Citation du jour

"Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre." Billy Wilder .

mercredi 29 décembre 2010

Nouvel an

Fin.
Et oui, dans quelques heures l'année s'achèvera pour faire place à la prochaine.
Nouvel an et bien sûr la tradition des bonnes résolutions.
Je ferai du sport, j'arrête de fumer, je ferai ci, je ne ferai plus ça, je décide que, ... et combien de ces résolutions tenons-nous ?

En cette nouvelle année, je prends pour résolution de me lever tous les matins en chantant. Pas trop fort en ce qui me concerne, je chante faux?
En cette nouvelle année, je prends pour résolution d'apprendre à chanter. Il le faut bien si je veux respecter ma première résolution sans perforer les tympans qui cohabitent avec les miens.
En cette nouvelle année, je prends pour résolution de sourire à la vie, de ne regarder que le verre à moitié plein. Il faut être positif pour que le positif vienne à toi, parait-il. J'en doute, mais je ne demande qu'à voir, alors je vais tenter l'expérience.
En cette nouvelle année, je prends pour résolution de réaliser mes rêves. Heueueu ... là je pousse grand-père dans le foin. Certains de mes rêves relèvent plutôt de l'utopie. Je passe.



Pour cette nouvelle année, une bonne santé, de la douceur, beaucoup d'amour, tout plein de bonheur et tout ce que vous désirez.

samedi 18 décembre 2010

A la pêche des coeurs


A la pêche des coeurs, je ne veux plus aller
Je ne veux plus, ma mère
Y en a trop de douleur quand l'amour s'envoler
Et laisser pauvre gars qui pleure

Ma cocotte elle est partie
Avec un vilain bonhomme
Je suis seul toute la nuit
Pas possible de faire un somme

A la pêche des coeurs, je ne veux plus aller
Je ne veux plus, ma mère
Y en a fini de bonheur quand l'amour s'envoler
Et laisser larmes amères

Au bistro d'oncle Fernand
C'est l'calypso qui commence
Je vais passer un instant
Mais je resterai sur mon banc

A la pêche des coeurs, je voulais plus aller
Seigneur la belle fille
Elle a les lèvres roug' et des grands yeux qui brillent
Je crois pas que je la connais

Voulez-vous danser, mam'zelle
Pour consoler un pauvre homme
Mais monsieur je suis pucelle
Mamoiselle, soyez bonne

A la pêche des coeurs, je voulais plus aller
Mais vous êtes très jolie
Et si je vous le dis ce n'est pas un péché
C'est la vérité, ma mie

Suivez-moi sous les palmiers
Mon Dieu quelle jolie robe
Il vaudrait mieux l'enlever
Pour ne pas risquer d'la gâter

A la pêche des coeurs, je ne veux plus aller
Mais dites-moi, friponne
Où vous avez trouvé ces beaux petits tétés
Et ce corps qui s'abandonne

Donnez un baiser, ma mie
Pour faire plaisir au pauvre homme
Restons là toute la nuit
Ma douleur elle est partie

A la pêche des coeurs, je ne veux plus aller
Car j'ai fait bien belle prise
Elle vient d'enlever sa petite chemise
Et je vais me régaler...

Et je vais me régaler...
Et je vais me régaler...

vendredi 17 décembre 2010

Y'a de l'abus


Vos livraisons sur toute la France métropolitaine le lendemain matin avant 13h et à l'international dans les meilleurs délais

Vous avez testé ?
Nous, oui !
Nom, prénom, numéro de la rue, nom de la rue, code postal, nom du village, tout y est, même le pays.

Et bien figurez-vous que les infos en leur possession ne leur ont pas permis de livrer.
Que manque-t-il donc ? Age ? Mensurations ? Couleur des yeux ? Nationalité ?
Pour le savoir, j'ai donc pris le téléphone et appeler au numéro indiqué.
Toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Nous vous conseillons de rappeler ultérieurement.
...
Toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Nous vous conseillons de rappeler ultérieurement.
...
Toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. Nous vous conseillons de rappeler ultérieurement.
...
Ah ! Une voix. Enfin !
Blabla blabla ... précisez à haute voix et distinctement le numéro de votre envoi.

J'obéis.
La communication vous sera facturée 15 centimes la minute.
Ah ! quand même !
Blabla blabla ... si votre appel concerne l'expédition dite "expédition", si votre appel concerne le suivi, dites "suivi" etc...
J'obéis, une fois de plus.
Temps d'attente estimé à 15mn.

15mn ? J'attends.
Et je réfléchis. J'ai le temps.
15 minutes fois 15 centimes = 2.25 euros.
Vous me direz "c'est rien 2.25 euros".
Ah oui ? Convertissez en francs et vous verrez. On s'est quand même bien fait banané , quand on est passé à l'euro, avec toutes les petites sommes. Non ? Vous ne me croyez pas ? Rappelez-vous : un timbre valait 50 centimes de francs (ou 0.50 F). En 2010, il est à 58 centimes d'euros soit 3.80 F. Et ce n'est qu'un exemple.

Alors 2.25 E. font 14.75 F. Ce qui fait qu'aujourd'hui, ayant réussi à avoir la ligne deux fois dans toute cette foutue journée, j'ai dépensé 30 francs pour n'avoir personne au bout du fil, et donc aucune info sur ce colis. Merci Chronopost.
Je fais quoi maintenant ? Je viens vous botter le cul ? Hé ! fallait pas me préciser votre adresse : n° et nom de la rue, ça me suffit. Moi, je saurai vous trouver même si je dois faire les trente bornes qui nous séparent. Préparez-vous, je choisis les bottes et j'arrive !

samedi 11 décembre 2010

Il parait que Noël arrive

Noël synonyme de fête mais aussi de cadeaux.
Ah, les cadeaux. Je n'en ai que six à faire (Seuls les plus méritants y ont droit. Hé ! par temps de bourses plates, il faut faire des choix).
Six, mais quelle galère. Aucun ne veut de superflu, gadgets, objets déco ... Je les comprends. Moi, j'en suis à supprimer tous ce qui ne sert à rien, si ce n'est à attirer la poussière. Maudite poussière.
Offrir de l'utile. Oui mais ... ils ont tout.
Habillement ? Déjà largement vêtus des pieds à la tête.
Ustensiles de cuisine ? La chocolatière ? La yaourtière ? Le gaufrier ? Appareils encombrants qui serviront une fois voire jamais.
Outils pour les hommes ? Entre un qui ne bricole pas, l'autre qui dit sans cesse "je vais faire un grand trou dans le jardin et enterrer tous mes outils" et le dernier qui a déjà tout ce dont il a besoin ... je laisse tomber.
Des bouquins ? Pourquoi pas. Mais ne pas se tromper de cible. L'un ne lit pas, l'autre ne lit qu'en espagnol, un autre des revues ... Il m'en reste trois qui lisent. Je conserve l'idée.
Bon, il me reste quelques jours pour cogiter. Mais où-je bien pu ranger mon inspiration ?

vendredi 10 décembre 2010

Petite visite au Pôle Emploi


Le Pôle Emploi ? Si sympa avec moi que je reçois, le même jour, trois courriers de sa part. Je ne pensais pas avoir autant d'importance ... Même mon banquier ne m'écrit pas autant.
Première enveloppe : ma réinscription est bien prise en compte. Ouf !
Deuxième enveloppe : ma nouvelle carte. Identique à la première (encore un petit bout de la forêt amazonienne de perdue).
Troisième enveloppe : "demande d'allocation simplifiée", un document de 6 pages à remplir.
Bizarre ce document. Ces infos, ils les ont depuis un an déjà. Belote, rebelote et dix de der, je reprends le stylo et je commence à faire des croix par ci, par là. Oui, non, non, oui, ...
Tu te réinscris comme demandeur d'emploi et on te demande : "Exercez-vous une activité salariée ?" ... logique.
Joindre un document fourni par l'ancien employeur. C'est quoi ça encore ? Aucun souvenir de ce papier.
Je pose le stylo, prends le document et pars rendre une visite surprise au Pôle Emploi.
Très bon accueil, je dois l'avouer.
"Oh, ce document, il ne sert à rien. Ils font n'importe quoi. C'est une réinscription, il ne sert à rien. Votre dossier est en règle. Il ne vous reste plus qu'à attendre le RV avec un nouveau conseiller." Et là, je vois la charmante demoiselle déchirer l'imprimé (pauvre forêt).
"Ok. Et ce RV, vous avez une petite idée du délai ?".
"Pas avant trois mois".
Trois mois ?
Alors, il y a de fortes chances que tu ne me revoies pas ma belle, j'ai pensé. Car du boulot, je compte bien en trouver d'ici là !
Pôle Emploi = Dis moi ce dont tu as besoin, et je t'explique comment t'en passer !

jeudi 9 décembre 2010

Les Piliers de la Terre

Et voilà, une fois de plus mon dos me rappelle à son bon souvenir. Si un toubib vous dit, après une déchirure discale, qu'il vous faut être patient, qu'il faudra attendre trois ans pour être tranquille, faites-lui avaler son stéthoscope. C'EST FAUX. Je peux vous dire, qu'au bout de 8 ans, le douleur est toujours là. Enfin, "toujours" j'exagère, mais elle revient immanquablement trois ou quatre fois par an. Je fais avec, il le faut bien.
Après un bon petit massage prodigué avec amour par mon p'tit homme (pas si p'tit que ça en vérité, mais bon ça me permet de croire un instant que je peux le dominer, hé, hé ...), après un bon petit massage, disais-je, et un dîner léger et rapide, je vais aller m'installer confortablement sur le sofa devant la télé. Une fois n'est pas coutume.

Et oui, ce soir, Canal + diffuse Les Piliers de la Terre. J'ai lu le roman. Que dis-je ? J'ai dévoré goulûment le roman.
Et tant pis si la série ne respecte pas l'écrit (anachronismes, etc. ...). On est souvent déçu par les adaptations, et celle-ci a dû causer bien des soucis. Je suis curieuse de voir ce qu'ils ont fait de cette magnifique histoire.
L'heure tourne. Je cours dîner. En fait, je vais y aller clopin-clopan, ce foutu mal me fait courber l'échine.

Allez, Mami, lève-toi.
PS - Si vous n'avez encore lu ce roman, empressez-vous de le faire et vous m'en direz des nouvelles.

mercredi 8 décembre 2010

Le poids des ans


"Au lieu de faire des yeux de merlan frit à ta poupée
C'est la belle mère que tu devrais bigler... Ah ah...
Comme l'ont dit les poètes dans leur baratin
Les roses du matin ne vivent que l'espace d'un matin
La cuisse de nymphe, la taille de guêpe, les seins au ciel
Durent moins longtemps que le tiers provisionnel...
Ah ah..."
Henri Salvador

Sarko, oublie-nous et médite ...

mercredi 1 décembre 2010

Je chôme, tu chômes, il chôme ...

Un an s'est écoulé. Un an sans travail.
Un an avec le bénéfice de la CRP.
Seulement voilà, toujours pas de boulot. Donc, à partir d'aujourd'hui, je rentre dans le quota des chômeurs. "Poussez-vous, j'arrive !".

Un an sans boulot, et ce n'est pas faute de chercher.
Oh des annonces, il y en a, bien sûr ! Mais pour des jobs merdiques, contrats de 20h, au SMIC, à 1 heure de route.
Il y a très certainement des couillons qui vont dire "Oh, encore une qui veut profiter. Il va bien falloir qu'elle se plie, si elle veut bouffer." Cause, cause ...

Ce qui change aujourd'hui c'est que je dépends du pôle emploi le plus proche, à 10 kms, et non plus à 30. Mais bon, est-ce vraiment un changement ? ...

L'intérim, c'était pas trop mon truc, mais je crois que je vais m'y coller. C'est vrai, quoi, on s'encroûte sinon. Plus envie de sortir, plus envie de voir qui que se soit, plus envie de rien. Les pieds dans les pantoufles à longueur de journées, c'est du n'importe nawak.
Il faut que je bouge !


vendredi 26 novembre 2010

Le Vilain


Catherine FROT est l'une de mes comédiennes françaises préférées et hier soir, elle m'a enchantée une fois de plus.
Le Vilain, ce film d'Albert Dupontel, est un régal. Oh bien sûr, il faut aimer son côté déjanté, ses délires et sa méchanceté.
Catherine FROT en mamie naïve et bigote vaut vraiment le détour.
Quant à Dupontel, toujours fidèle à lui-même.
Sans oublier Pénélope, la tortue assoiffée de vengeance.



jeudi 18 novembre 2010

Le petit mulot est fâché

Non mais, dans quel monde vit-on ?
C'est décidé, je porte plainte. Mais où ?
Où sont les tribunaux pour chats ? Je vous le demande ! Où sont-ils ?
Rappelez-vous, ma copine Maya est venue me présenter sous le petit nom de "Le Mulot".
Je pesais trois grammes, et n'avais nullement envie de me faire remarquer en contestant ce nom ridicule.

Seulement, aujourd'hui, j'ai pris quelques grammes de plus, et je ne m'en laisse plus compter.
Je défends ma gamelle toutes griffes dehors (je pique aussi dans celle des autres, mais vous n'êtes pas obligés de leur répéter).
J'ai aussi mon propre langage. Eux ne savent dire que miaou, miaou ... Sauf un, un matou qui ne m'apprécie guère. Lui il donne dans les rrriaou, rrriaou. Mais je crois qu'il n'a pas la lumière à tous les étages celui-là.
Non moi, c'est plutôt "mi ! mi ! mi !" très aigu.

J'aurai trois mois demain. Et oui, déjà !
Vous savez ce qu'ils m'ont fait ? Ils m'ont rebaptisée. Et je vous mets au défi de trouver mon nouveau nom.
Des malades, qu'ils sont. Quand on sait que parmi mes copains, il y a ficelle, mouette. Et les disparus ? Il y a eu babouille, crousty, globule, pimousse ... Des malades, je vous dis. Eux non plus ne doivent pas avoir la lumière à tous les étages. A moins qu'ils soient habités.

Vous n'avez pas trouvé ? Je m'en doutais. Et bien maintenant, ils m'appellent mireille.
Mireille ! n'importe quoi. En plus ça ne ne me va pas du tout !
Mais pas du tout !
Le mulot était ridicule mais rigolo. Mais mireille ...
OU SONT LES TRIBUNAUX POUR CHATS ?
Au secours !

mercredi 17 novembre 2010

Sondage d'opinion ...

"Les français, qui ont suivi l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy jusqu'au bout, l'ont trouvé dans l'ensemble convaincant
mais ceux qui ne l'ont pas vu sont d'un avis contraire,
selon deux sondages diffusés mercredi."


Sondage : Procédé d'étude de l'opinion publique par prélèvement d'un échantillon représentatif.
Ouais ...


Alors, si j'ai bien compris, on a sondé des téléspectateurs qui n'ont pas boycotté la soirée, mais aussi des téléspectateurs qui sont allés voir ailleurs en leur demandant s'ils avaient été convaincus par la prestation du number one ?
C'est bien ça ?
Bon, je crois que je n'ai pas bien suivi. J'ai du zappé quelque chose.

lundi 8 novembre 2010

Tête de linotte


Haaaaa ! Roselyne ! Roselyne !
Tu vois, tu vas toujours trop vite ! Quelle tête en l'air, tu fais !
Si pressée de voir sa Majesté que tu en as oublié ta robe !

dimanche 7 novembre 2010

Tu vois la différence ?

C'est l'histoire d'un couple de motards.

Jean-Claude rêve depuis longtemps d'une nouvelle paire de bottes.

Un jour, il en voit une belle paire chez son Ducati Store et il décide de l'acheter.

Il rentre chez lui et demande à sa femme :

" Remarques-tu quelque chose de différent sur moi ? "

Elle le regarde et répond :

" Non ! "

Frustré, Jean-Claude s'enferme dans la salle de bain, se déshabille et en ressort complètement nu, mais portant toujours ses nouvelles bottes.

Il redemande à sa femme :

" Remarques-tu quelque chose de différent MAINTENANT ? "

Elle le regarde et lui répond :
" Jean-Claude, qu'y a-t-il de différent ?, elle pendait hier, elle pend aujourd'hui, et elle va encore pendre demain. "

Furieux Jean-Claude s'écrie :

" Si elle pend, c'est parce qu'elle admire mes nouvelles bottes."

Et elle de répondre :

" Ben t'aurais dû t'acheter un nouveau casque alors ! "

dimanche 31 octobre 2010

Quelle heure est-il ?

Par habitude, nous le faisons deux fois par an et ce depuis plus de 30 ans maintenant.
Je vois déjà poindre la lubricité dans vos yeux. De suite, vous pensez à la galipette, à la gaudriole.
Vous plaisantez ? Deux fois par an ? Pourquoi pas comme les éléphants, tous les cinq ans ... !
Non, je veux parler de cette fameuse idée qu'ont eue des petits malins, par souci d'économie d'énergie, de changer d'horaire.
Une année, j'ai oublié. Le lundi, j'ai conduit ma fille à l'école une heure trop tôt. Et je ne comprenais pas pourquoi l'école était déserte ! Mais quand la mémoire m'est revenue, croyez-moi, j'ai vite fait de remonter dans la voiture avec ma fille, tout en scrutant autour de moi. Ouf personne à l'horizon.
Ma fille n'a pas manqué de se moquer de moi tout en râlant parce que je l'avais réveillée trop tôt.

Pour en revenir à ce changement, j'ai deux horloges à modifier plus ma montre et un réveil. Mais une horloge, celle du salon, n'est jamais modifiée. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Je reporte toujours au lendemain. Et puis quelle importance ? Je sais qu'elle retarde d'une heure, et l'essentiel est que je le sache.
Mais Manfred n'est pas d'accord. Depuis le mois de mars, combien de fois ai-je entendu "Tu n'as toujours pas changé l'heure de la pendule".
Mais pourquoi ne le fait-il pas lui-même ? Parce que pour vous, Messieurs, certaines choses sont des affaires de femmes. C'est comme ça, pas d'explications.
Pourtant, je suis obligée de monter sur une chaise pour la décrocher cette maudite pendule. Tandis que Manfred n'a qu'à tendre le bras. Mais c'est comme ça, cette pendule, il n'y touche pas.

Aujourd'hui ... elle est à l'heure.
Image du Blog lapuce907.centerblog.net

samedi 9 octobre 2010

Le petit mulot


Hello, c'est Maya
Je ne sais pas ce qu'elle fait en ce moment pour abandonner son blog ...
alors je viens le squatter.

Comme vous pouvez le constater sur cette photo, je ne suis pas seule.

Et oui ! encore un nouveau venu !

La fille de la maison, quand elle vient, l'appelle le mulot. Tu parles d'un nom. Notre casse-croûte. Heureusement que nous sommes repus, sinon avec un nom pareil, il n'aurait pas fait de vieux os !

Quand même ! Il va falloir qu'ils se calment. Un de plus ! Je ne devrais pas me plaindre. Je me doute que, s'ils n'avaient pas tout cet espace, nous n'aurions peut être pas vu le jour.

Et ici, c'est le paradis pour nous la gente féline : de l'espace à n'en plus finir, notre hôtel-restaurant privé, ouvert à toute heure, des arbres à perte de vue, pour la grimpette c'est génial, et les filles qui nous protègent.
Les filles ? Trois bergers allemands (peut être devrais-je dire bergères). Elles sont géniales. Elles nous font la toilette, des câlins, et gardent bien la maison.

Pour en revenir au p'tit dernier, il a un mois et demi. Petit mais débrouillard. Un poids plume qui n'a peur de rien. Il court derrière les filles, saute partout, grimpe aux arbres, nous cherche sans arrêt pour jouer ... Un mois et demi, et déjà il nous pique nos croquettes. A son âge, moi je me contentais du lait de ma mère. Mais lui, il aspire tout ce qui se mange. Heureusement pour lui que la nourriture ne fait pas défaut, sinon je pense qu'il recevrait quelques coups de pattes. Non mais !

A ce propos, j'ai un p'tit creux. Je vais aller me restaurer. A plus tard.

jeudi 30 septembre 2010

La loi des séries

Tout va tout va, tout va bien !

Et d'un : toujours pas de job, toujours rien en vue ! Pas une touche.

Et de deux : la télé qui s'est mise à faire des siennes. L'image qui rétrécit. Les lilliputiens deviennent géants, les rondelés bien effilés.
Entre 2 et 300 euros de réparation.
Désolée, tu me coûtes trop cher pour ton âge. J'ai décidé, je me sépare de toi.

Et de trois : la voiture qui fait des caprices. Elle avance, elle n'avance plus, elle avance, elle n'avance plus ... Je craignais que ce ne soit la pompe, ou les injecteurs. En fait, il s'agirait d'une vanne qui sert à je ne sais plus quoi. Demain, elle part au garage. Mais elle m'en coûtera quand même aux alentours de 300 euros. Cette foutue vanne vaut la peau des fesses (de qui ?).

On dit "un malheur ne vient jamais seul".
Moi je dirais un problème ne vient jamais seul. Mais, bon, le résultat est le même.
Jamais deux sans trois ! J'ai les trois.
Ne me dites qu'il y a aussi un "jamais trois sans quatre" !
Quoique, avec les impôts que les sbires de sa majesté n'ont pas manqué de me réclamer, j'ai les quatre.
2009, année plus que merdique. 2010 , bof, guère mieux.
Que me faut-il attendre de 2011 ?
Deux ans ! Ah, non ! Pas deux sans trois !

dimanche 26 septembre 2010

Dactylos, au boulot ! J'attends ...


Il est bien loin de temps de la machine à écrire dans laquelle il fallait glisser une liasse de feuilles papier et carbone.

La manoeuvre était périlleuse : une faute de frappe et il fallait user du ruban effaceur, quand la machine en disposait, ou de l'effaceur liquide blanc. Maudit produit : parfois trop liquide, parfois trop pâteux (je me souviens aussi de petites languettes poudrées qui recouvraient les fautes à la refrappe, ...).
Mais si, dans la précipitation, un mot était oublié, alors tout était à refaire.

Et si tu devais adresser des courriers identiques à plusieurs personnes, l'exercice devait être renouvelé autant de fois que de destinataires.
Si tu ne te rendais pas régulièrement au lavabo, tu finissais ta journée les doigts noircis par le carbone, avec ça et là des petites taches blanches provenant de l'effaceur liquide.

Aujourd'hui, le travail de la dactylo a bien changé. Correction automatique, texte en mémoire, lettre type, etc ... Deux temps, trois mouvements, le courrier est fait.
Et le mail ! Pas de blabla. Pas de formalisme.

Mais voilà, bien que ce travail soit très considérablement facilité, beaucoup ne prennent pas pour autant la peine de donner suite à tes courriers.

J'en veux pour preuve les nombreux mails que j'ai envoyés ces dernières semaines dans le cadre de ma recherche d'emploi. Seule une entreprise a pris quelques secondes pour me répondre. Par un courrier type, certes, mais l'a fait et je lui en suis bien reconnaissante. Même si sa réponse est négative, au moins, je sais à quoi m'en tenir.

Bon ! puisque c'est comme ça, et qu'il n'en sera pas autrement, me semble-t-il, je vais changer de méthode. J'irai frapper à leur porte. Na !

vendredi 17 septembre 2010

O Fortuna

Je ne voulais finir la semaine sur un coup de colère.


Halte aux envahisseurs !

J'en ai marre. Marre de tout ce tintamarre autour des Roms. Pardon, ... de l'évacuation des camps illicites.
A croire que notre chère France ne vit que ce problème, si problème il y a.
N'y en a-il pas un autre bien plus grave ? Peu-être même plus grave que la crise.
Mais quand aurons-nous des politiques couillus ?
Il est fort probable que l'on m'accuse de tenir des propos racistes, sectaires ou je ne sais quoi. Pourtant, je ne suis qu'une française qui ne reconnait plus son pays.

Notre chère France est envahie.
Envahie de créatures enveloppées des pieds à la tête, de plus en plus en noir.
Envahie d'individus nous imposant leur culture, leur religion.
Envahie de barbus.
Envahie de tous ces culs en l'air sur les trottoirs et dans les rues, ces culs qui prennent bien soin de fermer nos rues à l'aide de barrières afin que rien ne vienne perturber leur prière. Fouteurs de troubles sur la voie publique ? Ben voyons, bien sûr que non !
Envahie d'individus irrespectueux envers notre drapeau, notre civilisation et qui pourtant profitent au maximum de nos droits sociaux, de nos soins, etc.
Envahie toujours de ces mêmes individus qui nous traitent de sous-merdes.
J'en ai marre.

J'en ai marre.
Marre de ne trouver que de la bouffe hala dans les rayons de nos magasins.
Marre de n'entendre parler qu'arabe dans les rues de nos villes.

J'en ai marre !
Marre d'entendre ces français nous rabâcher "la France est le pays des droits de l'homme, la France est une terre d'accueil, la France doit être tolérante et recevoir tout le monde les bras grands ouverts et sans condition".
Notre coq a de quoi ne plus savoir sur quel pied danser !

La France n'a plus d'identité !
Demain, comment serons-nous vêtues, nous les femmes ?
Demain, messieurs, aurez-vous le choix entre aller boire une bière avec un pote au bistrot du coin, ou encore supporter votre équipe au stade, ET aller prendre la pose du cul en l'air pour la prière ?
Demain, pourrons-nous déguster nos plats bien de chez nous ? Potée auvergnate, petit salé aux lentilles, rillettes, andouille de Vire ... ou devrons-nous bouffer halal ?

J'en ai marre !
Marre de ces politiciens sans couilles qui laissent notre pays se faire envahir d'une idéologie dangereuse, l'islam radical !
Qu'ils soient de droite, qu'ils soient de gauche, ils se taisent.
Qu'ils sortent de leurs quartiers chics, de leur résidence secondaire.
Qu'ils jalonnent les quartiers moins chics, qu'ils fréquent les transports en commun, qu'ils se mélangent au peuple !
Quoique ... à quoi bon ! Nos politiciens sont des eunuques. Il ne faut surtout pas froisser nos envahisseurs par peur de représailles.

Alors musulmans radicaux, extrémistes, intégristes ... persistez. Tenez bon. Endoctrinez les jeunes. La France vous donne carte blanche. Oui, demain vous serez les Maîtres du Monde.

Je terminerai par ce petit fait divers, très insignifiant :
Un piéton français se fait bousculer par un véhicule conduit par un individu d'origine arabe qui prend la fuite. Le français, qui a eu le temps de relever le numéro de la plaque, porte plainte. Mais le conducteur indélicat porte plainte à son tour pour injure raciale : le français l'aurait traité de sale arabe. Pas de témoin. La parole du français est mise en doute, et, au final, le français se retrouve dans la merde.

La morale de cette histoire est que s'il vous venait à l'idée d'injurier un arabe, faites-le devant témoins, et choisissez les mots : sale con, pauvre merde, connard, enfoiré, ... mais surtout aucune allusion à ses origines.

lundi 13 septembre 2010

Mais que faire ?

Très occupée que je suis en ce moment.
Ma formation touche à sa fin. S'en suivra le stage.
D'ici novembre il me faut un job !
Alors je passe la plupart de mon temps libre à la recherche d'annonces. Mais rien à l'horizon, si ce n'est des emplois au smic à 50kms, avec en prime anglais courant, ce qui est loin d'être mon cas. Je ne sais pas pourquoi mais cette langue et moi n'avons jamais fait bon ménage.
Je me rabats donc sur les candidatures spontanées. Gros casse-tête. Il faut cibler les entreprises. Alors je surfe sur le net.
Je sélectionne. Puis de site en site, je cherche des infos mais pour avoir des infos, mieux vaut s'armer de patience. Car sur un site vous trouvez ce que vous cherchez, sur l'autre vous apprenez que la boite est en liquidation ou radiée purement et simplement. C'est effarant le nombre de sociétés qui ont fermé.
En plus, il me faut aussi tenir un tableau à jour. Il ne manquerait plus que j'envoie deux fois mon CV dans la même boite ...
- Faites marcher le réseau.
Ah ça le réseau je lui casse les oreilles. Je n'arrête pas.
- Et oh, toujours sans boulot. Si tu connais quelqu'un qui cherche une assistante, pense à moi.
- Dis, tu ne connais personne dans le bâtiment, une boite sérieuse dans laquelle je pourrais postuler ?
- Ou autre chose, parce que j'ai bien l'impression que le bâtiment en ce moment ... A moins de me présenter la truelle en main, le bâtiment n'a pas besoin d'assistantes dévouées (contrairement à ce que nous rabâche la formatrice !)

Vivement la retraite. Seulement, je n'y suis pas encore.
Peut être me faut-il changer d'orientation.
Devenir maçon, peintre, électricien ?
Ou tout simplement technicienne de surface. Technicienne de surface, ça sonne bien, non ? Oui mais moi le ménage, c'est pas mon truc. Rien que chez moi, je ne supporte pas d'endosser l'uniforme de Conchita.
Bon, je dois y aller. Aujourd'hui, et toute la semaine d'ailleurs, "création de site internet".

mardi 7 septembre 2010

L'anecdote du jour

Manfred décide de bricoler dans le jardin, mais il doit se changer, il n'a pas la tenue appropriée.
Il échange le polo pour le débardeur. Retire les chaussures, les chaussettes, le pantalon, enfile le bermuda.
Ah ben ça alors !
Qu'est-ce qu'il y a ?

Elle est bonne celle-la !
Et bien quoi ?

Je viens d'enlever mes chaussettes, et je n'en ai plus qu'une.

Je jette furtivement un oeil sur ses pieds, déjà prête à lui dire sur un ton moqueur :
Normal, tu n'en as enlevé qu'une.
Seulement, il a les pieds nus.
Nous voilà tous les deux à chercher partout. La salle de bains n'étant pas un palace, elle ne doit pas être bien loin cette maudite chaussette. Et là? je vois Manfred tenter la pose quatre pattes pour voir si par hasard elle ne se serait pas faufilée sous le meuble. Mais le quatre pattes n'est pas facile avec un genou qui se plie bien moins qu'il ne le devrait. Donc je m'y mets aussi.
Tous les deux le cul en l'air. Mais toujours pas de chaussette.
Nous nous retrouvons plantés là avec de grands points d'interrogation dans le regard. ... Et le fou rire nous prend.
Allez, laisse tomber. Une chaussette de perdue ... une chaussette de perdue.
Mais Manfred n'est pas d'accord.
J'en avais deux. Elle ne s'est pas volatilisée.
A moins que Kooki le chat l'ait chapardée. Mais non, depuis son petit déjeuner, il dort confortablement sur le fauteuil.
Alors ? Où est-elle ? Mais où est-elle ?
Moi, j'abandonne. Après tout, cette chaussette, elle n'a pas d'âme à sauver comme dirait Mamie.
Non mais, quel couillon !
Pourquoi ?

Regarde !

Elle était où ?

Dans mon bermuda, derrière au niveau du dos.
Et comment ?

J'aimerais bien le savoir !

Il regardait devant, elle était derrière.
Ah, nous pouvions la chercher.

jeudi 2 septembre 2010

Quick ? Couic ?


Quick ouvre 14 nouveaux restos uniquement halal.
Les premiers auraient connu une progression des ventes de 100% et doublé la fréquentation.
Des sous, des sous ...


Mais qu'est-ce que j'apprends ? Que cette chaine de restos appartient à la Caisse des Dépôts et Consignations, institution financière publique placée sous l'autorité du Parlement et donc ... du Gouvernement !
Et quand on fouille un peu plus, on apprend également que la chaine a été achetée au-dessus de sa valeur à un belge associé à un grand pote de Sa Majesté Sarkosis.
Elle est pas belle la vie ?
Tout ça a si peu d'importance que personne n'en parle. C'est vrai qu'entre potes, il faut bien s'entraider. Si on ne peut plus compter sur les copains ... où va-t-on ?

Maintenant les restos uniquement halal ! Et demain ? Oui, demain.J'imagine.
... Moi qui supporte difficilement la chaleur, je me vois mal coiffée de ce fameux voile. Quant à Manfred, pas bon dieu pour deux sous, je l'imagine, le cul en l'air, devoir faire la prière.
Aaaah, et les joies du ramadan, et ... et tout le reste.
Pauvre France !

Bon, il va falloir que je fasse le plein d'oranges, car si je continue, ce n'est pas un stage en entreprise que vais devoir faire, mais un derrière les barreaux.
Car, si sa Majesté a le droit de me traiter de pauvre conne, moi j'ai plutôt intérêt à peser mes paroles.
Vite, trouvez-moi un pèse-mots !

dimanche 29 août 2010

Lendemain de cassoulet

Il était bien bon ce cassoulet, ma foi.
Et la chaleur n'était pas au rendez-vous. Ouf ! nous l'avons échappé belle.
Uniquement le vent, beaucoup de vent. Repas sympa, venté certes, mais aussi bien arrosé (et pas par la pluie ...). Une vingtaine de personnes, peut être plus. Très occupée que j'étais à surveiller mon gobelet - que le vent ne demandait qu'à me voler -, et à savourer mon repas, je n'ai pas compter les convives.
Ensuite, l'âme guillerette, tout ce petit monde est allé faire un tour en ville, direction la scène où ce produisait Jamad'Oc.
A croire que j'avais semé quelques-unes de mes années sur le chemin, car, entourée de ma fille et sa bande de copains, j'avais leur âge et sauter comme un cabri. Soirée très sympa.
Mais, sur le chemin du retour, ces années égarées se sont à nouveau accrochées à moi.

Pour preuve, lendemain difficile.
Courbatures et petite gueule de bois.
Mais quelle soirée !

vendredi 27 août 2010

Cassoulet

Ce soir, direction Castelnaudary, la fête du cassoulet.
Grosse chaleur mais cassoulet quand même.
Joyeuses animations dans les rues, Bandas, concerts ...


Nous avions prévu d'y aller demain pour assister à la course des OFNIS (Objets Flottants Non Identifiés).
Mais ce soir nous sommes invités à déguster un cassoulet "maison".
En effet, chaque année, ma fille et sa bande de joyeux drilles partent, avec sac à dos et tente de camping, s'installer au bord de l'eau à deux pas du centre ville. La mami de l'un de ses copains, originaire de Castelnaudary, réalise pour l'occasion son cassoulet qu'elle vient apporter sur ce camping improvisé.
Cette année encore, elle est fidèle à ses engagements, et nous sommes conviés à ce festin.

J'entends déjà les moqueries : ils sont fous, par cette chaleur, manger un cassoulet !
C'est vrai. Mais comment refuser.
Si vous êtes sages, je vous raconterai peut être demain ...

jeudi 26 août 2010

Quarante

40 comme
  • "s'en foutre comme de l'an 40"
  • "40/44"
  • Ali Baba et les quarante voleurs
  • le département des Landes
  • le CAC 40
  • la semaine des 40 heures (pour ceux qui ont connu)
  • l'âge de Lara Fabien (et oui ...)
  • 40 ans, toujours puceau (film américain)
  • c'est reparti comme en 40
  • les quarante jours du carème
Tout ce blabla pour dire aussi 40 comme 40 degrés aujourd'hui sur Toulouse !
Vous connaissez la pub Périer ? Celle où vous voyez l'ensemble de ce qui nous entoure fondre comme si tout était fait de glace.
Et bien c'est Toulouse aujourd'hui.
Là, le moindre battement de cil, et on se liquéfie.

Ce soir, 16 H. fin de la formation (pour la semaine, pas de cours demain, ouf !).
Direction métro, 15mn de marche à pas de tortue.
Entrée métro. Baaaaaah ! Les odeurs !
Vingt minutes à supporter ces effluves et la température. Si la clim est installée, ils ont dû oublier de la brancher.
Vite nous sortons, direction la voiture ... à l'autre bout du parking, bien sûr.
Il nous faut monter dans ce four. Pas le choix. Vitres grandes ouvertes, la clim à fond, nous démarrons. Impossible d'accélérer pour faire sortir cette chaleur. Dos de chameau et ronds points, c'est la grande mode à Toulouse, y'en a partout. Certaines rues, vous roulez en première, un dos de chameau (oui, oui, je dis bien chameau) tous les 30m.
Tant pis, nous remontons les vitres. Petit à petit le frais arrive. Que c'est bon !
Trente minutes plus tard, arrivée chez mon amie.
Il nous faut bien descendre de la voiture, d'autant plus que, moi, je ne suis pas encore chez moi. Je récupère ma voiture qui m'attendait au frais dans le garage.
Ah, mon amie est bien mignonne, elle tient absolument à ce que j'emprunte son garage quand c'est elle qui me conduit (car nous sommes bien organisées, chacune endosse le costume de chauffeur une semaine sur deux).
17 H10, je prends la route ... clim à fond.
15mn plus tard, j'arrive et qui je vois ? Manfred entrain de bricoler.
Moi : Mais ... tu vas bien, toi ? Il fait 40°. Tu as le thermostat monté à l'envers, ou quoi ? Je pensais te trouver installé bien au frais.
Lui : Je viens juste de sortir.
Moi : Et bien moi ... je vais me mettre au frais.
19H15. Manfred arrive.
Lui : Pfou, fait chaud !
Moi : Sans blague !
Lui : Aujourd'hui, j'ai vu un copain. Selon lui, on aurait atteint 42°.
Moi : 40, 42, on n'est plus à 2° près. Pour moi, c'est du pareil au même.
Lui : Et demain ?
Moi : Oh, demain, -10, -12°.
Lui : -10° ? Oh, toi la chaleur te tape sur les méninges. -10, et puis quoi encore.
Moi : Si je te le dis ! Demain -10°. Il fera environ 30°.
Lui : Tu m'en diras tant.

mardi 24 août 2010

1930 ...

Année 1930
  • Tout comme toi, Philippe NOIRET, Jean ROCHEFORT, Claude CHABROL, Pierre MIQUEL, BARBARA, pour ne citer qu'eux, sont nés en cette année 1930.
  • Invention de la guitare électrique, du sac à dos, du scotch, ...
  • Lucienne Boyer chantait "Parler moi d'amour" et Berthe Sylva "Frou-frou "
Quelques images de la vie en 1930























Voilà, quelques petits souvenirs de cette année-là.
80 ans. Ton âge aujourd'hui, Mami.
Joyeux anniversaire de ta petite famille.

dimanche 22 août 2010

Bouzou, petit ours

Parfois, on nous affuble, amicalement, de petits noms drôles.
Certains nous flattent, d'autres, au contraire, nous agacent.

Quand j'étais à l'école primaire, notre maître d'école nous racontait les histoires de Bouzou, petit ours.
Je n'arrêtais pas de le dessiner en classe ou à la maison, ce qui a fait que ma mère s'est mise à m'appeler affectueusement son petit Bouzou. D'autant plus, que quand mes dessins étaient notés, j'avais toujours la meilleure note.
(Il faut dire que je brillais particulièrement dans cette discipline. Mais aujourd'hui, fini les crayons, le fusain ou les pinceaux ... ).

Quand j'entendais "Bouzou", c'est que tout allait très bien pour moi.
Ce qui était rare, car, comme j'étais une petite fille très espiègle et qui ne tenait pas en place, ma mère avait plutôt du fil à retordre avec moi.
J'étais toujours à courir par monts et par vaux, dans ce petit village de 300 âmes, dans les bois et champs environnants.
Mais au retour, il n'y avait pas de Bouzou, mais plutôt "sale gamine" et ... des claques au cul.
Mais peu m'importait, du haut de mes 8 ou 10 ans, je devais vivre ma vie et je la vivais sans me soucier du retour à la maison.
Avec les gosses de mon âge, nous disparaissions pour vivre quelques frissons au milieu des bois, ou simplement pour la cueillette, selon les époques, de noisettes, de jonquilles, mais aussi celle de mûres avec la ferme intention de les ramener à nos mères respectives afin qu'elles nous fassent de la gelée. Bien sûr, nous ne prévenions personne. Discrètement, nous prenions une timbale dans le placard et partions d'un pas décidé. Seulement, si la route descendait à pic pour aller aux mûriers, il fallait la remonter. Le retour nous prenait une petite heure à pied. Résultat, une fois arrivés au village, nous avions la bouche et les mains toutes rouges, et les timbales vides. Et de gelée, jamais nous n'en vîmes un seul pot. Des explications, nous devions en donner. Bizarrement ma mère ne se fâchait pas. Bien au contraire, chaque fois, elle en riait. Je pense, aujourd'hui, qu'elle se moquait. Non ?
Mais le temps a passé. Entrée au collège, et j'étais toujours ... Bouzou.
Maman, je ne suis plus un bébé. Arrête de m'appeler comme ça.
Peut être, peut être, mais pour moi tu seras toujours mon petit Bouzou.
... Je vous rassure, elle a fini par comprendre mais je devais bien avoir 14 ou 15 ans.
Il était temps !

samedi 21 août 2010

Manfred et son GPS

Manfred a beaucoup de qualités, je dois bien l'avouer. Mais il a aussi quelques petits défauts, dont un qui bien souvent me fait sortir de mes gonds.
Et plus j'insiste, plus il me contredit, plus il reste sur sa position. Résultat, chaque fois que le fait se produit, nous perdons un temps fou, et nous sommes perdus, paumés, à l'opposé du lieu où nous nous rendons.
Et oui, vous l'aurez deviné, il n'a pas mais pas du tout le sens de l'orientation. S'il connait, pas de souci, il roule, il roule et nous arrivons à bon port.
Mais s'il ne connait pas, c'est la grande aventure.
Le GPS ? il l'a dans la tête, qu'il dit. Tu parles.
Pour l'anecdote, un jour nous étions invités à une petite cérémonie au sud est de Toulouse.
Tu sais où nous allons ?
Bien sûr.

C'est loin ?

Non, une 1/2 heure tout au plus. Mais on va se prendre une petite marge, on ira tranquilou.
OK.
Et nous voilà partis. Le rendez-vous est à 19H, nous prenons la route à 18H.
Une heure plus tard, nous étions toujours sur la route. En fait, nous tournions en rond. Le plus bizarre, c'est que sur aucun panneau je ne voyais le nom de son fameux village. Ce devait être le trou du cul du monde.
Arrête-toi demander à la station service, ce sera plus simple.
Mais non. C'est bon, on va y arriver.

19H30mn.
Une mami monte dans sa vieille voiture.
Attends, je vais lui demander. Y'a un problème. Ils ont dû arracher les panneaux.
Oh mais vous en êtes loin. Alors, il vous faut aller tout droit, au rond point à droite, plus la deuxième route à gauche, puis etc. ... et là demandez. Mais vous n'y serez pas encore. En fait c'est complètement de l'autre côté.

Manfred, elle a dit quoi la p'tite dame ?

Ben, c'est pas par là.

Ah !

Et on reprend la route. Toujours rien.
Tu sais Manfred, il est plus de 20h, je crois que, si on y arrive, l'apéro, il sera bu. Je dis bien "si on y arrive ..." Si on se faisait un petit resto ? Ce serait sympa. Non ?
Silence.
Je réitère.
Laisse tomber. Il est trop tard. On va se faire un bon petit resto.
C'est vrai, tu as raison.

De mémoire, nous avons dû faire plus de 200kms pour un village que nous n'avons pas trouvé (à environ 40km et 45mn de trajet) et pour, finalement, nous retrouver, dans un resto à 10km de la maison. Consolation : accueil très chaleureux et un repas délicieux. Aucun regret.
Et j'en ai vécu d'autres. Mais aujourd'hui, j'ai de l'espoir. Je viens de lire un article sur des lunettes nouvelle génération :
"On l’avait dans la voiture, on le portera bientôt sur le nez. Une équipe d’ingénieurs japonais vient de mettre au point des lunettes avec GPS intégré. Cette paire nouvelle génération informe son utilisateur du chemin le plus court par un système de lumières rouges et vertes. Par un simple mouvement de tête, le capteur de direction sait si la personne regarde du bon côté. Même plus besoin d’une voix stridente pour vous indiquer de «tourner à droite dans 200 mètres»."

Je crois bien avoir trouvé ton prochain cadeau, Manfred.

Coucou me revoilou !


Ficelle, vous vous souvenez ?
Un mois. Un mois que j'ai atterri ici.
C'est génial. Je kiffe grave. Que des potes.
Même la belle Maya est devenue ma super copine.
Comme j'étais tout petit et tout maigre en arrivant, les "deux-pattes" m'ont laissé dormir dans leur cabane. J'y dors encore quand il fait nuit et ... Maya reste avec moi.

Vous avez vu ses yeux ? Moi, je craque.
Je n'avais pas mangé pendant des jours. Mais maintenant je me rattrape. Je mange, je mange ... J'ai plutôt intérêt à prendre des forces et vite. Maya et Filou veulent toujours jouer. Quoique jouer, c'est vite dit. Des fois, je me demande. Ils m'attrapent, me coincent, m'écrasent, me mordent les oreilles. Oh bien sûr, je me défends, mais je ne fais pas le poids. Alors je crie : Aïe, aïe, ouille, ouille ... mais ils doivent être sourds, ils continuent.

Ah j'oubliais les autres, ceux qui sont hauts sur pattes. Je ne comprends rien à ce qu'ils racontent. "Ouaf-ouaf" ça veut dire quoi ? Ils sont sympas aussi mais ils me lèchent comme si je ne savais pas faire ma toilette. Après je suis tout mouillé, ça m'énerve. Et puis leur langue, elle est presque aussi grande que moi. Quand je la vois arriver, ça me fout une de ces pétoches ...


Une petite dernière avant de partir.
On n'est pas mignons, là, tous les trois,
Filou, Maya et moi ?







En bref : ici, je suis comme un poisson dans l'eau. Heu, plutôt comme un lapin dans un champ de trèfle (l'eau, j'aime pas). C'est décidé, je reste.

mardi 17 août 2010

Changer de look ?

D'un seul coup d'un seul, l'envie me prend de changer de look.
Mais que faire ?
Que pensez-vous de ces coiffures ?














J'imagine la tête de mes chats






Autres styles ...








Oui mais là c'est la tête de Manfred que j'imagine ...

Bon je continue à chercher.

lundi 16 août 2010

Finies qu'elles sont les vacances

J'ai repris le chemin du banc d'école.
Pour ce jour de reprise, je n'ai toujours rien appris que je ne savais déjà.
Mais bon, il me reste six semaines plus le stage en entreprise.
Si seulement je pouvais trouver un job. Je dirais bye bye à ces cours inutiles.
Courage, courage ! Bientôt ce ne sera plus qu'un souvenir, désagréable certes, mais ce sera le passé.
Bon, je vais aller me détendre devant une petite série ... américaine comme d'habitude.

dimanche 15 août 2010

Si les fourmis font de gros tas

un dur hiver viendra.

Je bûcheronne, tu bûcheronnes, il bûcheronne, nous bûcheronnons ...
Et oui, aujourd'hui tronçonneuse en main, branches mortes-arbres morts au tapis.
On coupe par ci, on coupe par là. Grand nettoyage.
Si l'indien était là, peut être dirait-il : "Quand homme blanc couper beaucoup de bois, c'est que l'hiver sera rude".
Possible. Ce que je sais c'est que se prendre des branches mortes sur la tête, ça fait mal, très mal. Alors autant qu'elles soient débitées dans l'attente d'alimenter la cheminée.
Et aujourd'hui, le temps se prêtait à cet exercice. Temps couvert, certes, mais quelques rayons de soleil. Pas de chaleur.
Trois heures que nous y sommes mais l'heure est venue de faire une pause pour remplir nos estomacs.
La table est dressée, l'apéro est servi, la viande grille au barbecue, ou sur le barbecue, à moins que ce soit dans ...
Un gros nuage ? Des gouttes ? Vite mettons le grand parasol. Allons chercher le second.
Mais les gouttes tombent de plus belle. Il faut se mettre à l'abri.
D'une main à l'autre, nous nous passons les couverts, la seconde main tenant fermement l'apéro.
Et bien sûr, une fois au sec, le nuage s'est éclipsé et le soleil est revenu et ne nous a plus quittés de l'après midi. Enfin je crois car je me suis autorisée une petite sieste. Rien vu, rien entendu.
Mais, après tous ces efforts, que la sieste était bonne.

samedi 14 août 2010

Escapade ariégeoise

Plus que trois jours et retour en formation.
Manfred propose une petite escapade.







Direction l'ariège.
Arrêt Château de Roquefixade (entre Foix et Lavelannet).
Nous empruntons une petite route. Je croise les doigts :
Pourvu qu'aucune voiture n'ait l'idée de descendre. Sinon, qui devra faire marche arrière ?
Arrivée sur la place du village. Manfred aperçoit le château sur les hauteurs.
Il faut y monter à pied ?
A première vue,
oui. Vu d'ici, le chemin ne semble pas suffisamment large pour ta voiture.
Ok, alors on y va.

L'ascension n'était pas prévue, je n'avais donc pas mis les chaussures adéquates. Mais qu'importe. Nous ne serons pas venus là pour rien.
Un morceau de bois pris sur le chemin en guise de bâton de marche, et départ pour la grimpette.
Je confirme : aucun véhicule n'est possible si ce n'est un vélo ... pour les courageux. Sinon, vous pouvez essayer à dos d'âne si celui-ci veut bien monter.
Le manque de sport se fait ressentir mais nous tenons bon. Une brève halte de temps à autre pour admirer le paysage. Magnifique. Grand bol d'air pur.
Entre 30 et 45mn de montée, et nous y sommes. Le château est en mauvais état. Mais d'ici la vue est imprenable. Nous rencontrons un couple venant de Perpignan. Causerie sur la région, sites à visiter, etc. ...
Puis il est temps de redescendre, il est plus de 13H, il vaut penser à nous restaurer.
Je pensais que la descente serait plus difficile, mais nos estomacs commencent à réclamer, alors nous avançons sans nous préoccuper de la difficulté.
Halte au gîte d'étape pour déjeuner. Nous y retrouvons les perpignanais et décidons de manger ensemble sous la tonnelle. Très bon repas arrosé d'un petit vin de pays. Pas cher. Excellent accueil.

Vers 15h, direction Camon, charmant petit village fortifié. Promenade, quelques photos, et reprenons le chemin du retour.

Encore un château, moins élevé celui-ci. Vu de la route, ce château incite à la visite.
Il commence à se faire tard, tant pis, allons voir.
Nous prenons la petite route qui nous mène au village de Lagarde (Haute Garonne).
Quelle déception ! Arrêt déconseillé.
Stationnement dans un champ (jusqu'ici rien de grave, ce type de parking est fréquent).
Puis l'entrée du château : un portail cadenassé, donc ... on n'entre pas. L'accueil dans le village : exécrable.
Je n'ai pu prendre aucune photo. J'ai trouvé celle-ci sur internet.

En conclusion de cette journée, je conseille Roquefixade, un très beau site et idéal pour les randonneurs. Calmon vaut sincèrement le détour. Quant à Lagarde, passer votre chemin, y'a rien à voir, dommage ...