joly bloquait l'écoulement des eaux et un lac obscur s'étendait au pied de cette barre rocheuse. Ce lac recelait une des multiples entrées de l'Enfer. Un jour, Saint-Quentin se promenait au bord de ce lac et eut le malheur de glisser et d'y tomber. Un pêcheur moyen aurait certainement connu un aller simple aller pour l'enfer, mais, protégé par la grâce divine, Saint-Quentin put rejoindre la berge et remercier Dieu. En récompense de sa ferveur, Dieu lui permit de donner au Diable un ordre et un seul. Le Saint, soucieux du sort qu'aurait connu un malheureux dans sa situation, demanda que le Diable fasse disparaître le lac. Satan, furieux, dut s'exécuter et d'un immense coup de queue brisa la barre rocheuse. Ainsi, dans un immense chaos, les eaux du lac se libérèrent et la Brèche au Diable était créée.
Une autre légende raconte que le site aurait été façonné par le Diable lui-même, à la suite d'un marché de dupe avec Saint-Quentin qui vivait sur place en ermite. Conscient que les débordements du Laizon empoisonnaient les habitants de la vallée, Saint-Quentin décida de proposer un pacte avec le Diable : il devait à la fois ouvrir un passage au Laizon à travers la rocher et surmonter une épreuve, en l'occurence, laver une toison dans le ruisseau pour lui donner la blancheur de l'agneau. Ceci fait, il pourrait s'emparer de l'âme de Saint-Quentin. Ouvrir le passage à la rivière au milieu de la roche ne fut pas une épreuve difficile pour le démon, mais la toison de bouc fournie par Saint-Quentin se révèlait impossible à blanchir et le Saint garda son âme pour Dieu.
Cette dernière ne met pas en scène Saint-Quentin mais une belle demoiselle, Lucia, amoureuse d'un chevalier à l'armure noire, dont elle a vu les exploits lors d'un tournoi. Mais le diable l'enlève. Lucia parvient cependant à s'échapper, ce qui provoque une terrible colère de Lucifer, qui brise les rochers et en fait le chaos actuel au milieu duquel coule le Laizon. Il découvre bientôt le corps épuisé de la belle et tente de s'en emparer lorsque surgit le fameux chevalier noir. Le Diable pense n'en faire qu'une bouchée, mais lorsque Lucia pousse un grand cri pour alerter son chevalier, il comprend qu'il ne pourra sans doute jamais posséder son âme et se retire.
Récits différents mais tous en rapport avec le Diable !
Quand je fréquentais cet endroit, une autre histoire me fut contée : celle d'une demoiselle Marie Joly qui, sur son cheval, se serait jetée de haut de ce mont par amour. D'où le nom de cet endroit "Le Mont Joly".
Rien à voir me direz-vous !
Sur le site, y est érigé le tombeau de Marie Joly mais son histoire n'a rien d'une légende.
En fait, c'était une comédienne, sociétaire de la Comédie Française, décédée de maladie le 5 mai 1798.
Souvenir quand tu nous trompes ? Je n'y crois pas. Il y a obligatoirement un couillon qui m'a raconté cette histoire !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire